Cest la division du général Margueritte qui va s'illustrer. Elle est composée des trois régiments de chasseurs d'Afrique (1er, 3e et 4e), du 6e régiment de chasseurs et du premier régiment de Hussards. Margueritte est épaulé par deux généraux de brigade : de Galliffet et Tillard.

Publication de l’Association vosgienne des anciens combattants de l’armĂ©e d’Orient mars 1929 [Gallica] La semaine derniĂšre, Jean-Marc Todeschini, secrĂ©taire d’État chargĂ© des Anciens Combattants et de la mĂ©moire auprĂšs du ministĂšre de la DĂ©fense, s’est rendu en GrĂšce, en MacĂ©doine, en Serbie et en Roumanie, pour commĂ©morer le centenaire du dĂ©but des opĂ©rations militaires sur le front d’Orient. On peut suivre ce voyage mĂ©moriel et commĂ©moratif sur le carnet de voyage de StĂ©phanie Trouillard, journaliste Ă  France24. A cette occasion, nous nous sommes intĂ©ressĂ©s aux sources permettant de partir sur les traces des poilus d’Orient. Environ 80 000 hommes ont dĂ©barquĂ© aux Dardanelles en 1915 et 400 000 autres ont combattu dans les Balkans de 1915 Ă  1920. A premiĂšre vue, la recherche d’informations paraĂźt compliquĂ©e. Peu d’études et de monographies ont Ă©tĂ© consacrĂ©es Ă  ce front par les historiens. De plus, l’éloignement des champs de bataille et des lieux de mĂ©moire, l’éparpillement des sources en France, l’absence d’archives en MacĂ©doine ce qui ne semble pas ĂȘtre le cas en Bulgarie et la barriĂšre de la langue quand les recherches se dĂ©placent dans les Balkans compliquent plus encore les recherches. Pourtant, comme nous l’avons dĂ©jĂ  montrĂ© en prĂ©sentant notamment les travaux menĂ©s par un professeur et ses Ă©lĂšves en MacĂ©doine en 2012 et en 2014, il est possible de trouver des informations au sujet de ces combattants. Rechercher un soldat Il n’existe pas d’archives individuelles propres aux 500 000 soldats et aux milliers de marins de l’armĂ©e française qui ont sĂ©journĂ© en Turquie, dans les Balkans, en Hongrie ou encore en Russie mĂ©ridionale de 1915 Ă  1923. Ils proviennent majoritairement de mĂ©tropole, mais 18% sont des soldats maghrĂ©bins ou sĂ©nĂ©galais proportion plus importante que sur le front de l’ouest. Il faut donc se reporter aux sources habituelles, en particulier aux registres matricules Tour de France des matricules ou au Fichier national des morts pour la France MĂ©moire des hommes. En raison des conditions de vie prĂ©caires hygiĂšne dĂ©plorable, eau polluĂ©e, climat rude, marĂ©cages, prĂšs de 284 000 soldats ont Ă©tĂ© malades parmi lesquels 90 000 ont Ă©tĂ© atteints de maladies contagieuses. Le typhus, la dysenterie mais surtout le paludisme ont fait des ravages. On comptabilise aussi 44 500 soldats blessĂ©s au combat. Pour cette raison, il peut ĂȘtre utile de consulter les archives du Service des archives mĂ©dicales et hospitaliĂšres des armĂ©es Ă  Limoges ainsi que les archives mĂ©dicales de la marine, dans la sĂ©rie F des archives des ports. Enfin, l’Association nationale pour le souvenir des Dardanelles et du front d’Orient est incontournable. Elle propose notamment une aide Ă  la recherche. Elle possĂšde aussi des collections importantes composĂ©es d’objets, de documents d’époque et de tĂ©moignages d’anciens soldats du front d’Orient Ă  voir aussi la page Facebook de l’association. Retracer un parcours Vous n’échapperez pas Ă  un petit paragraphe d’histoire des unitĂ©s
 Le Corps expĂ©ditionnaire d’Orient CEO est créé en fĂ©vrier 1915. Il participe aux combats de Gallipoli et des Dardanelles. En octobre 1915, il devient Corps expĂ©ditionnaire des Dardanelles CED jusqu’à sa dissolution en janvier 1916. L’armĂ©e d’Orient AO est créée Ă  Salonique en octobre 1915. Dans un premier temps, sa mission est de soutenir l’armĂ©e serbe, menacĂ©e d’anĂ©antissement. Progressivement, elle est renforcĂ©e par des contingents Ă©trangers anglais, italiens, grecs, russes et serbes. En aoĂ»t 1916, l’armĂ©e française d’Orient AFO est créée au sein du commandement des armĂ©es alliĂ©es en Orient jusqu’en septembre 1920. Ces troupes combattent sur le front des Balkans. AprĂšs les offensives victorieuses de septembre 1918 dans les Balkans, l’armĂ©e française d’Orient donne naissance Ă  trois groupements l’armĂ©e de Hongrie mars-septembre 1919, chargĂ©e de faire respecter l’armistice et de veiller aux respects des