Lafemme est la seconde faute de Dieu. Nietzsche, Friedrich Wilhelm. Commentez cette citation. vérité femme voiles pudeurs mensonges appartiennent essentiellement nietzsche friedrich wilhelm commentez citation. Obtenir ce document. Le document : "La vérité est une femme: ses voiles, ses pudeurs et ses mensonges lui appartiennent essentiellement.
Introduction Si la chute de l’homme arrivait aujourd’hui, personne ne pourrait en concevoir les consĂ©quences. J’imagine que le syndicat des libertĂ©s civiles amĂ©ricaines ferait un procĂšs – contre Dieu et en dĂ©fense d’Eve et de son mari l’ordre de ces personnes n’est pas accidentel, Adam. Le procĂšs serait probablement basĂ© sur le fait d’une Ă©viction illĂ©gale. Et aprĂšs tout », il nous serait dit, ce soi-disant acte pĂ©cheur a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© dans l’intimitĂ© du jardin, et par deux adultes consentant. Mais par-dessus tout, ils nous diraient que le crime si en fait il y en a eu un et la punition Ă©taient totalement disproportionnĂ©s. Est-ce que Dieu Ă©tait vraiment sĂ©rieux par ce que ce rĂ©cit prĂ©tend raconter ? A cause d’une simple bouchĂ©e d’un fruit interdit, l’homme et la femme sont expulsĂ©s et en souffriront des consĂ©quences pendant toute leur vie ? Et en plus de ça, Ă  cause de cet acte, le monde entier et toute l’humanitĂ© continue de souffrir ? Ceux qui ne prennent pas la Bible au sĂ©rieux, ou littĂ©ralement, ont un petit problĂšme ici. Ils effacent totalement le troisiĂšme chapitre de GenĂšse, le passant pour un mythe. Pour eux, il est simplement Ă©gal Ă  une histoire symbolique qui tente Ă  prouver les choses comme elles sont. Les dĂ©tails de la chute ne prĂ©sentent pas de problĂšmes car ils ne sont pas faits, mais fiction. Les Ă©vangĂ©liques ont probablement une tendance Ă  se consoler eux-mĂȘmes par le fait que c’était il y a trĂšs longtemps et trĂšs loin ». Puisque la chute est arrivĂ© il y a si longtemps, nous avons une tendance Ă  ne pas faire face aux problĂšmes qui nous Ă©blouissent dans ce passage. Mais plusieurs questions sĂ©rieuses surgissent en rapport avec le rĂ©cit de la chute de l’homme. Pourquoi, par exemple, Adam devrai assumer la responsabilitĂ© quand Eve est le caractĂšre principal dans l’histoire. En langage moderne pourquoi Adam devrai supporter le blĂąme, alors que c’est Eve qui a fautĂ© ? De plus, nous devons rĂ©flĂ©chir Ă  la sĂ©vĂ©ritĂ© des consĂ©quences du fait que l’homme Ă  partager le fruit interdit dans la lumiĂšre de ce qui semble ĂȘtre insignifiant. Qu’est ce qui Ă©tait si diabolique dans ce pĂ©chĂ© qui a apportĂ© une rĂ©ponse si dure de Dieu ? La structure du premier chapitre de GenĂšse demande cette description de la chute de l’homme. Dans GenĂšse chapitres 1 et 2, nous lisons d’une crĂ©ation parfaite qui a reçu l’approbation de Dieu comme Ă©tant bonne » 110,12,18,21. Dans le quatriĂšme chapitre, nous trouvons jalousie et meurtre. Dans les chapitres suivant l’homme va de mal en pis. Que s’est-il passĂ© ? GenĂšse 3 nous donne la rĂ©ponse. Et donc, ce chapitre est vital car il explique le monde et la sociĂ©tĂ© comme nous l’observons aujourd’hui. Il nous informe des stratĂ©gies du Diable, tentant les hommes. Il explique la raison pour les passages dans le Nouveau Testament qui empĂȘchent les femmes d’assumer des positions d’autoritĂ© dans l’église. Il nous dĂ©fi Ă  examiner si nous voulons ou non continuer Ă  tomber », comme sont tombĂ©s Adam et sa femme. Cependant, ce n’est pas ici un chapitre que nous regretterons d’avoir Ă©tudier. Il peint l’entrĂ©e du pĂ©chĂ© chez l’humain et la sĂ©vĂ©ritĂ© des consĂ©quences de la dĂ©sobĂ©issance de l’homme. Mais derriĂšre les pĂ©chĂ©s de l’homme et les peines qu’ils apportent, il y a la rĂ©vĂ©lation de la grĂące de Dieu. Dieu recherche le pĂ©cheur et lui fournit une couverture pour le pĂ©chĂ©. Il promet un Sauveur Ă  travers qui ce tragique Ă©vĂ©nement sera convertit en triomphe et salut. Le pĂ©chĂ© de l’homme 31-7 Soudainement, le serpent apparut, en verset 1, rudement sans introduction. Il est dit que le serpent est une crĂ©ature de Dieu, donc nous devons considĂ©rer cette crĂ©ature littĂ©ralement. Bien qu’il s’agissait d’un vrai serpent, plus tard nous sommes informĂ©s que la bestiole Ă©tait utilisĂ©e par Satan, qui est dĂ©crit comme un dragon, un serpent ancien 2 Corinthiens 113 ; Apocalypse 129 ; 202. Bien que nous aimerions connaĂźtre les rĂ©ponses aux questions relatives Ă  l’origine du diable, MoĂŻse n’a aucune intention de nous les donner ici. Dieu se fait un devoir de nous dire que nous sommes des pĂ©cheurs. Poursuivre d’autres causes ne servirait qu’à enlever notre responsabilitĂ© du pĂ©chĂ© du foyer de notre attention. Remarquez spĂ©cialement comment Satan fait son approche ici. Il ne vient pas dĂ©guiser comme un athĂ©e, ou quelqu’un qui dĂ©fierait initialement la foi en Dieu d’ Satan peut se manifester en Madalyn Murray O’Hair, mais trĂšs souvent, il se dĂ©guise en ange de lumiĂšre » 2 Corinthiens 1114. Satan, souvent, se tient derriĂšre la chaire, tenant une Bible dans sa main. Les mots que Satan utilisent dans sa question sont significatifs. Le mot Vraiment
 » Verset 1 est couvert d’insinuations. L’effet de cela est SĂ»rement Dieu n’aurait pas pu dire ceci, n’est-ce pas ? » Aussi, le mot Dieu » Dieu vous a dit » verset 1 est intĂ©ressant. MoĂŻse utilisait l’expression l’Eternel Dieu », YahvĂ© Elohim Le Serpent Ă©tait le plus tortueux de tous les animaux des champs que l'Eternel Dieu avait fait.» GenĂšse 31. Mais quand Satan rĂ©fĂšre au Seigneur Dieu, c’était simplement Dieu. Cette omission indique l’attitude rebelle de Satan pour Dieu Tout-Puissant. L’approche initiale de Satan est pour dĂ©cevoir, pas pour nier ; pour crĂ©er des doutes, pas de dĂ©sobĂ©issance. Satan a approchĂ© Eve comme un enquĂȘteur. Il dĂ©forme dĂ©libĂ©rĂ©ment le commandement de Dieu, mais avec le sens d’impliquer, j’ai peut ĂȘtre tors ici, corrigez-moi si je fais une erreur. » Eve n’aurait jamais du commencer la conversation. C’était un renversement complet de la chaine d’autoritĂ© de Dieu. Cette chaine Ă©tait Adam, Eve, crĂ©ature. Adam et Eve devaient appliquer la rĂšgle de Dieu sur Sa crĂ©ation. 126. Eve aurait sans aucun doute rĂ©primandĂ© une telle conversation si ce n’avait pas Ă©tĂ© la maniĂšre dont elle avait Ă©tĂ© commencĂ©e par Satan. Si Satan avait commencĂ© Ă  dĂ©fier la rĂšgle de Dieu ou la foi d’Eve en Lui, son choix en aurait Ă©tĂ© un facile. Mais Satan a reportĂ© Ă  tort l’ordre de Dieu. Il posa la question dans un sens pour qu’il paraisse mal informĂ©, ayant besoin d’ĂȘtre corrigĂ©. Peu de gens peuvent Ă©viter la tentation de dire Ă  d’autres gens qu’ils sont dans l’erreur. Alors, merveilles de merveilles, Eve a commencĂ© Ă  prendre le chemin de la dĂ©sobĂ©issance, en supposant qu’elle dĂ©fendait Dieu. Avez-vous remarquĂ© que Satan n’a pas mentionnĂ© l’arbre de la vie ou l’arbre du choix entre le bien et le mal ? Quelle attaque subtile ! Sa question amĂšne l’arbre interdit au centre des pensĂ©es d’Eve, mais sans jamais le mentionner. C’est elle qui le mentionne. En posant sa question Satan n’a pas seulement engagĂ© le dialogue, mais il a aussi dĂ©tournĂ© les yeux d’Eve des provisions gĂ©nĂ©reuses de Dieu et lui Ă  causer de penser uniquement Ă  ce que Dieu lui a interdit. Satan ne veut pas que nous considĂ©rions la grĂące de Dieu, mais que nous mĂ©ditions sur Ses interdictions. Et c’est exactement ce qui se passe dans l’esprit d’Eve. Eve a rĂ©vĂ©lĂ© son changement d’attitude par quelques faux pas freudiens ». Bien que Dieu ait dit, 
 Mange librement des fruits de tous les arbres du jardin, » 216, Eve a dit, 
 Nous mangeons des fruits des arbres du jardin,» 32. Elle a oubliĂ© tous » et librement », les deux mots qui amplifient la gĂ©nĂ©rositĂ© de Dieu. De mĂȘme, Eve a une impression erronĂ©e de la sĂ©vĂ©ritĂ© de Dieu dans l’interdiction au fruit de l’arbre du choix entre le bien et le mal. Elle l’exprime en ces mots Dieu a dit de ne pas en manger et de ne pas y toucher sinon nous mourrons. » 33. Mais Dieu a dit, 
 De celui-lĂ , n'en mange pas, car le jour oĂč tu en mangeras, tu mourras. » 217. Bien qu’elle exagĂ©rait l’interdiction au point que rien que toucher l’arbre Ă©tait mal, Eve a inconsciemment minimisĂ© le jugement de Dieu en ne disant pas que la mort arriverait le jour mĂȘme de l’offense. En d’autres mots, Eve a amplifiĂ© la sĂ©vĂ©ritĂ© de Dieu, mais a sous-estimĂ© le fait que le jugement serait exĂ©cutĂ© pour sĂ»r et immĂ©diatement. La premiĂšre attaque de Satan sur la femme est celle d’un chercheur religieux, dans un effort de crĂ©e des doutes de la bontĂ© de Dieu et de fixer l’attention d’Eve sur ce qui Ă©tait interdit au lieu de tout ce qui Ă©tait donnĂ© librement. La deuxiĂšme attaque est hardie et osĂ©e. Maintenant au lieu de dĂ©ception et doutes, il y a le dĂ©menti et la diffamation du caractĂšre de Dieu Alors le Serpent dit Ă  la femme Mais pas du tout! Vous ne mourrez pas! » GenĂšse 35. Beaucoup de gens ont essayĂ© de dĂ©terminer prĂ©cisĂ©ment ce que Satan offre dans le verset 5. 