nouvelles frontiĂšres ; l’armĂ©e du Danube octobre 1918-janvier 1920, installĂ©e en Roumanie et en Russie mĂ©ridionale pour soutenir les Russes blancs ; le corps d’occupation français de Constantinople novembre 1920-octobre 1923, chargĂ© de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts français pendant la guerre grĂ©co-turque. Que peut-on trouver au Service historique de la DĂ©fense Ă  Vincennes ? Les archives des unitĂ©s les journaux des marches et opĂ©rations des unitĂ©s engagĂ©es en Orient de la sous-sĂ©rie 26 N et celles des grandes unitĂ©s d’Orient et du commandement des armĂ©es alliĂ©es d’Orient voir Inventaire sommaire des archives de la guerre 1914-1918 de Jean Nicot et Philippe Schillinger sous-sĂ©rie 20N, page 443 et suivantes contiennent notamment des ordres de bataille français et alliĂ©s, des situations journaliĂšres, des Ă©tats des pertes, des correspondances, etc. Voir Archives de la Grande Guerre. Guide des sources conservĂ©es par le Service historique de la DĂ©fense relatives Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale, Vincennes, Service historique de la DĂ©fense, 2014, p. 281-283. Identifier un lieu TrĂšs souvent, les recherches buttent sur les noms des lieux difficiles Ă  identifier. Ils sont souvent mal orthographiĂ©s ou traduits du turc au serbe puis au grec contemporain ou au macĂ©donien. On peut utiliser Google maps ainsi que ces anciennes cartes austro-hongroises. Rechercher une sĂ©pulture Environ 70 000 soldats français sont tombĂ©s dans les Balkans. De 1921 Ă  1923, la France a regroupĂ© les corps de ces hommes dans plusieurs nĂ©cropoles Albanie Korça, 640 corps ; Bulgarie Sofia, 789 corps ; GrĂšce AthĂšnes, 53 corps Ă  Kalamaki ; Corfou, 209 corps Ă  Gastouri ; Thessalonique, corps Ă  Zeitenlick ; MacĂ©doine Bitola, corps et deux ossuaires contenant corps chacun ; Skopje, 960 corps et deux ossuaires contenant corps chacun ; Roumanie Bucarest, 128 corps ; Slobozia, 313 corps ; Serbie Belgrade, 396 corps ; Turquie Istambul, 251 corps Ă  Feriköy ; Seddul-Bahr, 2 235 corps identifiĂ©s et 12 000 corps dans un ossuaire. Des carrĂ©s militaires plus modestes sont aussi dissĂ©minĂ©s dans ces pays voir les relevĂ©s du site internet MemorialGenWeb Albanie, Bulgarie, Chypre, GrĂšce, MacĂ©doine, Roumanie, Serbie, Turquie. Enfin, les consulats et ambassades ont mis en ligne des listes de soldats inhumĂ©s dans les nĂ©cropoles de ZeĂŻtenlick, de Belgrade, de Skopje et des cimetiĂšres et carrĂ©s militaires en Roumanie. Attention, les noms sont souvent mal orthographiĂ©s sur les tombes. Il est donc nĂ©cessaire de faire des recoupements et parfois des dĂ©ductions.

Contribution– Les crimes de 1871 : les communards oui, les AlgĂ©riens non. Par Ali Farid Belkadi (*) – L’AssemblĂ©e nationale française a votĂ© ce mardi 29 novembre, sous la pression du Parti socialiste, un texte qui blanchit les victimes de la rĂ©pression de l’insurrection de la commune de Paris de 1871. Cette rĂ©volte, qui a durĂ©
Les rĂ©giments de Chassseurs d` PREFACE 1er RĂ©giment de CHASSEURS d’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Par ordonnance de Louis Philippe en date du 17 novembre 1831, Le 1er rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est créé le 1er mars 1832 Ă  Blida en AlgĂ©rie. Il a pour devise UBIQUE PRIMUS » Partout le Premier ». La devise du 1er rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique a Ă©tĂ© choisie per le colonel Dommanget lors de sa prise de commandement le 1er Mars 1919 Ă  Arad Hongrie. Filiation 1831 1954 10 fĂ©vrier 1998 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique. Dissous. 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est recréé Ă  Canjuers. Étendard Inscriptions sur l’étendard Isly, 1844 / Balaklava, 1854 / Solferino, 1859 / San Pablo del Monte, 1863 / ExtrĂȘme-Orient, 1884-1885 / Madagascar, 1895 / Maroc 1907-1908-1934 / Flandres, 1914 / Uskub,1918 / MontbĂ©liard, 1944 / TĂŒbingen, 1945 DĂ©corations ° Croix de la LĂ©gion d’Honneur 1863 ° Croix de Guerre 1917-18 avec deux palmes ° Croix de Guerre 1939-45 avec une palme ° Croix du MĂ©rite Militaire ChĂ©rifien ° Ordre Serbe de Kara-Georges IV rang avec glaives ° Croix de Guerre Serbe avec citation Ă  l’ordre de l’ArmĂ©e ° MĂ©daille d’or de la ville de Milan ° FourragĂšre de la Croix de Guerre 1918-18 Insigne HĂ©raldique Insigne en mĂ©tal argentĂ©, roue dentĂ©e entourant un cheval Ă  roulettes ; Devise gravĂ©e sur la circonfĂ©rence. L’insigne du 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique provient de l’escadron le Hargne du 7e groupe d’automitrailleuses rattachĂ© au rĂ©giment le 1er juillet 1933. RĂ©alisĂ© par plusieurs fabricants avec des variantes, la principale rĂ©side dans le fait que l’insigne est ajourĂ© ou non. Campagnes 1862-54 AlgĂ©rie // 1854-55 ArmĂ©e d’Orient // 1856-57 AlgĂ©rie // 1859 Italie // 1860-61 Syrie // 1862-66 Mexique // 1870-71 France // 1871-81 AlgĂ©rie // 1881-83 Tunisie // 1884-85 ExtrĂȘme Orient // 1895 Madagascar // 1907-34 Maroc // 1914-18 Grande Guerre 1942-43 Tunisie // 1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne // 1955-57 Maroc // 1957-62 AlgĂ©rie. Aujourd’hui Implantation Le 1er RCA est implantĂ© pour sa majeure partie sur le camp de Canjuers situĂ© dans la garnison de Draguignan, Ă  20 kilomĂštres du centre ville et Ă  45 kilomĂštres de la CĂŽte d’Azur. Le 4e escadron est implantĂ© sur Carpiagne, Ă  proximitĂ© de Cassis et de Marseille. Gares d’ArrivĂ©e Les ARCS s/Argens Var - CASSIS Bouches du RhĂŽne Adresses postales - Draguignan 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique Quartier Bernard de Lattre de Tassigny – BP 04 83998 CANJUERS ARMES TĂ©l 04-94-39-33-03 - Cassis-Marseille 1er RCA/CIABC Quartier MDL Keck-Carpiagne 13998 MARSEILLE-ARMEES TĂ©l 04-42-73-38-02 Missions ° Former les pilotes et les tireurs d’engons blindĂ©s les tireurs de missiles HOT et MILAN. les Ă©quipages qui perçoivent le nouveau VĂ©hicule BlindĂ© de Combat d’Infanterie VBC1 ° Perfectionner les Ă©quipages et les pelotons blindĂ©s. les sections et les pelotons antichar. les escadrons et compagnies sur le parcours de tir interarmes ° Evaluer - les tireurs canon et missiles en fin de formation. - les unitĂ©s antichars et blindĂ©es sur des parcours dynamiques de niveau section et peloton. - Appuyer la prĂ©paration opĂ©rationnelle des unitĂ©s de l’armĂ©e de terre notamment celles en partance pour l’Afghanistan avec - La mise Ă  disposition des infrastructures d’entrainement et de tir ainsi que l’espace de manƓuvre du camp de Canjuers 31 000 h, le plus grand camp d’Europe de l’ouest placĂ© sous le contrĂŽle du 1er RCA depuis juillet 2009. - la mise Ă  disposition d’un parc de matĂ©riels qui comptera Ă  terme 300 engins blindĂ©s lourds la conduite de sĂ©quences de prĂ©paration opĂ©rationnelle destinĂ©e spĂ©cifiquement Ă  l’approbation de l’environnement du théùtre afghan par l’intermĂ©diaire du DAO/A DĂ©tachement d’Assistants OpĂ©rationnelle pour l’Afghanistan crĂ©e au sein du rĂ©giment en juillet 2009 Organisation Le 1er RCA est placĂ© sous l’autoritĂ© du Commandement des Centres de PrĂ©paration des Forces CCPF de Mailly, subordonnĂ© au Commandement des Forces Terrestres de Lilles. Il maintient des liens privilĂ©giĂ©s avec l’École de Cavalerie de Saumur et l’École d’Infanterie en cours de transfert vers Draguignan. Soutenu par le groupement de camp de Canjuers GCC, les 480 personnels du rĂ©giment se consacrent exclusivement aux missions du rĂ©giment dans la mesure oĂč tous les soutiens sont mutualisĂ©s au sein du GCC. Le 1er RCA forme, perfectionne ou Ă©value plus de 6 200 stagiaires/an. MatĂ©riels Engins BlindĂ©s ; 200 blindĂ©s - Leclerc, - AMX 30B2, AMX 10 RC. - ERC 90 - VAB Ă©quipement de derniĂšre gĂ©nĂ©ration acquis en urgence pour le théùtre afghan. Equipement ; Toutes les infrastructures de tir et d’entrainement du camp de Canjuers - 1 Simulateur de tir Leclerc - 1 simulateur de tir ERC 90 - 1 simulateur de tir AMX 10 RC - 1 simulateur de tir VBC 8 cabines - 1 simulateur de formation au pilotage 12 cabines pour tous matĂ©riels - 2 champs de tir Canon - 3 champs de tir missiles Historique succinct La crĂ©ation du 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique RCA est dĂ©cidĂ©e par Ordonnance Royale du 17 novembre 1831, mais ce n’est que le 1er mars 1832 qu’il est en ordre de bataille. À cette date il est commandĂ© par le colonel Schaunenberg et est formĂ© de 4 escadrons par 2 escadrons de l’ex-corps de Chasseurs AlgĂ©riens Zouaves, environ 300 hommes tirĂ©s des rĂ©giments de France, environ 40 engagĂ©s volontaires, environ 20 hommes du 12e Chasseurs qui