vos yeux s'ouvriront
 » Satan leur assure. En d’autres mots, ils vivent dans un Ă©tat d’imperfection, et d’insuffisance. Mais une fois que le fruit est mangĂ©, ils entreraient dans un niveau d’existence nouveau et plus Ă©levĂ© ils deviendraient comme Dieu. »55 Comme je comprends la revendication de Satan, la phrase est dĂ©libĂ©rĂ©ment Ă©vasive et vague. Cela stimulerait la curiositĂ© d’Eve. De savoir le bien et le mal » pourrait dire savoir Mais comment Eve pourrait-elle saisir les dĂ©tails de l’offre quand elle ne savait pas ce que mal » Ă©tait. Un de mes amis me dit que les femmes sont, par nature, plus curieuse que les hommes. Je ne sais pas si c’est vrai, mais je sais que moi aussi j’ai une curiositĂ© vive. Le mystĂšre de la possibilitĂ© de savoir plus de choses et de vivre Ă  un plus haut niveau invite certainement la spĂ©culation et considĂ©ration. Je trouve une illustration de ce jeu sur la curiositĂ© humaine dans le Livre des Proverbes La Folie est une femme bruyante, elle est sotte et n'y connaĂźt rien. » Elle s'assied Ă  la porte de sa maison, elle place son siĂšge aux points les plus Ă©levĂ©s de la ville, pour interpeller les passants qui vont droit leur chemin. » Qui manque d'expĂ©rience, qu'il vienne par ici! A qui il manque du bon sens, elle dĂ©clare » Les eaux dĂ©robĂ©es sont plus douces, et le pain mangĂ© en secret est savoureux.» Proverbes 913-17 La folie des femmes est elle-mĂȘme naĂŻve et inconsciente, mais elle entraine ses victimes en leur offrant une nouvelle expĂ©rience, et le fait qu’il est illicite apporte plus d’attrait versets 16-17. Ceci est le genre d’offre que Satan a fait Ă  Eve. Satan, je crois, laisse Eve Ă  ce point avec ses pensĂ©es. Ses semences destructives ont Ă©tĂ© plantĂ©es. Bien qu’Eve n’ait pas encore mangĂ© le fruit, elle a dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  tomber. Elle est entrĂ©e en dialogue avec Satan et maintenant elle a des idĂ©es blasphĂ©matoires sur le caractĂšre de Dieu. Elle contemple sĂ©rieusement la dĂ©sobĂ©issance. Le pĂ©chĂ© n’est pas instantanĂ©, mais continu James 113-15, et Eve est en route. Remarquez que l’arbre de la vie n’est pas mĂȘme mentionnĂ© ou considĂ©rĂ©. Dans le jardin, avant mĂȘme qu’Eve n’apparut, il y avait les deux arbres l’arbre de la vie et l’arbre du choix entre le bien et le mal. En apparence, ce n’était pas un choix entre l’un ou l’autre. Elle ne voyait que le fruit interdit. Celui-la seul apparaissait ĂȘtre bon Ă  manger et agrĂ©able aux yeux » verset 6, et bien que le verset 29 nous ait dit que tous les arbres du jardin avaient ces traits en commun. Mais Eve n’avait d’yeux que pour ce qui Ă©tait interdit. Et cet arbre offrait des qualitĂ©s de vie mystĂ©rieuse attractives Ă  la femme. Sur-le-champ, Satan ment en lui assurant qu’elle ne mourra pas, mais il oublie simplement de lui dire les petites lignes fines de sa promesse de ce que le fruit interdit lui offrira. Ayant Ă©tudiĂ© cet arbre pendant quelque temps j’imagine, elle a finalement dĂ©cidĂ© que les bĂ©nĂ©fices Ă©taient trop grands et que les consĂ©quences n’étaient pas raisonnables, par consĂ©quent improbables. A ce moment elle s’empara du fruit et le mangea. On pourrait hocher la tĂȘte Ă  ce qu’a fait Eve, mais on se demande si Adam de mĂȘme sans hĂ©sitation a succombĂ© Ă  l’invitation d’Eve Ă  partager sa dĂ©sobĂ©issance. MoĂŻse utilise 5 Ÿ versets Gen. 31-6a pour dĂ©crire la dĂ©ception et la dĂ©sobĂ©issance d’Eve, mais seulement une part de phrase pour dĂ©crire la chute d’Adam Gen. 3 6b. Pourquoi ? Bien que je ne soit pas aussi dogmatique sur cette possibilitĂ© que j’étais avant, quatre mots de MoĂŻse peuvent nous donner une explication 
 qui Ă©tait avec elle
 » Alors la femme vit que le fruit de l'arbre Ă©tait bon Ă  manger, agrĂ©able aux yeux, et qu'il Ă©tait prĂ©cieux pour ouvrir l'intelligence. Elle prit donc de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi Ă  son mari qui Ă©tait avec elle, et il en mangea.» GenĂšse 36. Est-ce possible qu’Eve n’ait jamais Ă©tĂ© seule avec le serpent ?57 Se pourrait-il que MoĂŻse, par ces quatre mots, 
 qui Ă©tait avec elle
 », nous dit qu’Adam Ă©tait prĂ©sent pendant tout l’évĂ©nement, mais n’a pas dit un mot ? S’il Ă©tait lĂ , Ă©coutant tout et donnant son accord par son silence, il n’est pas surprenant qu’il ait simplement prit le fruit et le mangea quand Eve le lui a offert. C’est quelque chose similaire Ă  ma femme et moi assis dans le salon. Quand la sonnette sonne, ma femme se lĂšve pour aller ouvrir la porte pendant que moi je continue Ă  regarder la tĂ©lĂ©. Je peux entendre ma femme laissant entrer un reprĂ©sentant d’aspirateurs et Ă©coutant avec un intĂ©rĂȘt croissant son baratin publicitaire. Je ne veux pas arrĂȘter de regarder mon programme tĂ©lĂ©, alors je laisse la conversation continuer, laissant mĂȘme ma femme signer un contrat. Si elle avait alors du entrer dans le salon en me disant, Tu dois le signer aussi », cela n’aurait pas Ă©tĂ© choquant si je l’aurais signĂ© sans protester. Par dĂ©faut, j’ai permit Ă  ma femme de prendre une dĂ©cision et j’ai choisi d’ĂȘtre d’accord avec elle. Si Adam n’avait pas Ă©tĂ© prĂ©sent pendant toute la conversation entre le serpent et sa femme, quelqu’un peut encore concevoir comment cela aurait pu arriver. Eve, indĂ©pendamment, aurait pu manger le fruit et se serait hĂątĂ©e d’aller raconter son aventure Ă  son mari. Je peux trĂšs bien imaginer qu’Adam aurait voulu savoir deux choses. PremiĂšrement, il aurait voulu savoir si elle se sentait mieux, par lĂ , manger le fruit a-t-il eu un effet bĂ©nĂ©fique pour elle ? DeuxiĂšmement, il voudrait savoir s’il a eu un effet nocif. AprĂšs tout, Dieu a dit qu’ils mourraient le jour mĂȘme. Si elle avait trouvĂ© le fruit trĂšs agrĂ©able et pas senti d’effet dangereux, Adam aurait Ă©tĂ© certainement enclin Ă  suivre l’exemple de sa femme. Quelle erreur tragique ! Versets 7 et 8 sont particuliĂšrement instructifs, car ils nous enseignent que le pĂ©chĂ© a ses consĂ©quences ainsi que sa punition. Dieu n’a encore prescrit aucune punition pour les pĂ©chĂ©s d’Adam et d’Eve, et cependant les consĂ©quences sont insĂ©parablement couplĂ©es avec le crime. Les consĂ©quences du pĂ©chĂ© mentionnĂ© ici sont le dĂ©shonneur et la sĂ©paration. La nuditĂ© qu’Adam et Eve partageaient sans culpabilitĂ© Ă©tait maintenant une source de dĂ©shonneur. L’innocence douce Ă©tait Ă  prĂ©sent perdue Ă  jamais. Souvenez-vous, il n’y avait personne dans le jardin exceptĂ© eux deux. Mais ils Ă©taient honteux d’ĂȘtre face Ă  face, nus. Non seulement ne pouvaient-ils pas s’affronter comme ils le faisaient auparavant, mais ils redoutaient de voir Dieu. Quand Il est venu les voir dans le jardin, en camarade, ils se sont cachĂ©s de Lui, apeurĂ©s. Dieu a dit qu’ils mourraient le jour qu’ils mangeraient le fruit interdit. Certains sont confus par cette promesse de jugement. Bien que processus de mort physique commença ce jour lĂ , ils ne sont pas morts physiquement. Rappelons-nous que la mort spirituelle est la sĂ©paration de Dieu Ils auront pour chĂątiment une ruine Ă©ternelle, loin de la prĂ©sence du Seigneur et de sa puissance glorieuse » 2 Thessaloniciens 19. N’est-ce pas stupĂ©fiant que la mort spirituelle d’Adam et Eve est arrive immĂ©diatement – par lĂ , il y avait maintenant une sĂ©paration de Dieu. Et cette sĂ©paration n’était pas une imposĂ©e par Dieu ; elle a Ă©tĂ© initiĂ©e par l’homme. Je dois faire une parenthĂšse pour dire que la mort spirituelle d’Adam et de sa femme est la mĂȘme que celle d’aujourd’hui. C’est l’aliĂ©nation de l’homme de Dieu. Et c’est ce que l’homme lui-mĂȘme choisit. C’est son choix. L’enfer est Dieu donnant aux hommes tout ce qu’ils veulent et ce qu’ils mĂ©ritent Apocalypse 165-6. Dieu Cherche, Examine, Et Juge L’Homme 38-21 La sĂ©paration qu’Adam et Eve ont apportĂ©e est ce que Dieu cherche Ă  combler. Dieu a cherchĂ© l’homme dans le jardin. Bien que la question de Satan ait Ă©tĂ© conçue pour provoquer la chute de l’homme, les questions de Dieu cherchent la rĂ©conciliation et la restauration. Remarquez qu’aucune question n’est posĂ©e Ă  propos du serpent. Il n’y a aucune intention de restauration pour Satan. Remarquez aussi l’ordre ici. L’homme a chutĂ© dans cet ordre serpent, Eve, Adam. C’est l’opposĂ© de la chaĂźne de commandement de Dieu. Bien que Dieu questionne dans l’ordre d’autoritĂ© Adam, Eve, serpent, Il juge dans l’ordre de la chute serpent, Eve, Adam. La chute Ă©tait, en partie, le rĂ©sultat de l’inversion de l’ordre de Dieu. Adam est le premier que Dieu cherche avec la question, OĂč es-tu ? » Verset 9. Adam, Ă  contre cƓur a admit son dĂ©shonneur et sa peur, espĂ©rant probablement que Dieu ne le questionnerait pas plus sur cette mĂ©saventure. Mais Dieu approfondit la question, recherchant une admission de mal fait Qui t’a dit que tu Ă©tais nu ? As-tu mangĂ© le fruit de l’arbre dont je t’ai commandĂ© de ne pas manger ? » Verset 11. Renvoyant au moins une partie de la responsabilitĂ© sur le CrĂ©ateur, Adam bafouille, C'est la femme que tu as placĂ© auprĂšs de moi qui m'a donnĂ© du fruit de cet arbre, et j'en ai mangĂ©. » Eve et Dieu, tous les deux, doivent partager la responsabilitĂ© pour la chute, Adam sous-entend. Sa part Ă©tait mentionnĂ©e en dernier et avec aussi peu de dĂ©tails que possible. Et ce sera tout le temps comme ça avec ceux qui sont coupables. On trouve toujours des circonstances attĂ©nuantes. Vous pouvez penser que tout ce que vous faites est bien, mais c'est l'Eternel qui apprĂ©cie vos motivations. » Proverbes 162 Puis Eve est questionnĂ©e, Pourquoi as-tu fait cela ? » Verset 13. Sa rĂ©ponse a Ă©tĂ© un peu diffĂ©rente de celle de son mari C'est le Serpent qui m'a trompĂ©e, rĂ©pondit la femme, et j'en ai mangĂ©. » Verset 13. C’était vrai bien sur. Le serpent l’a déçue 1 TimothĂ©e 214, et elle a mangĂ©. La culpabilitĂ© des deux, bien qu’un effort faible ait Ă©tĂ© fait pour excuser ou au moins diminuer la responsabilitĂ© humaine, a Ă©tĂ© clairement Ă©tablie. Tel doit toujours ĂȘtre le cas, je crois. Avant que la sentence doive ĂȘtre infligĂ©e, le crime doit ĂȘtre prouvĂ© et reconnu. Autrement la punition n’aura pas son effet correctif sur le coupable. Les pĂ©nalitĂ©s sont maintenant prescrites par Dieu, donnĂ© dans l’ordre des Ă©vĂ©nements de la chute. Le Serpent Puni 14-15 Le serpent est le premier et sa sentence Ă©tablie. La crĂ©ature, comme instrument de Satan, est maudite et sujette Ă  une existence d’humiliation, rampant dans la poussiĂšre verset 14. Verset 15 adresse le serpent derriĂšre le serpent, Satan, le dragon mortel Il fut prĂ©cipitĂ©, le grand dragon, le Serpent ancien, qu'on appelle le diable et Satan, celui qui Ă©gare le monde entier
 » Apocalypse 129. Il doit y avoir d’abord une animositĂ© personnelle entre Eve et le serpent Je susciterai l'hostilitĂ© entre toi-mĂȘme et la femme » Verset 15. Une telle animositĂ© est facile Ă  comprendre. Mais cette opposition s’élargira entre ta descendance et sa descendance. » Verset 15. Ici, je crois que Dieu rĂ©fĂšre Ă  la bataille des siĂšcles entre les gens de Dieu et ceux qui suivent le diable Jean 844. Finalement il y a une confrontation personnelle entre la descendance d’Eve58, le Messie, et Satan Celle-ci t'Ă©crasera la tĂȘte, et toi, tu lui Ă©craseras le talon. » Verset 15. Dans cette confrontation Satan sera mortellement blessĂ© pendant que le Messie recevra une blessure douloureuse mais non fatale. Cette prophĂ©tie prĂ©sente si bien la venue de notre Sauveur, Qui renversera les Ă©vĂ©nements de la chute. C’est de cela que Paul Ă©crit en rĂ©trospectif dans le cinquiĂšme chapitre de Romains Et pourtant, la mort a rĂ©gnĂ© depuis Adam jusqu'Ă  MoĂŻse, mĂȘme sur les hommes qui n'avaient pas commis une faute semblable Ă  celle d'Adam - qui est comparable Ă  celui qui devait venir. Mais il y a une diffĂ©rence entre la faute d'Adam et le don gratuit de Dieu! En effet, si la faute d'un seul a eu pour consĂ©quence la mort de beaucoup, Ă  bien plus forte raison la grĂące de Dieu accordĂ©e gratuitement par un seul homme, JĂ©sus-Christ, a surabondĂ© pour beaucoup. Quelle diffĂ©rence aussi entre les consĂ©quences du pĂ©chĂ© d'un seul et le don de Dieu! En effet, le jugement intervenant Ă  cause d'un seul homme a entraĂźnĂ© la condamnation, mais le don de grĂące, intervenant Ă  la suite de nombreuses fautes, a conduit Ă  l'acquittement. Car si, par la faute commise par un seul homme, la mort a rĂ©gnĂ© Ă  cause de ce seul homme, Ă  bien plus forte raison ceux qui reçoivent les trĂ©sors surabondants de la grĂące et le don de la justification rĂ©gneront-ils dans la vie par JĂ©sus-Christ, lui seul. » Romains 514-17 Bien que la prophĂ©tie du verset 15 soit un peu voilĂ©e, il devient de plus en plus Ă©vident dans la lumiĂšre des rĂ©vĂ©lations suivantes. C’est une petite surprise d’apprendre que les IsraĂ©lites, en accordance avec le Targum, regardaient ce passage comme La PĂ©nalitĂ© de la Femme v. 16 Il est tout a fait normal, puisque Satan a attaquĂ© l’humain par la femme, que Dieu amĂšne le salut de l’homme et la destruction de Satan par elle. Cela a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© Ă  Satan dans le verset 15. Chaque enfant naĂźt d’une femme a du inquiĂ©ter Satan. Puisque le salut viendrait par la naissance d’un enfant, cela ne serait pas un processus sans douleur. La sentence de la femme arrive au centre de son existence, avec la naissance de ses enfants. Mais au milieu des douleurs de l’accouchement, elle saurait que le but de Dieu pour elle Ă©tait en train de se rĂ©aliser, et que, peut-ĂȘtre, le Messie pourrait ĂȘtre son enfant. En plus des douleurs de l’accouchement, la relation de la femme et de son mari est dĂ©crite. Adam aurait du mener et Eve aurait du suivre. Mais cela n’a pas Ă©tĂ© le cas dans la chute. Alors, depuis ce temps lĂ  les femmes doivent ĂȘtre dominĂ©es par les hommes Ton dĂ©sir se portera vers ton mari, mais lui te dominera. » Verset 16. Plusieurs choses doivent ĂȘtre dites concernant ce sort. PremiĂšrement, c’est un sort qui est pour toutes les femmes, pas seulement Eve. Comme toutes les femmes doivent partager les douleurs d’accouchement, elles doivent aussi ĂȘtre exposĂ©es Ă  l’autoritĂ© de leurs maris. Cela n’implique en aucun cas une infĂ©rioritĂ© de la part des femmes. Cela ne justifie pas non plus les restrictions du droit de vote ou le refus de l’égalitĂ© des payes, etc. Pour ceux qui refusent de se soumettre Ă  l’enseignement de la Bible concernant le rĂŽle des femmes dans l’église – que les femmes ne doivent pas mener ou enseigner les hommes, ou ne peuvent pas mĂȘme parler publiquement 1 Corinthiens 1433-36 ; 1 TimothĂ©e 29-15 – laissez moi vous dire ceci. Le rĂŽle des femmes dans l’église et dans le mariage n’est pas limitĂ© aux instructions de Paul, ou n’est pas non plus Ă  ĂȘtre vu comme se rapportant au contexte immoral de Corinthe. C’est une doctrine biblique, qui a ses origines dans le troisiĂšme chapitre de GenĂšse. C’est pourquoi Paul a Ă©crit, que les femmes n'interviennent pas dans les assemblĂ©es; car il ne leur est pas permis de se prononcer. Qu'elles sachent se tenir dans la soumission comme le recommande aussi la Loi » 1 Corinthiens 1434. A ces hommes et ces femmes qui veulent nĂ©gliger l’instruction de Dieu, je dois dire, que c’est prĂ©cisĂ©ment ce que Satan dĂ©sire. Juste comme il a attire l’attention d’Eve sur la restriction de l’un des arbres, il veut que les femmes mĂ©ditent sur les restrictions placĂ©es sur les femmes d’aujourd’hui. DĂ©barrassez-vous de vos chaĂźnes » il Satan dit, Trouvez votre satisfaction. » Dieu vous empĂȘche d’atteindre ce qu’il y a de mieux » il murmure. Quel mensonge ! Dieu rĂšgne avec ses raisons, que nous les comprenions ou pas. Pour les hommes, je me dĂ©pĂȘche d’ajouter que ce verset et l’enseignement sur le rĂŽle des femmes n’est pas la preuve de la supĂ©rioritĂ© masculine ou la raison pour quelques maniĂšres de dictature dans le mariage. Nous devons conduire par amour. Notre direction est d’ĂȘtre Ă  notre propre sacrifice personnel, cherchant ce qu’il y a de meilleur pour notre femme EphĂ©siens 525. La direction biblique est copiĂ©e sur celle de notre Seigneur Phillipiens 21-8. La Punition des Hommes 17-20 Juste comme la punition d’Eve se rapportait au centre de sa vie, c’est le cas avec Adam. Il a Ă©tĂ© placĂ© dans le jardin, maintenant il devra gagner sa vie de la terre Ă  la sueur de ton front » verset 17-19. Vous remarquerez que pendant que le serpent est maudit, ce n’est qu’uniquement le terrain qui n’est maudit ici, pas Adam ou Eve. Dieu a maudit Satan car ce n’est pas son intention de le rĂ©habiliter ou de le pardonner. Mais dĂ©jĂ  le but de Dieu de sauver les hommes a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© verset 15. Adam n’aura pas seulement Ă  combattre la terre pour vivre, il devra Ă©ventuellement redevenir poussiĂšre. La mort spirituelle est dĂ©jĂ  arrivĂ©e versets 7-8. La mort physique a commencĂ©. Hormis la vie que Dieu nous donne, l’homme retourner doucement, trĂšs doucement Ă  son Ă©tat original – la poussiĂšre 27. La rĂ©ponse d’Adam Ă  la pĂ©nalitĂ© et la promesse de Dieu est rĂ©vĂ©lĂ©e dans le verset 20 L'homme nomma sa femme Eve Vie parce qu'elle est la mĂšre de toute vie humaine. » Je crois que cet acte rĂ©vĂšle une foi simple de la part d’Adam. Il accepte sa culpabilitĂ© et sa punition, mais se concentre sur la promesse de Dieu qu’à travers les descendants de la femme, le Sauveur viendrait. Le salut d’Eve autant que le nĂŽtre !!! viendra par sa submissivitĂ© Ă  son mari et Ă  travers le fait d’avoir des enfants. Le fait qu’Adam ait nommĂ© sa femme Eve, qui veut dire Vivant » ou Vie » montre que la vie viendra par Eve. Dieu n’est pas un Dieu de pĂ©nalitĂ©s, mais de provisions gracieuses. Ainsi, Il a fait des vĂȘtements pour Adam et sa femme de peaux d’animaux pour couvrir leur nuditĂ©. Une prophĂ©tie voilĂ©e de rĂ©demption par l’effusion de sang n’est pas, Ă  mon avis, un abus de ce verset. Une PitiĂ© SĂ©vĂšre 322-24 La promesse de Satan est, d’une façon Ă©quivoque, devenue vraie. Adam et Eve sont, dans un sens, devenu comme Dieu en ce qui concerne le savoir du bien et du mal verset 22. Mais il y a une grande diffĂ©rence ainsi qu’une similaritĂ©. Les deux, homme et Dieu savent le bien et le mal, mais dans un sens immensĂ©ment diffĂ©rent. La diffĂ©rence peut ĂȘtre illustrĂ©e de cette façon. Un docteur peut connaĂźtre le cancer par vertu de son Ă©ducation et expĂ©rience comme docteur. Par lĂ , il a lu Ă  propos du cancer, entendu des lectures sur le cancer, et l’a vu chez ses patients. A patient, peut aussi connaĂźtre le cancer, mais comme victime. Bien que tous les deux connaissent le cancer, le patient voudrait n’en avoir jamais entendu parlĂ©. C’est le genre de connaissance qu’Adam et Eve sont venus Ă  possĂ©der. Dieu a promit que le salut viendrait en temps voulu par la naissance du Messie, Qui dĂ©truirait Satan. Adam et Eve pouvaient ĂȘtre tentĂ©s de gagner la vie Ă©ternelle en mangeant le fruit de l’arbre de la vie. Ils ont choisi la connaissance au lieu de la vie. Maintenant, comme les israĂ©lites ont essayĂ© trop tard de possĂ©der Canaan Nombres 1439-45, l’homme tombĂ© pouvait essayer de gagner la vie par l’arbre de la vie dans le jardin. Il semblerai que si Adam et Eve avaient mangĂ© le fruit de l’arbre de la vie, ils auraient vĂ©cu Ă©ternellement verset 22. C’est pour cette raison que Dieu les a renvoyĂ©s du jardin verset 23. Dans le verset 24, le renvoi » des deux est plus dramatiquement appelĂ© chassĂ©s ». PostĂ©s Ă  l’entrĂ©e du jardin, sont les ChĂ©rubins ainsi qu’une Ă©pĂ©e flamboyante. Quelle cruautĂ© et sĂ©vĂ©ritĂ© » certains seraient tentĂ©s de protester. Dans le jargon lĂ©gal d’aujourd’hui, il serait probablement traduit punition cruelle et inhabituelle ». Mais rĂ©flĂ©chissez un moment, avant de parler inconsidĂ©rĂ©ment. Que se serait-il passĂ© si Dieu n’avait pas chassĂ© ce couple du jardin et interdit leur retour ? Je peux vous rĂ©pondre en un mot – l’enfer. L’enfer est de donner aux hommes, Ă  la fois, ce qu’ils veulent et ce qu’ils mĂ©ritent Apocalypse 16 6 Ă©ternellement. L’enfer est de passer l’éternitĂ© dans le peche, sĂ©parĂ© de Dieu Ils auront pour chĂątiment une ruine Ă©ternelle, loin de la prĂ©sence du Seigneur et de sa puissance glorieuse » 2 Thessaloniens 19. Dieu Ă©tait clĂ©ment et gracieux quand Il a chassĂ© Adam et Eve du jardin. Il les a protĂ©gĂ©s d’une punition Ă©ternelle. Leur salut arriverait en un moment, mais en temps voulu, pas facilement, mais douloureusement – il viendrait. Ils doivent Lui faire confiance qu’Il les dĂ©livrera. Conclusion Je ne peux pas m’empĂȘcher de penser aux mots de Paul quand je lis ce chapitre, ConsidĂšre donc, Ă  la fois, la bontĂ© et la sĂ©vĂ©ritĂ© de Dieu » Romains 1122. Il y a le pĂ©chĂ©, et il y a le jugement. Mais le chapitre est entrelacĂ© de GrĂące. Dieu cherche les pĂ©cheurs. Il les condamne aussi, mais avec une promesse de salut Ă  venir. Et en les gardant de l’enfer sur la terre, Il leur fournit une couverture pour l’instant et une rĂ©demption complĂšte en temps voulu. Quel Sauveur ! Avant que nous nous concentrions sur l’application de ce chapitre sur nos propres vies, considĂ©rons pour un moment ce que ce passage voudrait dire aux gens du temps de Moise. Ils avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s d’Egypte et avaient dĂ©jĂ  reçu la Loi. Ils n’étaient pas encore entrĂ©s sur la terre promise. Le but des Livres de MoĂŻse qui inclus GenĂšse est donnĂ© dans DeutĂ©ronome, chapitre 31 Lorsque MoĂŻse eut fini de transcrire dans un livre toutes les paroles de cette Loi dans leur intĂ©gralitĂ©, il donna cet ordre aux lĂ©vites chargĂ©s de porter le coffre de l'alliance de l'Eternel -Prenez ce livre de la Loi et dĂ©posez-le Ă  cĂŽtĂ© du coffre de l'alliance de l'Eternel votre Dieu. Il y restera pour servir de tĂ©moin contre le peuple d'IsraĂ«l. En effet, je sais que vous ĂȘtes indociles et rebelles. Si aujourd'hui, alors que je suis encore en vie au milieu de vous, vous vous rĂ©voltez contre l'Eternel, combien plus le ferez-vous aprĂšs ma mort! Maintenant, rassemblez autour de moi tous les responsables de vos tribus et vos responsables, je leur communiquerai les paroles de ce cantique et je prendrai le ciel et la terre Ă  tĂ©moin contre eux. Je sais, en effet, qu'aprĂšs ma mort vous ne manquerez pas de vous corrompre et de vous dĂ©tourner du chemin que je vous ai prescrit. Alors le malheur fondra sur vous dans l'avenir, parce que vous aurez fait ce que l'Eternel considĂšre comme mal et que vous aurez provoquĂ© sa colĂšre par vos actes. » DeutĂ©ronome 3124-29. Dans beaucoup d’aspects, Eden Ă©tait un genre de terre promise et Canaan Ă©tait l’opposĂ©. Canaan, comme le Paradis, Ă©tait un endroit de beautĂ© et d’abondance, un pays ruisselant de lait et de miel » DeutĂ©ronome 3120. IsraĂ«l Ă©prouverait bĂ©nĂ©diction et prospĂ©ritĂ© aussi longtemps qu’ils seraient obĂ©issants Ă  la Parole de Dieu Deut. 281-4. Si les lois de Dieu Ă©taient mises de cotĂ©, ils Ă©prouveraient tribulations, dĂ©faites, pauvretĂ©, et seraient chassĂ© du pays 28 15-68. En effet, Canaan Ă©tait une opportunitĂ© pour IsraĂ«l de faire l’expĂ©rience, Ă  un degrĂ© limitĂ©, des bĂ©nĂ©dictions d’Eden. Ici, comme Ă  Eden, le peuple de Dieu devait prendre une dĂ©cision Voyez, je place aujourd'hui devant vous, d'un cĂŽtĂ©, la vie et le bonheur, de l'autre, la mort et le malheur » Deut. 3015. Le chapitre trois de GenĂšse est loin de l’histoire simple ou acadĂ©mique. C’était un mot d’avertissement. Ce qui est arrivĂ© Ă  Eden, arriverait encore Ă  Canaan Deut. 3116. Ils seraient tentĂ©s de dĂ©sobĂ©ir, juste comme Adam et Eve l’ont Ă©tĂ©. Une considĂ©ration sĂ©rieuse de ce chapitre et ses implications Ă©tait essentielle pour le futur d’IsraĂ«l. Le chapitre est aussi clairement prophĂ©tique, car IsraĂ«l a dĂ©sobĂ©i et a choisi le chemin de la mort, comme le premier couple dans le jardin. Comme Adam et Eve ont Ă©tĂ© chassĂ©s du jardin, IsraĂ«l a Ă©tĂ© chassĂ© du pays. Mais il y a aussi l’espoir, car Dieu a promit un rĂ©dempteur, Qui serait naĂźt d’une femme Gen. 315. Dieu corrigerait IsraĂ«l et le ramĂšnerait dans le pays Deut. 301. MĂȘme aprĂšs ça, IsraĂ«l ne sera pas fidĂšle Ă  son Dieu. Elle doit compter sur le Messie de GenĂšse 315 pour lui apporter sa restauration finale et permanente. L’histoire d’IsraĂ«l est rĂ©sumĂ©e sommairement dans GenĂšse 3. Pour nous il y a beaucoup d’applications. Nous ne devons pas ignorer les intentions de Satan 2 Corinthiens 211. La maniĂšre de tentation est rĂ©pĂ©tĂ©e dans le tĂ©moignage de notre Seigneur dans le dĂ©sert Matthieu 4 1-11’Luke41-12. Et de la mĂȘme façon, il continuera Ă  nous tenter aujourd’hui. Le chapitre trois de GenĂšse est vital pour les ChrĂ©tiens aujourd’hui car lui seul explique les choses comme elles sont. Notre monde est un mĂ©lange de beautĂ© et de saloperie, de charme et de ce qui est laid. La beautĂ© qui reste est l’évidence de la bontĂ© et de la grandeur de Dieu Qui a crĂ©e toutes choses Romains 118. La laideur est l’évidence de la nature pĂ©cheresse de l’homme Romains 818-25. Ce que je peux dire c’est que l’état actuel de la crĂ©ation de Dieu Ă©tait un des Ă©lĂ©ments dĂ©cisifs dans la traversĂ©e de l’orthodoxie de Darwin au doute et de reniement. Il n’a pas regardĂ© le bon ordre de la crĂ©ation et s’est dit, Oh, ça pourrait peut-ĂȘtre marcher avec de la chance ». Au lieu, il regarda la cruautĂ© et laideur et conclut, Comment un Dieu si bon, si puissant peut ĂȘtre responsable pour ça ? » La rĂ©ponse, bien sur, est trouvĂ©e dans ce texte du chapitre trois de GenĂšse le pĂ©chĂ© de l’homme a mis la crĂ©ation sens dessus dessous. La seule solution est pour Dieu de faire quelque chose pour apporter la rĂ©demption et restauration. Cela a Ă©tĂ© accomplit par JĂ©sus Christ. L’amende des pĂ©chĂ©s de l’homme a Ă©tĂ© portĂ©e par Lui. Les consĂ©quences des pĂ©chĂ©s d’Adam n’ont pas Ă  nous dĂ©truire. Le choix qui nous est donnĂ© est cela voulons-nous ĂȘtre unis avec le premier Adam ou le dernier ? Avec le premier Adam, nous sommes des pĂ©cheurs accomplit et subirons la mort physique et spirituelle. Avec le dernier, nous devenons des crĂ©atures nouvelles, avec la vie Ă©ternelle physique et spirituelle. Dieu n’a pas mit deux arbres devant nous, mais deux hommes Adam et Christ. Nous devons dĂ©cider avec qui nous voulons nous identifier. Dans un de deux repose notre futur Ă©ternel. Nous pouvons apprendre beaucoup de choses ici Ă  propos du pĂ©chĂ©. Essentiellement, pĂ©chĂ© est dĂ©sobĂ©issance. Remarquez que le pĂ©chĂ© initial ne semblait pas trĂšs sĂ©rieux. On pourrait penser que c’était une chose sans importance. La gravitĂ© du pĂ©chĂ© peut ĂȘtre vue dans deux faits importants, qui sont clair dans le texte. PremiĂšrement, le pĂ©chĂ© est sĂ©rieux Ă  cause de ses racines. Le fait de manger le fruit interdit n’était pas l’essence du pĂ©chĂ©, mais simplement son expression. Il n’est pas la source du pĂ©chĂ©, mais son symbole. Prendre de ce fruit est similaire Ă  prendre la communion, le pain et le vin, de la table du Seigneur, c’est Ă  dire, voulant dire quelque chose bien plus important et profond. La racine du pĂ©chĂ© d’Adam et d’Eve Ă©tait la rĂ©bellion, l’incrĂ©dulitĂ©, et l’ingratitude. Leur acte Ă©tait un choix dĂ©libĂ©rĂ© de dĂ©sobĂ©ir une instruction claire de Dieu. Il a refusĂ© d’accepter la reconnaissance les bonnes choses comme venant de Dieu et aussi a refusĂ© d’accepter la seule interdiction comme Ă©tant une chose pour leur bien-ĂȘtre. Le pire de tout, ils ont vu Dieu comme Ă©tant le diable, avare et menacant, comme Satan L’avait dĂ©peint. DeuxiĂšmement, le pĂ©chĂ© est sĂ©rieux Ă  cause de ses fruits. Adam et Eve n’ont pas Ă©prouvĂ© un niveau d’existence plus Ă©levĂ©, mais dĂ©shonneur et culpabilitĂ©. Cela ne leur a rien donnĂ© de plus Ă  profiter, mais ça a gĂątĂ© ce qu’ils avaient Ă©prouvĂ© auparavant sans honte. Et pire encore, ça a provoquĂ© la ruine d’une race entiĂšre ? Les dĂ©buts des effets de la chute sont vus dans le reste de la Bible. Nous voyons les rĂ©sultats de ce pĂ©chĂ© aujourd’hui, dans nos vies et dans notre sociĂ©tĂ©. Le rĂ©sultat du pĂ©chĂ© est le jugement. Ce jugement est Ă  la fois maintenant et futur Romans 126-27. Laissez moi vous dire, mes amis, que Satan amplifie toujours les plaisirs de maintenant du pĂ©chĂ© tout en nous empĂȘchant nos esprits d’en voir les consĂ©quences. Le pĂ©chĂ© ne vaut jamais le prix qu’on doit payer. C’est comme les tours de manĂšge Ă  la foire le tour est court et le prix est cher – extrĂȘmement cher. Mais ne nous concentrons pas sur les pĂ©chĂ©s d’Adam et Eve. Nous ne devrions pas ĂȘtre choquĂ©s d’apprendre que les tentations sons les mĂȘme pour les hommes d’aujourd’hui qu’elles Ă©taient dans le jardin. Et les pĂ©chĂ©s sont aussi les mĂȘmes. Les Champs-ÉlysĂ©es ont prit la cause du diable. Les publicitĂ©s nous exhortent d’oublier toutes les bĂ©nĂ©dictions que nous avons et de nous concentrer sur ce que nous ne