quittait l’AlgĂ©rie et lui laissait Ă©galement ses chevaux. Le 1er juillet 1832, le rĂ©giment reçoit un renfort de 250 hommes de la LĂ©gion ÉtrangĂšre et passe Ă  8 escadrons qu’il garde jusqu’en 1834. À cette date il cĂšde 3 escadrons pour former les premiers rĂ©giments de Spahis, il n’en garde que 4 Ă  Alger plus 1 de remonte Ă  Tarascon. PremiĂšres campagnes 1832-1871 L’ALGÉRIE ; DĂ©s 1832, combats autour d’Alger, plaine de la Mitidja, Boufarik. En dĂ©cembre 1837, prise de Constantine oĂč le 2e escadron REY charge avec le 3e rĂ©giment de Tirailleurs. En 1838, le rĂ©giment protĂšge la construction des retranchements de KolĂ©a, l’Arba, Fondouck, Blida, DouĂ©ra , Mustapha. En 1839 c’est l’expĂ©dition des Portes de Fers. En 1840, MĂ©dĂ©a puis en mai 1843, prise de la smala d’Abd-el-kader. En 1844, c’est la bataille d’Isly suivie par les opĂ©rations en Kabylie de 1847 Ă  1857, la prise de Zaatcha en 1849 et de Laghouat en dĂ©cembre 1852. LA CRIMÉE ; Quatre escadrons embarquent Ă  Alger le 13 mars 1854 pour les Balkans. Le 1er escadron est Ă  la bataille de l’Alma le 20 septembre 1854. Un mois plus tard, le 25 octobre 1854, le rĂ©giment participe Ă  la charge de Balaclava, puis c’est Inkermann, le pont de Traldir et la bataille de l’Alma. RembarquĂ© Ă  SĂ©bastopol en mai 1856, le rĂ©giment rejoint Alger en juillet ayant inscrit une nouvelle victoire Ă  son Ă©tendard. CAMPAGNE d’ITALIE ; AprĂšs deux annĂ©es d’opĂ©rations en Kabylie, le rĂ©giment dĂ©barque le 13 mai 1859 Ă  GĂšnes. Le 20 mai 1859, il participe activement au combat de Montebello. Le 25 mai 1859, le rĂ©giment reçoit des renforts d’Alger qui permettent de constituer quatre escadrons. Il se distingue Ă  Solferino le 24 juin 1859 oĂč bien que durement Ă©prouvĂ©, il prend une grande part Ă  la victoire. La campagne terminĂ©e par la dĂ©faite de l’Autriche le 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique regagne Alger Ă  la fin du mois de juillet 1859. LE MAROC 1859 – LA SYRIE 1860 ; En septembre 1859, deux escadrons du rĂ©giment sont dirigĂ©s vers la frontiĂšre marocaine. Ils vont se positionner Ă  Berkane. Deux autres escadrons mĂšnent une action sur Oujda. Le 13 dĂ©cembre 1859, le rĂ©giment est de retour Ă  Alger. Le 11 septembre 1861, dĂ©part du 1er escadron qui, aprĂšs une escale Ă  Malte dĂ©barque Ă  Beyrouth le 23 septembre. Il traverse le Liban et se positionne Ă  Djebel Djennis. DĂ©but juin 1862 il regagne Beyrouth et rentre Ă  Alger 15 jours aprĂšs. LA CAMPAGNE du MEXIQUE 1862 – 1867 ; Les 1er et 6e escadrons du 1er RCA en font partie et sont groupĂ©s avec deux escadrons du 2e RCA pour former le 2e rĂ©giment de marche. Ils quittent Alger en juillet 1862 et dĂ©barquent Ă  Vera Cruz. Ils combattent Ă  San Pablo del Monte mai 1963 oĂč ils mettent en dĂ©route le rĂ©giment de Lanciers de Durango. Au cours du combat, le 1er escadron capture l’étendard du rĂ©giment. Ce fait d’armes vaudra Ă  l’étendard la croix de la LĂ©gion d’honneur. Le 1er rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est le seul rĂ©giment de cavalerie possĂ©dant cette distinction. AprĂšs cette victoire et la chute de Puebla la route de Mexico est ouverte et les troupes françaises y font leur entrĂ©e le 10 juin 1863. AprĂšs une guerre de contre guĂ©rilla de 1863 Ă  1867, les escadrons regagnent Blida le 5 avril 1867. LA GUERRE FRANCO-ALLEMANDE 1870 – 1871 ; EmbarquĂ©s pour le France le 27 juillet 1870, quatre escadrons forment avec les 3e et 4e RCA, la Division de Chasseurs d’Afrique qui est engagĂ©e Ă  Pont-Ă -Mousson dĂšs le 12 aoĂ»t 1870. Puis c’est Gravelotte le 14, Mars la Tour le 15, Doncourt le 16. Les marches se succĂšdent. Les trains de rĂ©giment restent Ă  Matz et seront perdus Ă  la capitulation de l’armĂ©e du marĂ©chal Bazaine. Le 1er septembre 1870, le rĂ©giment charge sur le plateau de Floing, il y perd les 2/3 de son effectif dont son chef de corps le colonel Clisquot de Mentque. De cette triste journĂ©e nous retiendrons que l’étendard et l’aigle ImpĂ©rial furent soustraits Ă  l’ennemi. L’ARMÉE de la LOIRE ; Le 1er Chasseurs d’Afrique disparu Ă  Sedan renait le 18 octobre 1870 Ă  Alger sous la dĂ©nomination de 1er rĂ©giment de Marche de Chasseurs d’Afrique oĂč se retrouvent deux escadrons des 1er, 2e et 3e RCA. Il embarque Ă  destination de Toulon le 5 dĂ©cembre 