possĂ©dons pas. Elles suggĂšrent que nous ne pouvons pas profiter de la vie totalement sans certains produits. Par exemple, on nous dit, Coca Cola ajoute Ă  la vie ». Non, pas du tout ; il pourrit simplement vos dents. Et puis, on nous exhorte de ne pas considĂ©rer le prix ou les consĂ©quences, de nous satisfaire avec cette autre chose dont nous ne pouvons vivre sans. On peut la mettre sur la Mastercard. » Je suspecte qu’il y a un petit sourire qui se forme sur votre visage. Vous pourriez supposer que je vais un peu loin. ConsidĂ©rez ce que l’apĂŽtre Paul nous dit Ă  propos des vĂ©ritĂ©s du Nouveau Testament, Car il ne faut pas que vous ignoriez ceci, frĂšres aprĂšs leur sortie d'Egypte, nos ancĂȘtres ont tous marchĂ© sous la conduite de la nuĂ©e, ils ont tous traversĂ© la mer, ils ont donc tous, en quelque sorte, Ă©tĂ© baptisĂ©s pour suivre ; en MoĂŻse» dans la nuĂ©e et dans la mer. Ils ont tous mangĂ© une mĂȘme nourriture spirituelle. Ils ont tous bu la mĂȘme boisson spirituelle, car ils buvaient de l'eau jaillie d'un rocher spirituel qui les accompagnait; et ce rocher n'Ă©tait autre que le Christ lui-mĂȘme. MalgrĂ© tout cela, la plupart d'entre eux ne furent pas agréés par Dieu, puisqu'ils pĂ©rirent dans le dĂ©sert. Tous ces faits nous servent d'exemples pour nous avertir de ne pas tolĂ©rer en nous de mauvais dĂ©sirs comme ceux auxquels ils ont succombĂ©. Ne soyez pas idolĂątres comme certains d'entre eux l'ont Ă©tĂ©, selon ce que rapporte l'Ecriture Le peuple s'assit pour manger et pour boire, puis ils se levĂšrent tous pour se divertir. Ne nous laissons pas entraĂźner Ă  l'immoralitĂ© sexuelle comme firent certains d'entre eux et, en un seul jour, il mourut vingt-trois mille personnes. N'essayons pas de forcer la main au Christ, comme le firent certains d'entre eux qui, pour cela, pĂ©rirent sous la morsure des serpents. Ne vous plaignez pas de votre sort, comme certains d'entre eux, qui tombĂšrent sous les coups de l'ange exterminateur. » 1 Corinthiens 101-6 Ce qui a gardĂ© Adam et Eve de la bontĂ© Ă©ternelle Ă©tait le dĂ©sir d’avoir du plaisir aux coĂ»ts de l’incrĂ©dulitĂ© et de la dĂ©sobĂ©issance. Paul Ă©crit que cela a Ă©tĂ© aussi le cas avec IsraĂ«l 1 Corinthiens 101-5. Les mĂȘmes tentations nous font face aujourd’hui, mais Dieu nous a donnĂ© tous les moyens nĂ©cessaires pour avoir la victoire. Quels sont ces moyens ? 1 Nous devons comprendre que les reniements se passer de quelque chose, interdictions viennent de la main d’un bon et tendre Dieu L'Eternel accorde bienveillance et gloire, Il ne refuse aucun bien Ă  ceux qui cheminent dans l'intĂ©gritĂ©. » Psaumes 84 12 2 Nous devons rĂ©aliser que les reniements sont des Ă©preuves pour notre foi et obĂ©issances N'oublie jamais tout le chemin que l'Eternel ton Dieu t'a fait parcourir pendant ces quarante ans dans le dĂ©sert afin de te faire connaĂźtre la pauvretĂ© pour t'Ă©prouver. Il a agi ainsi pour dĂ©couvrir tes vĂ©ritables dispositions intĂ©rieures et savoir si tu allais, ou non, obĂ©ir Ă  ses commandements. Oui, il t'a fait connaĂźtre la pauvretĂ© et la faim, et il t'a nourri avec cette manne que tu ne connaissais pas et que tes ancĂȘtres n'avaient pas connue. De cette maniĂšre, il voulait t'apprendre que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais aussi de toute parole prononcĂ©e par l'Eternel. Le vĂȘtement que tu portais ne s'est pas usĂ© sur toi et tes pieds ne se sont pas enflĂ©s pendant ces quarante ans. Ainsi, en y rĂ©flĂ©chissant, tu reconnaĂźtras que l'Eternel ton Dieu fait ton Ă©ducation comme un pĂšre Ă©duque son enfant. » DeutĂ©ronome 8 2-5 Faire sans n’est pas Dieu nous empĂȘchant de profiter de la vie, mais nous prĂ©parant pour elle Par la foi MoĂŻse, quand il eut grandi, refusa d’ĂȘtre appelĂ© le fils de la fille du pharaon ; choisissant de supporter le mauvais traitement avec le peuple de Dieu, plutĂŽt que de profiter des plaisirs du peche ; considĂ©rant la honte du Christ plus grande richesse que les trĂ©sors d’Egypte ; car il voulait atteindre la rĂ©compense Heb. 1124-26 ; Deut. 86. 3 Quand nous sommes gardĂ©s de ces choses, que nous pensons nous voulons, nous devons faire attention de ne pas mĂ©diter sur la chose qui nous est interdite, mais de mĂ©diter sur ce qui nous est gracieusement donnĂ©, et par Qui. Alors nous devons faire ce que nous savons est la volontĂ© de Dieu. Vous exterminerez totalement pour les vouer Ă  l'Eternel les Hittites, les AmorĂ©ens, les CananĂ©ens, les PhĂ©rĂ©ziens, les HĂ©viens et les Yebousiens, comme l'Eternel votre Dieu vous l'a ordonnĂ©, afin qu'ils ne vous apprennent pas Ă  imiter les pratiques abominables auxquelles ils se livrent en l'honneur de leurs dieux, et par lesquelles vous pĂ©cheriez contre l'Eternel votre Dieu. » Deut. 20 17-18 Ne vous mettez en souci pour rien, mais, en toute chose, exposez vos besoins Ă  Dieu. Adressez-lui vos priĂšres et vos requĂȘtes, en lui disant aussi votre reconnaissance. Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu'on peut concevoir, gardera votre cƓur et votre pensĂ©e sous la protection de JĂ©sus-Christ. Enfin, frĂšres, nourrissez vos pensĂ©es de tout ce qui est vrai, noble, juste, pur, digne d'amour ou d'approbation, de tout ce qui mĂ©rite respect et louange. Ce que vous avez appris et reçu de moi, ce que vous m'avez entendu dire et vu faire, mettez-le en pratique. Alors le Dieu qui donne la paix sera avec vous. » Philippiens 46-9 Presque chaque jour nous nous trouvons en train de rĂ©pĂ©ter les pĂ©chĂ©s d’Adam et d’Eve. Nous mĂ©ditons sur ce qui nous est interdit d’avoir. Nous commençons Ă  nous mĂ©fier de la bontĂ© de Dieu et de Sa courtoisie envers nous. On se fait du souci Ă  propos de choses qui n’ont pas d’importance. Et souvent, avec incrĂ©dulitĂ©, nous prenons les choses entre nos propres mains. Que Dieu nous donne le pouvoir de Le louer pour ces choses qu’Il nous interdit et de se fier a Lui pour ces choses dont nous avons besoin et qu’Il promet de nous fournir. 54 I like the way Helmut Thielicke puts this “The overture of this dialogue is thoroughly pious, and the serpent introduces himself as a completely serious and religious beast. He does not say “I am an atheistic monster and now I am going to take your paradise, your innocence and loyalty, and turn it all upside down.” Instead he says “Children, today we’re going to talk about religion, we’re going to discuss the ultimate things.” How the World Began Philadelphia Fortress Press, 1961, p. 124. 55 Some point out that God’ like God”, in verse 5, is the name Elohim, which is plural. They suggest that we should translate it, “You shall be like gods.” Such a possibility, while grammatically permissible, does not seem worthy of consideration. The same word Elohim is found in the first part of verse 5, where God is referred to. 56 6 “So far as knowledge of good and evil is concerned, one must remember that the Hebrew yd’ to know’ never signifies purely intellectual knowing, but in a much wider sense an experiencing,’ a becoming acquainted with,’ even an ability.’ To know in the ancient world is always to be able as well’ Wellhaussen. And secondly, good and evil’ may not be limited only to the moral realm. To speak neither good nor evil’ means to say nothing Gen 2 Sam to do neither good nor evil means to do nothing Zeph 112; to know neither good nor evil said of children or old people means to understand nothing yet or any longer Deut 139; 2 Sam. 1935 f. “Good and evil” is therefore a formal way of saying what we mean by our colorless everything’; and here too one must take in its meaning as far as possible.” Gerhard Von Rad, Genesis Philadelphia Westminster Press, 1961, pp. 86-87. 57 “She partakes of the fruit, she gives to her husband, and he eats also. Someone may ask Where was Adam all the time?’ The Bible does not tell us. I assume he was present there, because she gave the fruit to him her husband was with her.’ More we cannot say for the simple reason that the Bible does not say more.” E. J. Young, In the Beginning Carlisle, Pennsylvania The Banner of Truth Trust, 1976, p. 102. 58 The word seed zera can be used collectively as well as individually cf. Genesis 425; I Samuel 111; II Samuel 712. Here in Genesis 315 it is used in both senses, I believe. Kidner states, “The latter, like the seed of Abraham, is both collective cf. Rom 1620 and, in the crucial struggle, individual cf. Gal 316, since Jesus as the last Adam summed up mankind in Himself.” Derek Kidner, Genesis Chicago Inter-Varsity Press, 1967, p. 71. 59 H. C. Leupold, Exposition of Genesis Grand Rapids Baker Book House, 1942, I, p. 170.
Laseconde faute de David est plus grave, plus tragique. C’est l’histoire de son amour pour BethsabĂ©e. Je la rĂ©sume rapidement : David, arpentant les toits de la maison royale, y voit une femme trĂšs belle en train de se baigner (II Samuel 11,2). C'est la femme d'Urie, un guerrier que tout le monde apprĂ©cie. Son nom signifie : “la Les larmes de la pĂ©cheresse obtiennent le pardon Luc 7, 36-50Chers frĂšres et sƓurs, bonjour !Aujourd’hui nous voulons nous arrĂȘter sur un aspect de la misĂ©ricorde que le passage de l’Évangile-de-Luc, que nous venons d’écouter, illustre trĂšs bien. Il s’agit d’un fait qui est arrivĂ© Ă  JĂ©sus alors qu’il Ă©tait invitĂ© chez un pharisien prĂ©nommĂ© Simon. Ce dernier avait tenu Ă  accueillir JĂ©sus chez lui car il avait entendu dire du bien de lui comme d’un grand prophĂšte. Et tandis qu’ils Ă©taient assis Ă  table, une femme, connue en ville par tous comme Ă©tant une pĂ©cheresse, entra. Sans dire un mot, elle tomba aux pieds de JĂ©sus et Ă©clata en sanglots ; ses larmes arrosĂšrent les pieds de JĂ©sus et elle les essuya avec ses cheveux, puis les couvrit de baisers, les oignit avec une huile de parfum qu’elle avait diffĂ©rence est mise en Ă©vidence entre les deux personnages d’un cĂŽtĂ© Simon, le serviteur zĂ©lĂ© de la loi, de l’autre la femme pĂ©cheresse anonyme. Tandis que le premier juge les autres selon les apparences, la seconde exprime avec ses gestes la sincĂ©ritĂ© de son cƓur. Simon, bien qu’il ait invitĂ© JĂ©sus, ne veut pas se compromettre ni entraĂźner sa vie dans celle du MaĂźtre ; la femme, en revanche, s’adonne pleinement Ă  lui avec amour et pharisien ne conçoit pas que JĂ©sus puisse se laisser “contaminer” par les pĂ©cheurs. Il pense que, s’il Ă©tait rĂ©ellement un prophĂšte, il devrait les reconnaĂźtre et les tenir Ă©loignĂ©s pour ne pas ĂȘtre tĂąchĂ©, comme s’ils Ă©taient des lĂ©preux. Cette attitude est caractĂ©ristique d’une certaine façon d’entrevoir la religion, et alimentĂ©e par le fait que Dieu et le pĂ©chĂ© sont radicalement opposĂ©s. Mais la parole de Dieu nous enseigne Ă  distinguer entre le pĂ©chĂ© et le pĂ©cheur il ne faut pas faire de compromis avec le pĂ©chĂ©, alors que les pĂ©cheurs – c’est-Ă -dire nous tous ! – nous sommes comme des malades, qui doivent ĂȘtre soignĂ©s, et pour les soigner il faut que le mĂ©decin s’approche d’eux, les ausculte et les touche. Et naturellement le malade doit, pour ĂȘtre guĂ©ri, reconnaĂźtre avoir besoin du mĂ©decin !Entre le pharisien et la femme pĂ©cheresse, JĂ©sus prend position pour cette derniĂšre. JĂ©sus, libre de tout prĂ©jugĂ© qui empĂȘche la manifestation de la misĂ©ricorde, la laisse faire. Lui, le Saint de Dieu, se laisse toucher par elle sans craindre d’ĂȘtre contaminĂ©. JĂ©sus est libre, parce qu’il est proche de Dieu qui est PĂšre misĂ©ricordieux. Cette proximitĂ© donne Ă  JĂ©sus la libertĂ©. C’est parce qu’il entre en relation avec elle, que JĂ©sus met fin Ă  cette condition d’isolement Ă  laquelle le jugement sans pitiĂ© du pharisien et de ses concitoyens – qui l’exploitaient – la condamnait. Tes pĂ©chĂ©s sont remis » v. 48. La femme peut dĂ©sormais aller “en paix”. Le Seigneur a vu la sincĂ©ritĂ© de sa foi et de sa conversion ; ainsi, devant tout le monde, il proclame Ta foi t’a sauvĂ©e » v. 50. D’un cĂŽtĂ©, l’hypocrisie du docteur de la loi, de l’autre la sincĂ©ritĂ©, l’humilitĂ© et la foi de la sommes tous pĂ©cheurs, mais de nombreuses fois, nous tombons dans la tentation de l’hypocrisie, de se croire meilleurs que les autres et nous disons “Regarde ton pĂ©chĂ©â€Šâ€. Nous tous devons regarder, au contraire, notre pĂ©chĂ©, nos chutes, nos fautes et regarder vers le Seigneur. Voici la voie du salut le rapport entre le “moi” pĂ©cheur et le Seigneur. Si, moi, je me considĂšre juste, ce rapport de salut ne se donne ce moment, une stupĂ©faction, plus grande encore, saisit tous les invitĂ©s Qui est-il celui-lĂ  qui va jusqu’à remettre les pĂ©chĂ©s ? » v. 49. JĂ©sus ne donne pas une rĂ©ponse explicite, mais la conversion de la pĂ©cheresse s’accomplit devant les yeux de tous et fait resplendir en lui la puissance de la misĂ©ricorde de Dieu, capable de transformer les femme pĂ©cheresse nous enseigne le lien qui existe entre foi, amour et reconnaissance. Ses pĂ©chĂ©s, ses nombreux pĂ©chĂ©s » lui ont Ă©tĂ© remis parce qu’elle a montrĂ© beaucoup d’amour ; mais celui Ă  qui on remet peu montre peu d’amour » v. 47. Simon, lui-mĂȘme, doit admettre que celui qui aime le plus est celui Ă  qui a Ă©tĂ© remis le plus. Dieu nous a placĂ©s, tous, dans le mĂȘme mystĂšre de misĂ©ricorde ; et c’est Ă  partir de cet amour, qui nous prĂ©cĂšde toujours, que nous apprenons Ă  aimer. Comme le rappelle saint Paul En Christ nous trouvons la rĂ©demption, par son sang, la rĂ©mission des fautes, selon la richesse de sa grĂące, qu’il nous a prodiguĂ©e, en toute sagesse et intelligence » Ep 1, 7-8. Dans ce texte, le mot “grĂące” est pratiquement synonyme de misĂ©ricorde, et est associĂ© Ă  “richesse”, c’est-Ă -dire au-delĂ  de notre attente, afin que se rĂ©alise le projet de salut que Dieu a pour chacun de frĂšres, soyons reconnaissants du don de la foi, remercions le Seigneur de son amour si grand et immĂ©ritĂ© ! Permettons que l’amour du Christ se dĂ©verse en nous le disciple puise Ă  cet amour et prend racine Ă  partir de lui. Chacun peut se nourrir et s’alimenter de cet amour. De mĂȘme, dans l’amour reconnaissant que nous reversons Ă  notre tour, sur nos frĂšres, nos maisons, en famille, dans la sociĂ©tĂ©, nous communiquons Ă  tous la misĂ©ricorde du Seigneur. Maisd’abord cuis-moi une petite galette et apporte-la moi ; ensuite tu en feras pour toi et ton fils » ! Mais sa parole est la Parole de Dieu, la veuve la croit : « Et la jarre de farine ne s’épuisa pas, et le vase d’huile ne se vida pas, ainsi que le Seigneur l’avait annoncĂ© ». Texte de confiance en Dieu, de foi en lui.

Par JĂ©sus-Christ, l’amour de Dieu et l’amour du prochain sont rĂ©unis en un seul mouvement. En lui, la vertu de charitĂ© couronne le don de la foi et le don de l’ allĂ©gories catholiques de la CharitĂ© peuvent surprendre car elles reprĂ©sentent souvent un vieillard chenu tĂ©tant goulĂ»ment comme un nourrisson le sein d’une femme plantureuse. Il s’agit de la charitĂ© romaine qui nourrit ceux qui sont dĂ©crĂ©pis et affamĂ©s, ceci sans se lasser. En France, le XVIIe siĂšcle s’est plu Ă  camper une mĂšre de famille prenant soin de ses enfants et les grenade, un sang qui vivifieLe tableau de Philippe de Champaigne, utilisĂ© comme illustration de ce propos, est particuliĂšrement profond. On y reconnaĂźt l’origine flamande du peintre car la femme majestueuse et souriante qui occupe la place principale possĂšde des traits rubĂ©niens. Elle est harcelĂ©e par trois enfants dodus, l’un occupĂ© Ă  sucer son lait, le second, un peu en arriĂšre, plongeant son regard dans celui de sa mĂšre, et le troisiĂšme, se haussant sur la pointe des pieds, essayant d’atteindre la grenade Ă©corcĂ©e que tient dĂ©licatement la CharitĂ© sur la tĂȘte de laquelle plane le feu du Saint-Esprit. La grenade est le symbole du Corps du Christ les grains serrĂ©s et rouges sont comme son sang qui vivifie ceux qui le boivent. Ces grains sont inĂ©puisables. La lĂ©gende rapporte qu’ils sont au nombre de 613, le nombre de lois du Pentateuque, donc la perfection de la Torah donnĂ©e Ă  MoĂŻse. Le Christ Ă©tant la vĂ©ritable et unique Loi, il est cette grenade qui est partagĂ©e entre tous sans jamais ĂȘtre de l’amour de Dieu et du prochainQu’est-ce que la charitĂ© ? La rĂ©ponse est simple elle est l’amour de Dieu pour lui-mĂȘme et l’amour du prochain. C’est un double mouvement qui n’en fait qu’un. Il est souvent soutenu que ce commandement d’amour prĂȘchĂ© par le Christ n’apporte rien de nouveau par rapport Ă  l’Ancien Testament. Ceci n’est pas vrai. L’ancienne Alliance parle en effet de l’amour de Dieu, et aussi de l’amour du prochain, mais Notre Seigneur est celui qui unit les deux en un seul, ce qui est bien normal puisqu’il est lui-mĂȘme le couronnement et la perfection de la Loi. Ainsi, le DeutĂ©ronome 6, 5, oĂč MoĂŻse rapporte ce que Dieu veut Vous aimerez le Seigneur votre Dieu, de tout votre cƓur, de toute votre Ăąme, et de toutes vos forces », et le LĂ©vitique 19, 18, oĂč il rĂ©pĂšte aussi ce que Dieu attend de son peuple Vous aimerez votre ami comme vous-mĂȘme. »Lire aussi La vertu d’espĂ©rance, expĂ©rience de l’ÉternitĂ©Les deux injonctions sont sĂ©parĂ©es l’un de l’autre, perdues dans la multitude des rĂšgles et des commandements. Le Christ va opĂ©rer une rĂ©volution en associant les deux lorsqu’il rĂ©pond au piĂšge tendu par les pharisiens MaĂźtre, quel est le grand commandement de la loi ? » Mt 22, 36. JĂ©sus livre alors le cƓur de la Loi Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cƓur, de toute votre Ăąme et de tout votre esprit. C’est lĂ  le premier et le plus grand commandement. Et voici le second qui est semblable Ă  celui-lĂ  vous aimerez votre prochain comme vous-mĂȘme. » Une hiĂ©rarchie subsiste cependant dans cette union puisque l’amour de Dieu doit prĂ©cĂ©der l’amour du prochain sinon ce dernier serait feu qui doit se rĂ©pandre partoutDe plus, le Christ va Ă©largir l’idĂ©e d’ami, de prochain. Lorsqu’un scribe, lui aussi tentant de prendre JĂ©sus en faute, lui demande Qui est mon prochain ? » Lc 10, 29, le MaĂźtre va raconter la parabole du bon samaritain, ne rĂ©duisant plus le prochain Ă  la catĂ©gorie de ceux qui appartiennent au peuple Ă©lu tout homme est le prochain, y compris un hĂ©rĂ©tique et un schismatique. La charitĂ© ne connaĂźt plus de frontiĂšre. Elle n’est plus une rĂšgle Ă  mettre en pratique au sein d’une communautĂ© limitĂ©e, elle est un feu qui doit se rĂ©pandre partout. Elle est une grenade Ă©clatĂ©e et ouverte et chacun doit pouvoir en grignoter un grain. Elle est donc la reine des vertus, celle qui ne passera jamais, comme le chante saint Paul dans son hymne de la PremiĂšre Ă©pĂźtre aux Corinthiens 13, 8 La charitĂ© ne finira jamais. Les prophĂ©ties n’auront plus de lieu, les langues cesseront, et la science sera abolie. » S’adressant aux Colossiens dans une autre Ă©pĂźtre, l’apĂŽtre des Gentils prĂ©cisera Mais surtout revĂȘtez-vous de la charitĂ©, qui est le lien de la perfection ».Lire aussi La vertu de foi, porte de la vie Ă©ternelleLa plus grande des vertusVoilĂ  pourquoi saint Thomas d’Aquin consacrera un traitĂ© trĂšs long et riche Ă  expliquer ce qu’est la charitĂ©, vertu thĂ©ologale Somme thĂ©ologique II-IIae, Il commentera notamment les mots de saint Paul dans la PremiĂšre Ă©pĂźtre aux Corinthiens 13, 13 De ces trois vertus foi, espĂ©rance et charitĂ©, la plus grande est la charitĂ©. » La charitĂ© atteint Dieu tel qu’il subsiste en lui-mĂȘme, et non pas en tant que de lui quelque chose nous survient » Ă©crit le Docteur — si l’on peut employer ici cette expression, la charitĂ© est la troisiĂšme des vertus thĂ©ologales. Il faut d’abord que notre conscience s’éveille Ă  Dieu, parce qu’elle est capable » de Dieu, ceci par la foi qui est notre assentiment aux vĂ©ritĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es qui ne peuvent ĂȘtre saisies par l’exercice de notre simple raison. Ensuite, la foi a besoin d’ĂȘtre tenue en haleine en quelque sorte car, sinon, notre volontĂ© flanche et nous retombons dans l’indiffĂ©rence ou l’incrĂ©dulitĂ©. D’oĂč l’espĂ©rance qui nous laisse entrevoir la bĂ©atitude qui nous comblera vraiment. La charitĂ© entre alors en jeu, comme un couronnement, une transfiguration de la conscience surnaturelle » pour reprendre l’expression du pĂšre hiĂ©rarchie dans la charitĂ©Nous ne rĂ©alisons pas suffisamment que le pĂ©chĂ© mortel nous prive de la charitĂ© puisqu’il nous fait perdre la grĂące sanctifiante, tandis que nous conservons cependant la foi et l’espĂ©rance, ce qui nous permet de nous ressaisir, de nous relever, de nous repentir. Notre expĂ©rience du pĂ©chĂ© nous fait bien toucher du doigt Ă  quel point la charitĂ© est prĂ©cieuse, principe vital et mobile souverain. Le sujet de la charitĂ© est bien notre volontĂ©, et son objet est ceux que doit viser sa dilection, Ă  savoir Dieu, nous-mĂȘmes et le prochain. Ainsi existe-t-il un ordre formel, une hiĂ©rarchie dans la aussi Comment la vertu tend vers le vrai juste milieuCependant cette logique n’est pas rigide car l’aspect subjectif de la charitĂ©, selon les circonstances, nuancera cet ordre prĂ©existant. Saint Thomas d’Aquin dĂ©veloppe avec beaucoup de dĂ©tail et de finesse cet ordre de la charitĂ©. Il n’en reste pas moins que le premier qui doit ĂȘtre servi est bien entendu Dieu, origine de toute charitĂ© C’est [
] Dieu qui par la charitĂ© doit ĂȘtre aimĂ© principalement et par-dessus tout il est aimĂ©, en effet, comme la cause de la bĂ©atitude, tandis que le prochain est aimĂ© comme participant en mĂȘme temps que nous Ă  la bĂ©atitude » conclusion. La charitĂ© envers Dieu n’est pas d’une autre essence que celle envers le prochain. Il s’agit d’une diffĂ©rence de degrĂ© et de prioritĂ©, mais il n’existe pas de charitĂ© premiĂšre qualitĂ© » et une autre de second choix, contrairement Ă  la nourriture industrielle qui s’étale dans nos magasins. L’inĂ©galitĂ© ne rĂ©side que dans la premiĂšre place Ă  donner. Ceci vaut aussi pour l’amour du prochain. Notre Docteur a raison de souligner le point suivant [
] MĂȘme sous le rapport de l’affection, il convient qu’il y ait des inĂ©galitĂ©s dans notre amour du prochain. Et en voici la raison Dieu et celui qui aime Ă©tant les principes de l’amour, il est nĂ©cessaire qu’il y ait un plus grand sentiment de dilection, selon que celui qui en est l’objet est plus rapprochĂ© de l’un de ces deux principes » conclusion. Ce qui signifie que celui qui prĂ©tend aimer passionnĂ©ment ceux qu’il ne voit que sur son Ă©cran de tĂ©lĂ©vision et qui dĂ©laisse sa vieille mĂšre dans un taudis, ne vit aucune charitĂ© qui, lĂ  encore, doit ĂȘtre bien ordonnĂ©e. Commençons par aimer les membres de notre famille, les membres de notre communautĂ©, les membres de notre pays, avant de loucher ailleurs en Ă©talant de grands sentiments qui ne reposent pas sur la charitĂ© de aussi Comment les vertus nous perfectionnent-elles ? Son cƓur fondait »Pour refermer cette trop brĂšve rĂ©flexion, contemplons Celle qui a vĂ©cu de la charitĂ© parfaite puisqu’elle l’a portĂ©e en son sein, la TrĂšs Sainte Vierge Marie. Charles PĂ©guy, dans justement Le MystĂšre de la CharitĂ©, la campe alors qu’elle suit son Fils vers le Calvaire Elle pleurait. Elle fondait. Son cƓur fondait. Son corps se fondait. Elle fondait de bontĂ©. De charitĂ©. »La charitĂ©, vraiment vĂ©cue comme vertu thĂ©ologale, fait fondre l’ĂȘtre et le remodĂšle Ă  son image. VoilĂ  pourquoi les grands saints nous Ă©tonnent tellement et provoquent notre admiration. Ils ont fondu et une autre matiĂšre a pris la place de leur chair pĂ©rissable la charitĂ© qui ne meurt jamais et qui trĂŽnera dans l’ vertu et la grĂące de France en trois allĂ©gories

ChersfrĂšres et sƓurs ! À la fin de la Constitution sur l’Église, le Concile Vatican II nous a laissĂ© une trĂšs belle mĂ©ditation sur la Vierge Marie. Je rappelle seulement les expressions qui se rĂ©fĂšrent au mystĂšre que nous cĂ©lĂ©brons aujourd’hui : la premiĂšre est celle-ci : « La Vierge ImmaculĂ©e, prĂ©servĂ©e (par Dieu) de toute atteinte de la faute

Quelques phrases cĂ©lĂšbres et pensĂ©es de Friedrich NietzscheTable des MatiĂšres1 Quelques phrases cĂ©lĂšbres et pensĂ©es de Friedrich Nietzsche2 Citations de Nietzsche sur les femmes, l'amour et le mariage 3 Nietzsche, le Surhumain et la VolontĂ© de Puissance 4 Citations de Nietzsche sur Dieu 5 Nietzsche, la foule et l'instinct grĂ©gaire 6 Nietzsche et la VĂ©ritĂ© 7 Nietzsche et la Politique 8 Nietzsche, l'Art et l'esthĂ©tique Friedrich Nietzsche a toujours Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme un philosophe en marge de ses pairs, s'opposant tant Ă  Platon qu'Ă  Kant ou Ă  Descartes. En fait, Nietzsche rĂ©cuse l'ensemble de la philosophie avant lui. S'exprimant dans une langue poĂ©tique, Nietzsche est sans doute l'un des philosophes les plus difficiles d'accĂšs notamment le cĂ©lĂšbre Ainsi Parlait Zarathoustra Commençons avec quelques unes de ses pensĂ©es et citations philosophiques les plus percutantes, rĂ©vĂ©latrice de sa philosophie du “marteau” Citations de Nietzsche sur les femmes, l'amour et le mariage -“Des femmes peuvent trĂšs bien lier amitiĂ© avec un homme mais pour la maintenir, il y faut peut-ĂȘtre le concours d'une lĂ©gĂšre antipathie physique” -“Dans la vengeance et dans l'amour, la femme est plus barbare” – “OĂč n’entrent en jeu ni amour ni haine, la femme n’est qu’une mĂ©diocre actrice” – “Le concubinage lui-mĂȘme a Ă©tĂ© corrompu – par le mariage” – “Ce qu’on fait par amour s’accomplit toujours par-delĂ  le bien et le mal” – “N’aimer qu’un seul est barbarie, car c’est au dĂ©triment de tous les autres. FĂ»t-ce l’amour de Dieu” – “Dans la plupart des amours, il y en a un qui joue et l'autre qui est jouĂ© ; Cupidon est avant tout un petit rĂ©gisseur de théùtre” – “La femme est la seconde faute de Dieu” – “Si les Ă©poux ne vivaient pas ensemble, les bons mariages seraient plus frĂ©quents” – “On ne fonde pas le mariage sur l'amour », on le fonde sur l'instinct de l'espĂšce, sur l'instinct de propriĂ©tĂ© la femme et les enfants Ă©tant des propriĂ©tĂ©s, sur l'instinct de la domination qui sans cesse s'organise dans la famille en petite souverainetĂ© “ Nietzsche, le Surhumain et la VolontĂ© de Puissance -“L'homme est une corde tendue entre l'animal et la Surhomme, une corde au-dessus d'une abĂźme” -“Nous n'aimons pas l'humanitĂ©â€ -“Je ne vous apprends pas l'amour du prochain, mais l'amour du lointain” – “La grandeur de l’homme, c’est qu’il est un pont et non une fin” – “L’homme qui ne trouve pas les chemins de son propre idĂ©al vit d’une vie plus frivole et plus impudente que l’homme sans idĂ©al” – “Soyez reconnaissants ! — Le grand rĂ©sultat que l’humanitĂ© a obtenu jusqu’à prĂ©sent, c’est que nous n’avons plus besoin de vivre dans la