1870, il est rattachĂ© Ă  la 1er Brigade mobilisĂ©e du Maine et Loire. Il combat avec l’armĂ©e de la Loire puis retrouve Blida le 25 avril 1871. PĂ©riode 1871 – 1914 L’ALGÉRIE ; En 1871, la rĂ©bellion en Kabylie a provoquĂ© le retour prĂ©maturĂ© du rĂ©giment Ă  Blida. Il rĂ©prime les insurrections de Tizi-Ouzou, Bougie, SĂ©tif, du massif des AurĂšs et du Sud Oranais TUNISIE ; En octobre 1881, le 2e escadron participe Ă  une expĂ©dition en Tunisie. DĂ©barquĂ© Ă  la Goulette, sa tournĂ©e militaire se fait sans rĂ©sistance, Kairouan ouvre ses portes le 27 octobre et l’escadron regagne Alger fin octobre par TĂ©bessa et BĂŽne. TONKIN ; De 1884 Ă  1886 deux pelotons du rĂ©giment participent Ă  une expĂ©dition au Tonkin, ils dĂ©barquent Ă  Haiphong le 22 janvier 1884, rejoignent HanoĂŻ en mars 1884, combattent Ă  Lang-Song et occupent Ba-ClĂ©. En aoĂ»t 1885, l’escadron Laperrine relĂšve ces deux pelotons. Il quittera le Tonkin et rejoindra Alger le 23 juin 1886 laissant sur place un dĂ©tachement chargĂ© de l’escorte de la commission de dĂ©limitation des frontiĂšres. MADAGASCAR ; Le 2 mai 1895, le 2e escadron, renforcĂ© de personnels volontaires de plusieurs rĂ©giments d’Afrique, arrive Ă  Madagascar et dĂ©barque Ă  Majunga, il gagne les plateaux de l’intĂ©rieur Ă  la poursuite des ’ Hova’’, et parvient Ă  Andriba. Les rebelles se dĂ©robent et la poursuite continue sans interruption jusqu’à Tananarive oĂč les français entrent le 30 septembre 1895. 1896 – 1912 ; Courant octobre1886, le 1er RCA a l’honneur d’ĂȘtre dĂ©signĂ© pour assurer l’escorte de l’Empereur de Russie en visite en France. En 1900 c’est la campagne du Touat Sud AlgĂ©rien Le rĂ©giment se fait remarquer Ă  Timimoun, In Salah, Fort MĂ©ribel. Au Maroc le RĂ©giment est engagĂ© contre les nationalistes marocains Ă  Taddert en 1907, Ă  Sarrat en 1908, Seitat en 1909. En 1911, il est Ă  nouveau engagĂ© Ă  Bou-Zine, MeknĂšs puis Tiflet. De juin Ă  septembre 1912 le 1er escadron participe au sein de la colonne Manginaux opĂ©rations du dĂ©gagement de Fez. Le 7 septembre 1912, le 4e escadron au sein de la colonne Mangin participe Ă  la prise de Marrakech. Les opĂ©rations se ralentissent peu Ă  peu jusqu’au dĂ©but de la grande guerre. La grande guerre 1914 – 1918 FRONT OCCIDENTAL ; À la dĂ©claration de guerre le rĂ©giment est stationnĂ© au Maroc ; deux escadrons le 1er et le 3e quittent Casablanca le 12 aoĂ»t 1914, dĂ©barquent Ă  SĂšte et prennent le train jusqu’à Juvisy. AffectĂ© Ă  la 45e DI il forme avec deux autres escadrons du 2e RCA, le 1er RĂ©giment de Marche de Chasseurs d’Afrique. Le rĂ©giment quitte Paris Ă  cheval le 3 septembre 1914. Il est engagĂ© dans la bataille de la Marne. Pendant la ’course Ă  la mer ’’, il passe Ă  l’ArmĂ©e Castelnau ; embarquĂ© Ă  CompiĂšgne il dĂ©barque Ă  Doulles le 8 octobre et est employĂ© en Belgique et dans les Flandres. Jusqu’en avril 1916 il cantonne dans la rĂ©gion d’Aversdoing et prend le service dans les tranchĂ©es puis retrouvera son rĂŽle de cavalerie l’annĂ©e suivante. Il reçoit entre temps deux escadrons partis tardivement du Maroc et redevient le 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique. FRONT ORIENTALE ; Le rĂ©giment quitte le théùtre des opĂ©rations en mĂ©tropole pour ĂȘtre rattachĂ© Ă  l’ArmĂ©e d’Orient. Il dĂ©barque Ă  Salonique le 7 fĂ©vrier 1917. Il combat Ă  Stouma avec les 4e et 8e RCA, oĂč il bouscule l’armĂ©e bulgare. En MacĂ©doine, il participe au combat de Florina et Ă  la prise de Monastir. En octobre 1916, le rĂ©giment occupe la capitale de l’Albani, Keritza. Il se porte ensuite sur AthĂšnes en GrĂšce et combat victorieusement Ă  Allessona et Larissa. En 1918 ce sont les opĂ©rations en Serbie Priplep le 23 septembre, Uskub le 29 septembre, Nich le 12 octobre et la poursuite jusqu’au Danube que le rĂ©giment atteint le 24 octobre et qu’il traverse la premiĂšre quinzaine de novembre Ă  Barias pour stationner en Hongrie. Occupation de la Hongrie. Le rĂ©giment stationne dans la petite ville d’Arad de novembre 1918 Ă  septembre 1919. Le 5 aoĂ»t 1919 l’armĂ©e française de Hongrie est dissoute. Le rĂ©giment est lui-mĂȘme dissout sur place le 1er septembre 1919 pour se reformer au Maroc. La deuxiĂšme guerre mondiale 1939 – 1945 1919 – 1943 ; Recréé fin 1919 au Maroc le rĂ©giment change de structure, se modernise