crainte continuelle des bĂȘtes sauvages, des barbares, des dieux et de nos rĂȘves” – “Deviens ce que tu es“ – “La vie est, Ă  mes yeux, instinct de croissance, de durĂ©e, d'accumulation de force, de puissance lĂ  oĂč la volontĂ© de puissance fait dĂ©faut, il y a dĂ©clin” – “Partout oĂč j’ai trouvĂ© du vivant, j’ai trouvĂ© de la volontĂ© de puissance ; et mĂȘme dans la volontĂ© de celui qui obĂ©it, j’ai trouvĂ© la volontĂ© d’ĂȘtre maĂźtre. Et la vie elle-mĂȘme m’a confiĂ© ce secret “Vois, m’a-t-elle dit, je suis ce qui doit toujours se surmonter soi-mĂȘme” – “La vie est, Ă  mes yeux, instinct de croissance, de durĂ©e, d'accumulation de force, de puissance lĂ  oĂč la volontĂ© de puissance fait dĂ©faut, il y a dĂ©clin” – “Je vous le dis il faut encore porter en soi un chaos, pour pouvoir mettre au monde une Ă©toile dansante. Je vous le dis vous portez encore un chaos en vous” – “Ce qui doit tomber, il ne faut pas le retenir. Il faut encore le pousser” Citations de Nietzsche sur Dieu – “Dieu est mort” – “Qu'y aurait-il donc Ă  crĂ©er s'il y avait des dieux?” – “Dieu a aussi son enfer c'est son amour des hommes” – “A vrai dire, la foi n'a pas encore rĂ©ussi Ă  dĂ©placer de vraies montagnes, quoique cela ait Ă©tĂ© affirmĂ© par je ne sais plus qui; mais elle sait placer des montagnes oĂč il n'y en a point” Nietzsche, la foule et l'instinct grĂ©gaire – “Être profond et sembler profond. — Celui qui se sait profond s'efforce d'ĂȘtre clair ; celui qui voudrait sembler profond Ă  la foule s'efforce d'ĂȘtre obscur” – “La maturitĂ© de l’homme cela veut dire retrouver le sĂ©rieux que l'on avait au jeu, Ă©tant enfant” – “Veux-tu avoir la vie facile ? Reste toujours prĂšs du troupeau, et oublie-toi en lui” – “Un animal grĂ©gaire, un ĂȘtre docile, maladif, mĂ©diocre, l'EuropĂ©en d'aujourd'hui !” Nietzsche et la VĂ©ritĂ© – “Il y a dans le mensonge une innocence qui est un signe de bonne foi” – “Nous avons l’art, afin de ne pas mourir de la vĂ©ritĂ©â€ – “Ce n'est pas le doute qui rend fou c'est la certitude” Nietzsche et la Politique – “L'Etat, le plus froid des monstres froids” Nietzsche, l'Art et l'esthĂ©tique – “La musique offre aux passions le moyen de jouir d’elle-mĂȘme” – “Sans la musique, la vie serait une erreur” – “Ce n'est pas l'histoire, mais l'art qui exprime la vraie vie” Pour aller plus loin sur Nietzsche Citations sur l'art Philosophie de Nietzsche GĂ©nĂ©alogie de la Morale Nietzsche et l'EsthĂ©tique
Citationsfrançaises la femme est la seconde erreur de Dieu nietzsche - Page 7 : La sottise chez les femmes, c'est ce qu'il y a de moins fĂ©minin. Cherchez ici une citation ou un auteur Proverbes; Dictons; Auteurs; ThĂšmes ; ThĂšmes voir tous; Toux; Plus; Tout; Vers; Homme; Hommes; ĂȘtre; Voix; Sens; Amour; Jour; Jours; Amis; Gens; Comme; Auteurs voir tous
Nicolas-SĂ©bastien Adam - 1762 , Paris, musĂ©e du Louvre John William Waterhouse, Psyche opening the golden box », 1903 Le Mythe de PromĂ©thĂ©e IntroductionLe mythe de PromĂ©thĂ©e a traversĂ© les Ă©poques et de nombreuses interprĂ©tations et versions se sont constituĂ©es. En effet, ce mythe est liĂ© Ă  de nombreuses traditions qui proviennent de diverses Ă©poques et de nombreux auteurs, ce qui peut rendre le mythe assez confus et parfois mĂȘme rĂ©cit n’est pas mentionnĂ© chez HomĂšre, mais est clairement expliquĂ© dans la ThĂ©ogonie d’HĂ©siode, qui sera le premier des poĂštes grecs Ă  raconter le mythe de PromĂ©thĂ©e. Nous mentionnerons nĂ©anmoins d’autres versions de ce mythe au cours de notre mythe de PromĂ©thĂ©e est associĂ© Ă  celui de la crĂ©ation de l’homme, de sa condition, ainsi qu’à l’apparition de la culture. Ainsi, il est souvent considĂ©rĂ© comme l’ami de l’homme. Son nom, Prometheus » en grec, signifie celui qui pense avant ». Ce don de prĂ©diction lui a permis d’esquiver bien des problĂšmes, notamment lors de la Titanomachie oĂč il se rangera aux cĂŽtĂ©s de Zeus. Il est aussi intĂ©ressant de voir que ce mythe Ă  beaucoup de points communs avec la mythe de PromĂ©thĂ©e et la condition humaineSelon HĂ©siode, PromĂ©thĂ©e est le fils du Titan Japet et de la Nymphe ClymĂ©nĂ©. Eschyle, auteur grec nĂ© aux environs de 526 av. associe une diffĂ©rente parentĂ© Ă  PromĂ©thĂ©e et Ă©crit que sa mĂšre serait la titanide ThĂ©mis. Il serait le cousin de Zeus et ferait donc partie de la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration des Diel, dans son livre, Le symbolisme dans la mythologie grecque, annonce Le crĂ©ateur PromĂ©thĂ©e n’est pas une divinitĂ©, il est un Titan. Comme tel, il symbolise la rĂ©volte contre l’esprit Zeus »[1]. PromĂ©thĂ©e serait donc destinĂ© » Ă  s’opposer Ă  Zeus, le dieu ultime de la crĂ©ation, comme nous le verrons dans la suite du rĂ©cit et de l’ a trois frĂšres. Le premier, Atlas, est condamnĂ© Ă  porter le monde sur ses Ă©paules comme nous le dĂ©crit HĂ©rodote. MĂ©noetios, surnommĂ© l’insolent » est foudroyĂ© par Zeus et envoyĂ© dans le Tartare et EpimĂ©thĂ©e, en grec Epimetheus », qui signifie celui qui rĂ©flĂ©chit aprĂšs ». Il est Ă©galement surnommĂ© le maladroit », car il sera Ă  l’origine du malheur des hommes. EpimĂ©thĂ©e est considĂ©rĂ© comme l’opposĂ© de attribue aussi Ă  PromĂ©thĂ©e un fils, nommĂ© Deucalion, comparable Ă  MoĂŻse dans la Bible, car il sauve l’espĂšce humaine du dĂ©luge provoquĂ© par Zeus qui aurait voulu faire disparaĂźtre la race de bronze »[2].[1] Page 287[2] Ibid. 7,2. a La premiĂšre fauteSelon HĂ©siode, le mythe de PromĂ©thĂ©e commence lorsqu’il est appelĂ© pour ĂȘtre l’arbitre d’un conflit, entre les hommes et les dieux, qui se dĂ©roule Ă  MĂ©cĂŽnĂ© MĂ©cĂŽnĂ© serait l’ancien nom de la ville de Sycione Ă  propos du sacrifice d’un taureau, car personne n’arrive Ă  se mettre d’accord sur la part consacrĂ©e aux dieux et celle qui revient aux hommes. Il est Ă  noter que selon d’autres versions, PromĂ©thĂ©e est conviĂ© Ă  un repas entre les hommes et les dieux et c’est au court de ce repas, que PromĂ©thĂ©e dĂ©coupe en deux parties, un bƓuf. PromĂ©thĂ©e commet alors sa premiĂšre faute. Voulant tromper Zeus, il dĂ©coupe un bƓuf en deux parties. Dans la premiĂšre partie, il cache sous la graisse blanche, c’est-Ă -dire la partie la plus allĂ©chante, des os, qui sont la moins bonne part de l’animal. Dans la seconde part, il cache la bonne viande, sous une couche d’entrailles et de chair non comestible En ce jour-lĂ  PromĂ©thĂ©e avait, d’un cƓur empressĂ©, partagĂ© un bƓuf Ă©norme, qu’il avait placĂ© devant tous. Il cherchait Ă  tromper la pensĂ©e de Zeus pour l’une des deux parties, il avait mis sous la peau chair et entrailles lourdes de graisse, puis recouvert le tout du ventre du bƓuf ; pour l’autre, il avait, par une ruse perfide, disposĂ© en un tas les os nus de la bĂȘte, puis recouvert le tout de graisse blanche. »[1].Selon HĂ©siode, Zeus comprend le subterfuge, mais pour pouvoir mieux punir PromĂ©thĂ©e de son audace, il dĂ©cide de choisir la mauvaise part, c’est-Ă -dire la part cachant les os 
et Zeus comprit la ruse et sut la reconnaĂźtre. Mais dĂ©jĂ , dans son cƓur, il mĂ©ditait la ruine des mortels, tout comme en fait il devait l’achever. De ses deux mains il souleva la graisse blanche, et la colĂšre emplit son Ăąme, tandis que la bile montait Ă  son cƓur, Ă  la vue des os nus de la bĂȘte, trahissant la ruse perfide. »[2].AprĂšs avoir enlevĂ© la graisse blanche et dĂ©couvert les os, Zeus entre dans une colĂšre noire et retire le feu aux hommes. Ici, le sacrifice symbolise la sĂ©paration entre les hommes et les dieux, car ils mangent des choses diffĂ©rentes. À la base, PromĂ©thĂ©e veut tromper les dieux, mais c’est finalement lui qu’il condamne et particuliĂšrement les hommes. En choisissant les os et en donnant la viande aux hommes, Zeus positionne les ĂȘtres humains de maniĂšre infĂ©rieure. En effet, la chair du bƓuf reprĂ©sente la partie Ă©phĂ©mĂšre de l’animal, soit la mortalitĂ© tandis que les os reprĂ©sentent, par leur duretĂ©, l’immortalitĂ©. Face aux dieux immortels, les hommes donc sont eux, passage explique clairement pourquoi les os et la graisse de l’animal sont donnĂ©s aux dieux, tandis que les ĂȘtres humains mangent la viande Et aussi est-ce bien sic pourquoi, sur la terre, les fils des hommes brĂ»lent aux Immortels les os nus des victimes sur les autels odorants. »[3]. Ce mythe explique aussi le but des sacrifices. Il s’agit d’un moyen de communication entre les hommes et les dieux, mĂȘme si au dĂ©part, ils n’étaient pas sĂ©parĂ©s. Le mythe de PromĂ©thĂ©e explique comment s’est produite cette sĂ©paration et pourquoi les hommes ne peuvent communiquer avec les dieux qu’à travers le sacrifice, en faisant passer un ĂȘtre du monde profane, au monde la version d’Apollodore, PromĂ©thĂ©e s’ennuie et dĂ©cide avec AthĂ©na de crĂ©er l’homme avec de l’argile et de l’eau et d’en rĂ©alisĂ© un ĂȘtre comparable aux dieux. AthĂ©na lui insuffle la vie et PromĂ©thĂ©e grĂące au feu, dĂ©robĂ© aux dieux, lui enseigne toutes les connaissances qui permettront un pas vers la civilisation. La culture commence Ă  prendre naissance, ainsi que l’apparition d’habitation, le travail de certains matĂ©riaux comme le mĂ©tal ou plus tard encore l’écriture. Pausanias, dans le livre X de sa Description de la GrĂšce, affirme que l'on pouvait encore voir, Ă  son Ă©poque, devant une chapelle de PanopĂ©e dĂ©diĂ©e Ă  PromĂ©thĂ©e, un peu de l'argile qui servit Ă  façonner le premier humain. »[4]. C’est donc grĂące Ă  ce feu que PromĂ©thĂ©e est considĂ©rĂ© comme le crĂ©ateur de l’homme Et PromĂ©thĂ©e, ayant façonnĂ© les hommes Ă  partir d'eau et de terre, leur donna aussi le feu, aprĂšs l'avoir cachĂ© Ă  l'insu de Zeus dans une fĂ©rule ».[5]Le feu est un Ă©lĂ©ment trĂšs important dans ce mythe. L’homme peut dĂ©sormais cuire la viande, qu’il ne peut pas consommer crue. A partir de ce moment, il se sĂ©pare des animaux et se civilise. Le feu symbolise, tout comme PromĂ©thĂ©e, l’intelligence. C'est aussi un Ă©lĂ©ment essentiel dans le cadre des sacrifices que l’on appelle communĂ©ment la cuisine sacrificielle », pour entrer en relation avec les dieux, car les aliments, plus particuliĂšrement la graisse et les os, sont cuits sur un autel, lors de la pratique rituelle.[1] HĂ©siode, La ThĂ©ogonie, l. 534-542[2] HĂ©siode, La ThĂ©ogonie, l. 550 – 556[3]HĂ©siode, La ThĂ©ogonie, l. 556 – 558[4] Apollodore, BibliothĂšque, I, 7, 1-2 a La seconde fautePromĂ©thĂ©e accomplit alors sa seconde faute il se rend secrĂštement, selon certains avec l’aide d’AthĂ©na, selon HĂ©siode seul, sur l’Olympe et dĂ©robe le feu aux dieux en le capturant au creux d’un roseau ou d’une tige de fenouil, pour le rendre aux hommes Mais le brave fils de Japet sut le tromper et dĂ©roba, au creux d’une fĂ©rule, l’éclatante lueur du feu infatigable ; et Zeus, qui gronde dans les nues, fut mordu profondĂ©ment au cƓur et s’irrita en son Ăąme, quand il vit briller au milieu des hommes l’éclatante lueur du feu. »[1].Dans son ouvrage La psychanalyse du feu, Gaston Bachelard explique que le feu est un Ă©lĂ©ment Ă  double tranchant, que l’on peut retrouver dans le mythe de PromĂ©thĂ©e. Le feu est un Ă©lĂ©ment positif quand il intervient dans le dĂ©but de la civilisation. Cependant, le feu est aussi un Ă©lĂ©ment destructeur. Ici, le feu est plutĂŽt reprĂ©sentĂ© sous sa forme nĂ©gative, car le feu volĂ© n’est plus un don de retrouvons un lien avec la Bible, car le feu est non seulement l’emblĂšme du diable les flammes de l’enfer », mais possĂšde aussi un attribut purificateur. Il lave, car il supprime.[1] HĂ©siode, La ThĂ©ogonie, l. 564 – 569 La crĂ©ation de Pandore et le rĂŽle de la premiĂšre femme Nous allons poursuivre l’histoire du mythe de PromĂ©thĂ©e en racontant la crĂ©ation de la figure de Pandore, la premiĂšre femme. AprĂšs avoir prĂ©sentĂ© et commentĂ© le mythe, nous enchaĂźnerons avec une Ă©tude de diffĂ©rents auteurs sur ce personnage. De nombreuses interprĂ©tations se sont constituĂ©es Ă  travers les Ă©poques et nous en illustrerons quelques unes dans notre figure de Pandore est créée sur l’ordre de Zeus, comme un objet de vengeance contre les ĂȘtres humains. Mais en tant que femme, elle vient Ă©galement avec la mission essentielle de perpĂ©tuer le genre humain. 