et participe Ă  la sĂ©curitĂ© du pays jusqu’en 1939. Pendant la campagne de 1939-1940 le rĂ©giment reste en Afrique. Il participera Ă  la garde de la ligne Mareth en Tunisie. En 1941, il met sur pied un groupe d’escadrons commandĂ© par le Chef d’escadrons Langlade Ă©quipĂ© de chars Somua et Hotchkiss qui part pour le SĂ©nĂ©gal oĂč il prend le nom de 12e Groupe Autonome de Chasseurs d’Afrique. Le dĂ©barquement alliĂ© en Afrique du Nord 8-11 novembre 1942 marque un tournant important de la guerre. Trois escadrons du rĂ©giment et le 1er RTM tenteront de s’y opposer dans la rĂ©gion de Port Lyautey mais la disproportion des forces donnera raison aux alliĂ©s. Le 7e escadron va participer avec les alliĂ©s au sein du CEF Ă  la campagne de Tunisie 1942-1943. Cet escadron sera dissout en fin de campagne Ă  son retour Ă  Rabat le 15 juin 1943. La 1er ArmĂ©e française Le 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est l’un des premiers rĂ©giment rĂ©organisĂ©s sur le modĂšle amĂ©ricain. Il comprend un groupe de chars lĂ©gers, deux groupes de chars moyens, 1 escadron hors rang et un escadron d’échelon. Durant sa spĂ©cialisation en AlgĂ©rie le rĂ©giment se dĂ©double et donne naissance au 1er RĂ©giment de Cuirassiers, le 1er septembre 1943. La libĂ©ration de la France Le nouveau 1er RCA se compose de 4 escadrons, un de chars lĂ©gers et trois de chars moyens soit 70 chars. Le 13 et 14 septembre 1944, le 1er RCA embarque Ă  Oran sur LST et dĂ©barque Ă  l’Ouest de Saint-RaphaĂ«l. Depuis Salon de Provence, il est transportĂ© par chemin de fer Ă  Besançon et stationne en Haute –SaĂŽne. Les unitĂ©s du rĂ©giment sont rĂ©parties dans trois groupements tactiques du ’ Command Combat n° 3 ’. Les opĂ©rations commencent le 14 novembre. Le 17, libĂ©ration de MontbĂ©liard puis quittant le sud de l’Alsace ce sera Belfort, Luxeuil, PlombiĂšre et par le col de Sainte Marier aux Mines attaque victorieusement Ă  Kaysersberg le 17 dĂ©cembre 1944. En janvier 1945, dĂ©fense de Strasbourg et enfin ce sera la bataille de Colmar qui met fin aux opĂ©rations sur le territoire national. La campagne d’Allemagne ; Le 1er RCA franchit le Rhin les 3 et 4 avril Ă  Mannheim, s’empare de Klingenberg sur le Neckar. Le 18 avril c’est la prise de TĂŒbingen, puis c’est l’exploitation jusqu’à l’Alberg. Friedrichaffen est atteint le 29 avril ; longeant le lac de Constance, le rĂ©giment traverse la frontiĂšre autrichienne le 3 mai Ă  Bluzenz. C’est Ă  quelques kilomĂštres d’Innerbras que l’armistice trouve les Ă©lĂ©ments les plus avancĂ©s. Le rĂ©giment quitte l’Autriche quelques jours plus tard et s’installe Ă  TĂŒbingen jusqu’en juin 1946. Laissant son matĂ©riel et une partie de son personnel au 12e Cuirassier, le reste du rĂ©giment rentre au Maroc et arrive le 11 juillet 1946 Ă  Rabat. L’Afrique du nord 1946-1964 LE MAROC ; ReconstituĂ© le 1e aoĂ»t 1946 Ă  partir du 2e RSM dissous, le 1er RCA stationne Ă  Rabat au quartier Garnier EM, 2e et 4e escadrons et Ă  Casablanca 1er et 3e escadrons. Il compte alors un EHR un escadron de Chars et trois escadrons de reconnaissance. Il est le rĂ©giment de reconnaissance de la 22e Division d’Infanterie Marocaine. Pendant la campagne d’Indochine il prĂ©pare l’envoi de renforts pour l’ExtrĂȘme Orient. C’est Ă  cette Ă©poque que le rĂ©giment est une nouvelle fois restructurĂ©. Il se compose maintenant de 2 escadrons d’AM M8 et d’un escadron de chars M 24 Chaffee, chaque unitĂ© ayant en plus pour soutien 2 pelotons portĂ©s sur Half-track. L’ALGÉRIE ; Mis Ă  la disposition de la 10e RĂ©gion Militaire Alger, le rĂ©giment quitte dĂ©finitivement Rabat en juillet 1958. ArrivĂ© sur le territoire algĂ©rien il prend le matĂ©riel du 10e Dragons Ă  Roi Salado et va s’installer dans la rĂ©gion de BĂ©rrouaghia. En fĂ©vrier 1961, il quitte l’algĂ©rois pour le constantinois et se positionne Ă  SĂ©tif. En avril 1962, le rĂ©giment retourne dans l’algĂ©rois, au camp du Lido prĂšs de Fort de l’Eau. Le 1er Janvier 1964, le 1er RCA embarque Ă  Alger, Ă  destination de Marseille. Il rejoint ensuite Besançon oĂč il est dissout et participe Ă  la formation du 4e Hussard le 1er fĂ©vrier 1964. DerniĂšre CrĂ©ation Toutes les unitĂ©s de crĂ©ation nord-africaine ont conservĂ© un rĂ©giment de tradition par respect des sacrifices qu’elles ont consentis pour notre pays. Seul manquait un rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique. L’intervention du PrĂ©sident de l’Union Nationale des Anciens Chasseurs d’Afrique a permis de combler cette lacune et de mettre Ă  l’honneur le seul rĂ©giment de Cavalerie portant la LĂ©gion d’honneur Ă  la cravate de son Ă©tendard. Le 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est reconstituĂ© le 1er janvier 1998 Ă  partir du 1e Chasseurs/CPCIT Ă  Canjuers. Le nouveau rĂ©giment est devenu le Centre National dont la mission est de former, perfectionner et Ă©valuer les pilotes, tireurs et Ă©quipages des unitĂ©s blindĂ©es. Il est actuellement en cours de montĂ©e en puissance et de transformation pour devenir > Commandement CHEF de CORPS du 1er RCA, depuis la crĂ©ation le 1er mars 1832 1838 1839 1840 1843 1845 1851 1852 1859 1859 1859 1864 1867 1870 1875 1876 1879 1883 1886 1892 1894 1902 1903 1906 1909 1913 1915 1915 1919 1919 1839 1869 1840 1843 1845 1851 1852 1855 1859 1859 1864 1867 1870 1875 1876 1879 1883 1886 1892 1894 1902 1903 1906 1909 1913 1915 1915 1919 1919 1924 de SCHAUENBERG THIERION LE PAYS de BOURJOLY KORTE DRICHEPANCE de BOURGON CASSAIGNOLLES de FERRABOUC de SALIGNAC FENELON de MONTALEMBERT de LASCOURS MARGUERITTE CLIQUOT de MENTQUE ROUHER PALANQUE DONNAT BRUNETIERE VUILLEMOT BONNEFOUS de CHALENDAR de LAFORCADE PROST VARIN DEAN de LUIGNE ROBILLOT ANDRIEU JONNARD de LESPINASSE de BOUNAZEL DOMMANGET de CHABANNES 1924 1926 1927 1932 1936 1940 1941 1942 1943 1945 1946 1946 1946 1949 1952 1954 1957 1959 1961 1963 1926 1927 1932 1936 1940 1941 1942 1943 1945 1946 1946 1946 1949 1952 1954 1957 1959 1961 1963 1964 DODUN RIVERIEUX de VAHAX DAUPHINAUD GASTEY RICKLIN DOR DE LASBOURS de VERNEJOUL de BONNET d’OLEON BOURGIN ROBELIN DE VARINE BOHAN BLANDIN DE CHALAIN de TOURNEMIRE BASTIANI MULLER de SCORBIAC de MOOUSTIER DE CANCHY CHAMBRIS LAPORTE BURI N des ROZIERS 1998 1998 2000 2002 2004 1998 2000 2002 2004 2006 POSTEC HERUBEL FRITSH LACARRIERE SASTRE 2008 2010 2010 LAKIN 2e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1831. Devise ’ EN AVANT, TOUT EST VÔTRE ’ Filiation 1832 1964 2e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard La Sickack , 1836 / Isly, 1844 / Solferino, 1859 / Puebla, 1863 / Maroc, 1907-1913 / L’Ourcq, 1914 / ThiĂ©rache, 1918 / Mulhouse, 1944 / Bade, 1945 / AFN, 1954 -1962 DĂ©corations - Croix de Guerre 1939-45 avec une palme - Croix du MĂ©rite Militaire ChĂ©rifien - MĂ©daille d’or de la ville de Milan. Insignes HĂ©raldique Le premier insigne de 1935 est le rĂ©sultat d’un concours qui verra la rĂ©alisation du projet ayant le plus de succĂšs. A la stupĂ©faction gĂ©nĂ©rale, c’est le dessin d’un sous-lieutenant dĂ©sabusĂ© reprĂ©sentant un cheval sur roulette muni de deux gros phares, chevauchĂ© par un chasseur d’Afrique transpirant abondamment sous le dur climat de Mascara qui sera retenu. QuatriĂšme modĂšle créé en 1945. Insigne argent et Ă©maillĂ© buste de chevalier, en armure, les bras posĂ©s sur un Ă©cu type espagnol, taillĂ© en jonquille et bleu chargĂ© d’une trompe de chasse et du chiffre ’ 2 ’ d’argent. Devise ’ En avant, tout et vĂŽtre ’ Sur le plastron de la cuirasse, une croix de Malte Ă©maillĂ©e bleu foncĂ© rappelle l’insigne de la 1er Division BlindĂ©e Ă  laquelle appartenait le rĂ©giment. Campagnes 1832-54 AlgĂ©rie // 1854-55 ArmĂ©e d’Orient // 1857-58 AlgĂ©rie // 1859 Italie // 1860 Chine // 1862-67 Mexique // 1870-71 France // 1871-82 AlgĂ©rie // 1895 Madagascar // 1907-13 Maroc // 1914-18 Grande Guerre 1942-43 Tunisie // 1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne // 1954-62 AlgĂ©rie. Historique succinct Créé par Ordonnance Royale du 17 novembre 1831, le 2e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est formĂ© en France avec des effectifs prĂ©levĂ©s sur le 3e Dragon et le 6e Chasseur Ă  cheval. Il dĂ©barque Ă  Mers-el-KĂ©bir, le 23 mars 1832. PremiĂšres campagnes 1832-1871 L’ALGERIE ; Le rĂ©giment opĂšre principalement dans la province d’Oran contre l’Emir Abd-el-Kader. En 1835 prise de Mascara, occupation de Tlemcen, la Sickack 5 juillet 1836, Sidi-Rached, Sidi-Youssef 1843 puis le 14 aoĂ»t 1844 Isly oĂč le 2e Chasseur du colonel Moris mettent en dĂ©route les cavaliers marocains et s’emparent de huit Ă©tendards. Le rĂ©giment stationne ensuite Ă  