il commande Ă  l’illustre HĂ©phaistos de tremper d’eau un peu de terre sans tarder, d’y mettre la voix et les forces d’un ĂȘtre humain et d’en former, Ă  l’image des dĂ©esses immortelles, un beau corps aimable de vierge 
 Aphrodite, d’or sur son front rĂ©pandra la grĂące, le douloureux dĂ©sir, les soucis qui brisent les membres, tandis qu’un esprit impudent, un cƓur artificieux seront, sur l’ordre de Zeus, mis en elle par HermĂšs. »[1]. Pandore est créée dans le but d’une vengeance. Sa crĂ©ation est un paradoxe, car d’une part, elle existe dans le but d’apporter les malheurs et la souffrance, mais elle est en mĂȘme temps la seule capable de perpĂ©tuer l’humanitĂ© de part son rĂŽle de femme et de mĂšre. Elle est créée avec tous les attributs de la beautĂ© et de la sĂ©duction, mais en mĂȘme temps avec le visage de l’innocence qui lui donne le pouvoir d’aveugler l’homme sans qu’il n’ait aucune mĂ©fiance. Tous les mots pour la dĂ©crire insistent sur son apparence. Les termes tels que beau corps », colliers d’or » et beaux cheveux
en guirlande de fleurs printaniĂšres » contrastent avec les notions d’ impudent », de cƓur artificieux », de mensonges », et de trompeurs » qui caractĂ©rise un fond nĂ©faste. Pandore est vĂ©ritablement dĂ©crite comme un piĂšge. Sa beautĂ© attire et masque ses vices. Il y a donc un fort contraste entre la description intĂ©rieure et extĂ©rieure. Puis, hĂ©raut des dieux, il met en elle la parole et Ă  cette femme il donne le nom de Pandore, parce que ce sont tous les habitants de l’Olympe qui, avec ce prĂ©sent, font prĂ©sent du malheur aux hommes qui mangent le pain. »[2]. La figure de Pandore est donc soumise Ă  une destinĂ©e du mal puisque c’est inscrit dans sa nature, par la volontĂ© de Zeus. EpimĂ©thĂ©e ne songe point Ă  ce que lui a dit PromĂ©thĂ©e que jamais il n’accepte un prĂ©sent de Zeus Olympien »[3]. Il est intĂ©ressant de relever que EpimĂ©thĂ©e » signifie pense aprĂšs », que PromĂ©thĂ©e » signifie pense avant » et de rappeler que Pandore » signifie don de tout », ce qui englobe Ă  la fois le bien et le mal. Nous constatons que l’étymologie des noms donne des indications sur le dĂ©roulement du mythe. La race humaine vivait auparavant sur la terre Ă  l’écart et Ă  l’abri des peines, de la dure fatigue, des maladies douloureuses, qui apportent le trĂ©pas aux hommes. Mais la femme, enlevant de ses mains le large couvercle de la jarre, les dispersa par le monde et prĂ©para aux hommes de tristes soucis. »[4]. Nous observons que Pandore est comme soumise Ă  des forces qu’elle ne peut maĂźtriser et elle doit ouvrir cette boĂźte. Elle est dĂ©crite comme une femme Ă  la fois d’instinct qui ne peut maĂźtriser ses pulsions, mais en mĂȘme temps, c’est comme si elle Ă©tait soumise Ă  une force beaucoup plus puissante qui est le poids de sa destinĂ©e. Elle est donc soumise Ă  une double contrainte, l’une interne et l’autre externe. On retrouvera le mythe de Pandore dans le rĂ©cit d’Adam et Eve sur lequel nous reviendrons dans la suite de notre notion de destinĂ©e joue un rĂŽle majeur dans ce rĂ©cit Seul, l’Espoir restait lĂ , Ă  l’intĂ©rieur de son infrangible prison, sans passer les lĂšvres de la jarre
 »[5]. En refermant le couvercle trop vite, elle laisse l’espoir emprisonnĂ© dans la jarre. Au premier abord, il semble ĂȘtre un remĂšde pour apaiser tous les maux dispersĂ©s dans la vie des hommes, car il symboliserait une chance de s’en sortir. Mais finalement, nous pouvons considĂ©rer cet espoir plutĂŽt comme quelque chose de nĂ©faste car il ne serait qu’un leurre supplĂ©mentaire. Il donnerait aux hommes l’illusion d’une Ă©chappatoire possible, alors que leur destin est irrĂ©vocable. D’ailleurs, cela est soulignĂ© par la volontĂ© de Zeus et la citation Son piĂšge ainsi creusĂ©, aux bords abrupts et sans issue. »[6]. En agissant ainsi, le geste de Pandore semble la rendre responsable d’une nouvelle souffrance, mais finalement il s’agit d’un geste crĂ©ateur, car il va obliger l’homme Ă  faire face Ă  son destin implacable en toute luciditĂ© et en toute conscience, sans la facilitĂ© d’une Ă©chappatoire possible qui serait l’espĂ©rance. La grandeur humaine serait sa capacitĂ© Ă  affronter cette destinĂ©e. Par son geste, Pandore nous a Ă©vitĂ© une vie univoque sinon sans efforts, tu travaillerais un jour, pour rĂ©colter de quoi vivre toute une annĂ©e sans rien faire »[7]. Il s’agirait d’un monde de facilitĂ© oĂč la notion de progrĂšs n’interviendrait pas puisque tout ne serait que bonheur, beautĂ© et harmonie. En amenant le mal, elle donne au monde sa consistance, sa dualitĂ©, car de mĂȘme que la lumiĂšre ne peut exister sans l’ombre, le bien ne peut exister sans le mal. L’homme a dĂ©sormais le choix et Ă  travers cela, il pourra faire la conquĂȘte de sa rĂ©cit biblique d’Adam et Eve reprend des Ă©lĂ©ments du mythe de Pandore. En effet, rappelons que selon ce rĂ©cit, Eve aurait mis fin Ă  la vie paradisiaque de par sa curiositĂ© qui l’entraĂźne Ă  cueillir et Ă  manger la pomme dĂ©fendue du Jardin d’Eden. Nous voyons ici que la curiositĂ© est prĂ©sentĂ©e sous un angle nĂ©gatif, puisqu’elle est assimilĂ©e Ă  une impulsion plus forte que la raison et sans soucis des consĂ©quences, alors que nous pouvons aussi voir la curiositĂ© sous un jour positif, si on la considĂšre comme une soif de connaissance. Nous voyons notamment que dans le domaine de la science, la curiositĂ© est prĂ©sentĂ©e sous un jour favorable et qu’elle devient un moteur de progrĂšs. Mais ici, la connaissance est liĂ©e au mal. En effet, en dĂ©sobĂ©issant Ă  la loi divine, par curiositĂ© et par orgueil, la race humaine s’éloigne des dieux et met fin Ă  sa vie paradisiaque. Avec l’irruption du mal, apparaĂźt la dualitĂ© sur Terre. DĂ©sormais, il n’existe plus seulement le Bien, le bonheur et l’harmonie, mais il y a l’apparition du Mal et de la souffrance. Ce mythe pose le problĂšme crucial pourquoi les dieux ont-ils permis l’existence du Mal sur Terre ? Cette souffrance et ce destin provoque la rĂ©volte de l’homme.[1] HESIODE, Les travaux et les jours, 42-106 trad. Mazon CUF, les Belles Lettres, Paris, 1996[2] La figure de Pandore sera reprise par plusieurs auteurs Ă  travers les Ă©poques et chaque fois avec un Ă©clairage Goethe, qui se situe Ă  la fin du 18e et au dĂ©but du 19e siĂšcle. Il propose une vision trĂšs diffĂ©rente de celle du mythe d’HĂ©siode. Selon lui, Pandore ne reprĂ©sente pas la source de tous les maux mais l’apparition d’un IdĂ©al. Dans l’ouvrage de Jacqueline Duchemin, il est dit que Pour Goethe 
 l’éternel fĂ©minin, loin d’ĂȘtre une source de perdition comme le veut la tradition chrĂ©tienne, est un principe essentiellement bienfaisant ; la Femme n’a pas Ă©tĂ© envoyĂ©e aux hommes pour leur perte, comme le contait le rĂ©cit d’HĂ©siode, mais pour leur salut. »[1]. Goethe met donc au premier plan son rĂŽle de mĂšre grĂące auquel elle va perpĂ©tuer l’ mythe reste toujours d’actualitĂ© puisque dans un article consacrĂ© au professeur universitaire François Rachline en octobre 2011, ce dernier nous donne un autre regard sur Eve – qui, nous le rappelons peut ĂȘtre associĂ©e Ă  Pandore – et affirme que Sans Eve et la pomme, l’ĂȘtre humain ne serait jamais entrĂ© dans la grande aventure de la connaissance ». Il condamne la vision traditionnelle qui fait d’elle la responsable de tous les malheurs sur Terre. Au contraire, il prĂ©sente sa curiositĂ© comme le moyen pour l’homme de sortir de son ignorance. Elle permet Ă  l’humanitĂ© de d’aprĂšs l’auteur Jean Rudhardt, HĂ©siode ne cherche pas Ă  raconter la crĂ©ation de la premiĂšre femme, car la fĂ©minitĂ© existe dĂ©jĂ  chez les dĂ©esses et les animaux. Pandore servirait plutĂŽt Ă  faire entrer l’humanitĂ© dans un monde civilisĂ©. C’est elle qui marque le dĂ©but de la civilisation. Nous remarquons que l’auteur valorise son rĂŽle dans la sociĂ©tĂ©. Elle acquiert un statut, celui d’épouse. Pandore est Ă  la fois dĂ©crite comme faible et ne sachant rĂ©sister Ă  ses pulsions, mais aussi comme une Ă©pouse qui assure l’économie domestique. Elle est prĂ©sentĂ©e Ă  la fois comme un bien fait et un flĂ©au et incarne donc la dualitĂ©. De plus, grĂące Ă  elle le bien et le mal s’équilibrent.[1] Le chĂątiment de PromĂ©thĂ©e et sa dĂ©livrancePour avoir donnĂ© le feu aux hommes, PromĂ©thĂ©e est condamnĂ© Ă  ĂȘtre enchaĂźnĂ© au sommet du Mont Caucase HĂ©siode mentionne une simple colonne. Selon Apollodore et Eschyle, c’est HĂ©phaĂŻstos, dieu forgeron et du feu, lui-mĂȘme qui l’enchaĂźne et selon HĂ©siode, il s’agit de Zeus. Tous les jours, un aigle mange son foie qui se reforme durant la nuit. Le mythe de PromĂ©thĂ©e nous amĂšne Ă  penser que les Grecs anciens avaient dĂ©couvert que cet organe est l'un des rares Ă  se reconstituer naturellement en cas de blessure. Un jour, HĂ©raclĂšs libĂšre PromĂ©thĂ©e en tuant l’aigle d’une flĂšche VoilĂ  ce que tu as gagnĂ© en jouant le bienfaiteur des hommes. Dieu que n’effraie pas le courroux des dieux, tu as, en livrant leurs honneurs aux hommes, transgressĂ© le droit en rĂ©compense, tu vas sur ce rocher monter une garde douloureuse ... »[1]. Symboliquement parlant, HĂ©raclĂšs qui reprĂ©sente la force, sauve PromĂ©thĂ©e, l’ ne s’y oppose pas, car c’est son fils, HĂ©raclĂšs qui commet un nouvel exploit en libĂ©rant PromĂ©thĂ©e. Dans La ThĂ©ogonie, Zeus a jurĂ© sur le Styx, que PromĂ©thĂ©e sera enchaĂźnĂ© Ă  jamais sur le Mont Caucase. Le problĂšme est que les dieux qui ne tiennent pas leur promesse sont punis. Mais Zeus trouve une solution grĂące Ă  MĂ©tis l’intelligence Il oblige PromĂ©thĂ©e Ă  porter une bague faite avec une pierre qui provient du Caucase et un bout de sa chaĂźne. Symboliquement, PromĂ©thĂ©e est donc toujours liĂ© au Mont Caucase.[1] Eschyle, PromĂ©thĂ©e enchaĂźnĂ©, vers 28-31 D’aprĂšs les Ă©crits d’Apollodore, l’histoire continue. ParallĂšlement Ă  cela, le centaure Chiron souffre d’une blessure incurable que lui aurait faite HĂ©raclĂšs par erreur en le touchant au genou avec sa flĂšche alors qu’il chassait le sanglier d’Erymanthe. FlĂšche, qui rappelons-le Ă©tait trempĂ©e dans le sang de l’Hydre de Lerne et c’est pour cette raison que la blessure de Chiron est incurable. Malheureusement pour lui, Chiron est immortel. Il est donc condamnĂ© Ă  souffrir Ă©ternellement de cette blessure. Il dĂ©cide donc d’échanger son immortalitĂ© contre la mortalitĂ© de PromĂ©thĂ©e bien qu’il soit un Titan. Zeus accepte et c’est pour cela que PromĂ©thĂ©e est un Titan immortel. Pour le remercier de l’avoir libĂ©rĂ©, PromĂ©thĂ©e indique Ă  HĂ©raclĂšs oĂč se trouvent les pommes d’or du jardin des et la BibleIl est intĂ©ressant de rappeler que le mythe de PromĂ©thĂ©e ressemble beaucoup Ă  certains Ă©pisodes de la Bible, dans le monde ChrĂ©tien et/ou plus particuliĂšrement, au rĂ©cit biblique d’Adam et pĂšre de PromĂ©thĂ©e, Japet ressemble Ă©trangement au nom Japhet, un des fils de redescend du ciel avec le feu dĂ©robĂ©, tel JĂ©sus, sauvant l’ feu de l’Olympe Le feu cĂ©leste » reprĂ©senterait la connaissance divine ».L’épisode oĂč PromĂ©thĂ©e est enchaĂźnĂ© au somment du Mont Caucase ressemble Ă  celui oĂč JĂ©sus est peut aussi ĂȘtre comparable Ă  un ange, qui apporte la luciditĂ© aux ĂȘtres le rĂ©cit adamique, Pandore peut ĂȘtre identifiĂ© Ă  Eve qui touchera au fruit interdit, comme Pandore ouvrira la boĂźte et EpimĂ©thĂ©e Ă  fait que depuis l’évĂ©nement d’Adam et Eve, l’homme est vouĂ© Ă  s’opposer Ă  Dieu/aux mythe de PromĂ©thĂ©e est un mythe fondateur d’une grande importance, ce qui explique les nombreuses versions existantes. Il explique de quelle maniĂšre l’homme entre dans la civilisation. D’une part avec le feu qui va lui permettre de rĂ©aliser de grands progrĂšs et d’autre part avec la crĂ©ation de la femme en tant qu’épouse. GrĂące Ă  cela, l’homme s’éloigne de l’animalitĂ© et entre dans la culture, c’est-Ă -dire une sociĂ©tĂ© avec des rĂšgles et des lois et non plus rĂ©gie par l’instinct. Ce mythe explique Ă©galement la rivalitĂ© entre les dieux et les hommes. En effet, Ă  cause de sa dĂ©sobĂ©issance, l’homme va attirer la colĂšre des dieux et va ĂȘtre puni par l’intermĂ©diaire de mythe aurait Ă©tĂ© influencĂ© par les lĂ©gendes du Proche-Orient, mais c’est vĂ©ritablement les textes d’HĂ©siode et d’Eschyle qui permettent sa diffusion dans la GrĂšce ainsi qu’à travers les Ă©poques. Il sera repris dans la littĂ©rature, notamment par Goethe mais intĂ©ressera Ă©galement de nombreux autres auteurs. Le mythe de PromĂ©thĂ©e est 
l’un de ceux qui ont servi Ă  exprimer les incertitudes et les angoisses de l’esprit devant les problĂšmes insolubles de la vie et de la destinĂ©e, plus particuliĂšrement devant le problĂšme du mal
 »[2].[2] PromĂ©thĂ©e, Jacqueline Duchemin, Paris les Belles Lettres, 2000 BibliographieOuvrages et sites internet utilisĂ©s pour le mythe de PromĂ©thĂ©e APOLLODORUS, BibliothĂšque, traduction et commentaires de Jean-Claude CARRIERE et Bertrand MASSONIE, Paris, Les Belles Lettres, 1991Paul DIEL, Le symbolisme dans la mythologie grecque, Ă©d. Payot et Rivages, Paris, 2002HESIODE, ThĂ©ogonie, traduction et commentaires de Paul MAZON, Paris, Les Belles Lettres, 1996Gaston BACHELARD, La psychanalyse du feu, Ă©d. Gallimard, Folio Essais », PromĂ©thĂ©e enchaĂźnĂ©1. * page 1 et 23. 2 3 PromĂ©thĂ©e apportant le feu aux hommes, Heinrich FĂŒger, 1817, 221X156 cm,Liechtenstein Museum, 4 Jules Joseph Lefebvre, Pandore, 1882Image 5 John William Waterhouse, Pandore, 6 Theodoor Rombouts, PromĂ©thĂ©e, MusĂ©es royaux des Beaux-Arts de BelgiqueImage 7 Tableau de Christian GRIEPENKERL, HeraclĂšs sauve et article utilisĂ©s pour la figure de Pandore VĂ©ronique CHÂTEL et Jean-Christophe AESCHLIMANN, Adam, la pomme, Eve et nous, CoopĂ©ration numĂ©ro 42, 18 octobre 2011Jacqueline DUCHEMIN, PromĂ©thĂ©e, histoire du mythe, de ses origines orientales Ă  ses incarnations modernes, Paris, 2000Edith HAMILTON, La mythologie, coll. Marabout universitĂ©, Ă©dition marabout, Verviers, 1978HESIODE, Les travaux et les jours, 42-106 trad. MAZON CUF, Les Belles Lettres, Paris, 1996Guus HOUTZAGER, L’univers de la mythologie grecque, trad. Jean-Louis HOUDEBINE, Ă©ditions GrĂŒnd, Paris, 2004Jean RUDHARDT, Les dieux, le fĂ©minin, le pouvoir, Labor et Fides, GenĂšve, 2006
Bonsoir Voici un florilÚge de citations de Nietzsche sur la femme. Il y a de quoi se régaler aussi bien pour ceux qui pensent qu'il est misogyne, que pour les défenseurs d'un Nietzsche antiféministe mais adorateur de la femme, qu'il a trop idéalisée. Bonne lecture : "Le bonheur est une femme." "La femme est une surface qui mime la profondeur" "La
À l'occasion de la JournĂ©e de la femme, ce 8 mars 2021, tournez votre regard vers la Bible pour dĂ©couvrir quel signe la femme peut ĂȘtre pour l’humanitĂ©. Misogyne, la Bible ? Non, si l’on prend la peine de comprendre le sens profond des textes ! Les femmes y occupent une place centrale dans de nombreux rĂ©cits. Elles montrent toutes les possibilitĂ©s d’intelligence, de courage et aussi de tendresse de la femme. Explications avec Anne-Marie Pelletier, exĂ©gĂšte et professeur Ă  l’École cathĂ©drale Ă  Paris, auteur de plusieurs ouvrages sur les femmes dans la foi l’Ancien Testament, dĂšs l’origine, la femme occupe la seconde place elle est créée aprĂšs l’homme. Il n’y a donc pas de paritĂ© ?Anne-Marie Pelletier Deux rappels sont indispensables. D’abord, si la Bible est un livre saint, il a la particularitĂ© de rĂ©vĂ©ler Dieu comme celui qui rejoint l’humanitĂ© lĂ  oĂč elle est, telle qu’elle vit, avec ses gĂ©nĂ©rositĂ©s et ses dĂ©faillances. Il n’est donc pas Ă©tonnant que le texte reflĂšte pour partie les injustices, les violences, et aussi la misogynie que nos sociĂ©tĂ©s vĂ©hiculent. Ensuite, les premiers chapitres de la GenĂšse ne sont pas une reconstitution de l’origine, mais une mĂ©ditation thĂ©ologique trĂšs fine sur l’humanitĂ©. Cette rĂ©flexion passe d’ailleurs par un langage que nous ne savons plus bien comprendre. D’oĂč la nĂ©cessitĂ© d’y regarder de prĂšs. Dans la Bible, il y a deux rĂ©cits de crĂ©ation de l’humanitĂ© et celui qui met en scĂšne une crĂ©ation de la femme au jardin d’Éden. Avant de le lire, il faut donc commencer par entendre le premier. On dĂ©couvre alors un couple humain oĂč chacun a sa place, au mĂȘme niveau que l’autre Dieu crĂ©a l’ĂȘtre humain Ă  son image, Ă  l’image de Dieu il le crĂ©a, il les crĂ©a homme et femme » Gn 1, 27. Et c’est l’un et l’autre qui reçoivent ici la CrĂ©ation Ă  gĂ©rer. Et c’est l’un avec, unie Ă  l’autre, qu’ils sont qualifiĂ©s du beau titre d’ image de Dieu ».Comment peut-on crĂ©er deux ĂȘtres diffĂ©rents Ă  l’image d’un Dieu unique ? Quel est le sens de cette diffĂ©rence ?Elle nous dit des choses fondamentales sur nous et sur Dieu, car l’humanitĂ© n’est pas créée par Dieu comme une rĂ©alitĂ© qui lui serait Ă©trangĂšre. Si elle existe structurĂ©e par la relation du masculin et du fĂ©minin, c’est parce que Dieu lui-mĂȘme est relation, tout en Ă©tant Dieu unique. Ainsi, dĂšs l’Ancien Testament, bien avant que le mystĂšre de la TrinitĂ© ne soit rĂ©vĂ©lĂ©, il y a cette conscience que le Dieu unique est simultanĂ©ment un Dieu de l’échange, de la relation. Il n’est pas solitaire, Ă©ternellement face Ă  lui-mĂȘme, mais amour. Notre humanitĂ© Ă  son image » ne peut donc ĂȘtre que aussi Le temps de la femme pas sans les hommes !La femme est créée pour ĂȘtre une aide » Ă  l’homme Gn 2, 18. Comment expliquer cela sans limiter la place de la femme Ă  un rĂŽle de subordonnĂ©e ?PremiĂšrement, il faut entendre de maniĂšre juste ce mot aide », tel qu’il rĂ©sonne en hĂ©breu et non pas avec les connotations actuelles. Ce mot, dans la Bible, est appliquĂ© Ă  Dieu. Rien de moins ! Dieu est l’aide », c’est-Ă -dire le secours de ceux qui sont menacĂ©s de mort. Le terme est donc beaucoup moins infamant pour les femmes que nous le croyons ! Et, de fait, le premier humain a besoin du face-Ă -face avec l’autre pour exister. Sinon, c’est Narcisse qui se noie en se contemplant part dans la GenĂšse il n’est dit que la femme serait plus coupable que l’homme. Le texte biblique est beaucoup plus fin !Quant Ă  la phrase de Paul qui le rappelle – La femme a Ă©tĂ© créée pour l’homme » 1 Cor 11, 9 –, elle est bien sĂ»r tout Ă  fait provocante. Et on l’a souvent exploitĂ©e au service de l’injustice. Et pourtant, ĂȘtre pour l’autre », quand on est chrĂ©tien, est autre chose qu’une aliĂ©nation. C’est une maniĂšre de ressembler Ă  Dieu ! Lui qui est pour nous », depuis la CrĂ©ation, jusqu’à l’heure de la recrĂ©ation qu’il fait en la personne et en l’Ɠuvre de son Fils. Ce pour l’autre » est par consĂ©quent aussi ce que l’homme, au masculin, va devoir vivre, Ă  l’image de la femme initiatrice. Car c’est ainsi seulement que s’accomplira en lui l’image du Dieu que nous rĂ©vĂšle le la GenĂšse, le pĂ©chĂ© est introduit par la femme. Pourtant, Dieu punit aussi bien l’homme que la femme. Pourquoi faire peser sur la femme la culpabilitĂ© ?Nulle part dans la GenĂšse il n’est dit que la femme serait plus coupable que l’homme. Le texte biblique est beaucoup plus fin ! Dans le rĂ©cit, la dĂ©sobĂ©issance est partagĂ©e, comme est partagĂ© le fruit de l’arbre dĂ©fendu. En fait, la subtilitĂ© du texte consiste Ă  Ă©voquer quelque chose de la mystĂ©rieuse solidaritĂ© qui relie les gĂ©nĂ©rations humaines et qui nous rend tous fragiles devant la tentation. Une maniĂšre de l’exprimer est de mettre en scĂšne celle qui enfante ces gĂ©nĂ©rations, c’est-Ă -dire une femme. Ainsi donc, c’est bien par un seul homme » Rm 5, 12, figure de l’humanitĂ©, que le pĂ©chĂ© entre dans le monde, et non par une dĂ©faillance de la femme dont l’homme serait exonĂ©rĂ©. Ensuite, l’humanitĂ© va enfanter, par les femmes, des enfants, qui ratifieront Ă  leur tour le refus de la parole de Dieu, qui suspecteront Ă  leur tour Dieu d’ĂȘtre un rival menaçant, qui s’établiront dans la aussi En images ces femmes inspirantes de la BibleDans la Bible, le lecteur attentif s’aperçoit que bien des femmes ont une importance Ă©gale Ă  celle des la Bible, se dĂ©gage-t-il une esquisse de la fĂ©minitĂ© et de son statut par rapport Ă  l’homme, tels que Dieu les voulait Ă  l’origine ?La Bible est jalonnĂ©e de figures fĂ©minines, certaines nĂ©gatives et d’autres positives. Souvent elles apparaissent Ă  l’ombre des hommes, dominĂ©es par eux. Et pourtant, lĂ  aussi, le lecteur attentif s’aperçoit que bien de ces femmes ont une importance Ă©gale Ă  celle des hommes. Ces femmes savent associer humilitĂ© et assurance, comme Anne, la mĂšre de Samuel. Elles sont capables de maintenir l’espĂ©rance au cƓur mĂȘme de la dĂ©faite et de l’humiliation, comme Judith. On les retrouve veillant sur la vie menacĂ©e et outragĂ©e, comme Riçpa, qui traverse briĂšvement le Second Livre de Samuel mais qui montre si bien la force de la compassion. Tout au long, depuis les matriarches, sans lesquelles la promesse faite Ă  Abraham serait demeurĂ©e vaine, ces femmes viennent au secours de la vie, contre la mort, comme Dieu. Et en enseignant cette prioritĂ©, elles prĂ©parent aussi IsraĂ«l, puis nous-mĂȘmes Ă  sa suite, Ă  reconnaĂźtre le triomphe de la vie sur toutes les puissances de peut noter ce verset Ă©tonnant chez saint Paul oĂč il annonce qu’avec le Christ il n’y a plus ni homme ni femme » Ga 3, 28. Alors, la diffĂ©rence des sexes est-elle abolie, et avec elle la complĂ©mentaritĂ© ?Évidemment non ! InterprĂ©ter les mots de saint Paul en ce sens, c’est supposer que Dieu se contredirait ou se dĂ©dirait. Si, dĂšs l’instant de sa crĂ©ation, l’humanitĂ© est sexuĂ©e avec le sens que nous disions plus haut, l’humanitĂ© restaurĂ©e dans sa vĂ©ritĂ© par le Christ ne peut cesser d’ĂȘtre structurĂ©e par la diffĂ©rence des sexes. Le Christ ne dĂ©truit pas ce qui est au principe et au commencement. Il ne nous introduit pas Ă  une sorte d’indiffĂ©renciation qui rendrait superflue ou impossible la relation. Il rend au contraire de nouveau accessible la vĂ©ritĂ© aussi DĂ©couvrir le rythme et la mission de la femmeC’est pourquoi il faut entendre, dans ces mots de la Lettre aux Galates, l’annonce qu’il n’y a plus l’homme et la femme limitĂ©s par cette inimitiĂ© suscitĂ©e entre eux par le pĂ©chĂ©. C’est cette inimitiĂ© seule qui est dĂ©passĂ©e. Car l’hostilitĂ© que la GenĂšse dĂ©crit en parlant, entre eux, de convoitise et de sĂ©duction, est dĂ©sormais surmontable. Enfin ! l’homme et la femme retrouvent la vĂ©ritĂ© de leur crĂ©ation. La relation jubilante dĂ©crite par le Cantique des cantiques n’est donc plus un rĂȘve ou une aspiration trop souvent déçue. Elle va pouvoir ĂȘtre vĂ©cue Ă  la pointe d’une expĂ©rience mutuelle qui aura affrontĂ©, dans la puissance du Christ, toutes les difficultĂ©s de la vie en le cĂ©lĂšbre femmes, soyez soumises Ă  vos maris » de saint Paul, faut-il voir la preuve de son machisme, ou est-ce Ă  mettre sur le compte du contexte culturel ?Saint Paul a mauvaise rĂ©putation sur ce point auprĂšs de beaucoup de chrĂ©tiens et plus encore de chrĂ©tiennes. Bien sĂ»r, c’est un homme de son temps, sinon il serait un fantoche. Mais il l’est comme quelqu’un qui scrute et comprend les choses dans la lumiĂšre du Christ. Il faut donc interroger ce texte, pour rejoindre son sens vrai, en sachant que celui-ci ne pourra s’éclairer qu’à la lumiĂšre de ce que vit le Christ lui-mĂȘme, obĂ©issant jusqu’à la mort, pour sauver les hommes et leur donner part Ă  sa vie filiale. Acceptons de l’étudier au-delĂ  de son contexte et de son temps jusqu’à rejoindre une vĂ©ritĂ© qui concerne tout chrĂ©tien. Si, lĂ , saint Paul devait inviter simplement les femmes Ă  se tenir servilement devant leurs maris, il trahirait la volontĂ© de Dieu, qui nous veut les uns et les autres libres, de la libertĂ© qui naĂźt de l’amour et qui en est le signe. En fait, cette Lettre aux ÉphĂ©siens commence par l’injonction adressĂ©e Ă  tous, hommes aussi bien que femmes Par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres » Ep 5, 21. La soumission n’est donc pas ce qui serait rĂ©servĂ© aux femmes. De surcroĂźt, et de nouveau, la soumission dont il s’agit ici ne trouve son sens que rĂ©fĂ©rĂ©e Ă  la personne de JĂ©sus, Ă  la maniĂšre dont lui-mĂȘme vit la soumission, celle de l’amour, pour l’ recueillis par Florence BriĂšre-LothLire aussi Des pistes pour ĂȘtre, enfin, fiĂšre de sa fĂ©minitĂ© Lasouffrance : la RĂ©vĂ©lation de Dieu. La souffrance : La Croix. La souffrance : appendice sur la souffrance Ă©ternelle. GuidĂ© par l'esprit de Dieu, l'auteur nous donne dans les deux premiers chapitres la rĂ©ponse vĂ©ritable en ce qui concerne le sens de la souffrance de Job. Elle a la valeur d'un tĂ©moignage. Citation du Jour Proverbes Citations Au Hasard ThĂ©matiques Tops Top 24 Tops de la semaine Tops du mois Collections Citations Quotidiennes Connexion Menu Chercher RĂ©cent Populaires Top 10 Tendances Login Passez en mode sombre, plus agrĂ©able pour vos yeux la nuit. Passez au mode de lumiĂšre qui est plus agrĂ©able pour vos yeux pendant la journĂ©e. Menu Login 21 Vues 0 Votes par Friedrich Nietzsche dansDieu, Faute, Femme, Seconde, ⭐ Citations ⭐ La femme est la seconde faute de Dieu. Friedrich Nietzsche La femme est la seconde faute de Dieu. Friedrich Nietzsche Qu'en pensez-vous? 0 Points J'aime Je n'aime pas Laisser un commentaireVotre adresse de messagerie ne sera pas publiĂ©e. Commentaire Nom Adresse de messagerie Site web Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site web dans le navigateur pour mon prochain commentaire. PrĂ©venez-moi par e-mail en cas de rĂ©ponse Ă  mon commentaire. Notifiez-moi des commentaires Ă  venir via e-mail. Vous pouvez aussi vous abonner sans commenter. © 2022 Les Plus Belles Citations Retour au sommet z79Vh.
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