Oran, Tlemcen, Sebdou. LA CRIMEE ; Le rĂ©giment est Ă  l’ArmĂ©e d’Orient de 1854 Ă  1856 avec la 1er Division de Cavalerie, il combat Ă  Traldir, Kertch, participe Ă  la prise de SĂ©bastopol le 7 septembre 1855. Il sera de retour en AlgĂ©rie Ă  Oran le 6 mai 1856. CAMPAGNE d’ITALIE ; AprĂšs trois ans de rĂ©pit 4 escadrons du 2e rĂ©giment de Chasseurs participent dĂšs 1859 Ă  la campagne d’Italie et sont prĂ©sent aux combats de Montebello, Milan, Solferino le 24 juin 1859 puis GĂȘnes. La campagne terminĂ©e par la dĂ©faite de l’Autriche ces quatre escadrons sont de retour Ă  Oran le 24 aoĂ»t 1859. LE MAROC 1859 et la CHINE 1860 ; Jusqu’en 1860 le rĂ©giment mĂšne des opĂ©rations sur la frontiĂšre marocaine. En 1860, trente chasseurs du rĂ©giment participent Ă  une expĂ©dition en Chine LA CAMPAGNE du M EXIQUE 1862 – 1867 ; De 1860 Ă  1867 le rĂ©giment est engagĂ© au Mexique. Il combat Ă  Vera-Cruz, San-Pablo-Del MontĂ©, San-Lorenzo, Mexico, Sans-Antonio, participe Ă  la prise de Puebla en 1863 et en 1864 au siĂšge d’Ojaca. Le rĂ©giment de retour en AlgĂ©rie le 28 mars 1867 y retrouve les Ă©lĂ©ments restĂ©s sur place qui ont participĂ© Ă  la rĂ©pression de l’insurrection du Sud Oranais avril-mai 1864. En mai 1869 le rĂ©giment se fixe Ă  Tlemcen LA GUERRE FRANCO-ALLEMANDE 1870 – 1871 ; EmbarquĂ©s pour le France le 31 juillet 1870, le 2e RCA est dirigĂ© sur Metz et placĂ© Ă  l’ArmĂ©e du Rhin. Il combat Ă  Mars-La-Tour et charge Ă  Rezonville le 16 aoĂ»t. PĂ©riode 1871 – 1914 L’ALGERIE ; De retour en AlgĂ©rie un escadron participe Ă  l’expĂ©dition en Kabylie en juin 1871. En avril et mai 1882 deux escadrons participent dans le sud Oranais Ă  la rĂ©pression d’une novelle insurrection. RĂ©duit Ă  cinq escadrons, il stationne Ă  partir de 1887 Ă  Tlemcen PC, Oran un escadron, MĂ©cheria un escadron. De 1907 Ă  1913 le rĂ©giment est employĂ© Ă  la pacification du Maroc oriental. La grande guerre 1914 – 1918 ; EmbarquĂ© pour la France dĂ©but aoĂ»t 1914, le 2e RCA se scinde en deux demi-rĂ©giment les 2e et 4e escadrons, forment avec deux escadrons du 1e RCA, le RĂ©giment de Marche de Chasseurs d’Afrique devenu le 1er RMCA les deux autres deviennent escadrons divisionnaires. Ces unitĂ©s combattent sur l’Ourcq en septembre, en Artois puis dans les Flandres oĂč il participe Ă  la bataille d’Arras. Le 19 fĂ©vrier 1915 les deux escadrons dĂ©tachĂ©s au 1er RMCA rejoignent les escadrons divisionnaires pour former le 2e rĂ©giment de Marche de Chasseurs d’Afrique. AffectĂ© Ă  la 1e brigade de marche de chasseurs d’Afrique en juin, il participe Ă  la guerre des tranchĂ©es et retrouve sa dĂ©nomination initiale le 2e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique le 30 juillet 1916. A la 10e division de cavalerie de janvier Ă  mai 1916 il prend le service aux tranchĂ©es dans le secteur de FĂ»llen et assure la surveillance de la frontiĂšre Suisse. Devenu le rĂ©giment de Cavalerie du 34e Corps d’ArmĂ©e en juin 1916, il est Ă  nouveau scindĂ© en deux groupes d’escadrons ; le 1er est affectĂ© Ă  la 133e DI, le second Ă  la 157e DI Le rĂ©giment opĂšre Ă  cette date dans le secteur de Verdun. Le rĂ©giment Ă©tant dispersĂ©, son Ă©tat major est dissous le 31 dĂ©cembre 1916. RegroupĂ© prĂšs de Dunkerque en aoĂ»t 1917, il opĂšre en Belgique, participe Ă  la bataille des Monts en mai 1918. Le 2e escadron est affectĂ© Ă  la 133e DI, le 3e Escadron Ă  la 29e DI. Ce dernier opĂšre en ThiĂ©rache lorsque l’armistice est signĂ© le 11 novembre 1918. L’entre deux guerres 1919 – 1939 ; AprĂšs l’armistice du 11 novembre, le 2e RCA affectĂ© au corps d’ArmĂ©e colonial fait partie en mars 1919 des troupes d’occupations en Allemagne. RassemblĂ© en juin Ă  Langen et Weitterstadt il rentre en AlgĂ©rie en novembre et rejoint Ă  Oujda ses Ă©lĂ©ments restĂ©s au Maroc durant le conflit. Ces unitĂ©s ne sont pas restĂ©es inactives et y ont assurĂ© le maintien de l’ordre. Trois escadrons nouvellement créés le 1er avril 1915 et portant les numĂ©ros 5, 6, 7 forment le 2e rĂ©giment de Marche du 2e RCA. C’est dans la rĂ©gion de Taza que cette unitĂ© de circonstance assurera sa mission. RegroupĂ© au Maroc en novembre 1919, le 2e RCA est dissous Ă  Oujda le 15 septembre 1922. Recréé le 15 octobre 1922 en AlgĂ©rie, le 2e RCA ex 6e RCA stationne Ă  Mascara et Tlemcen un escadron. Il est affectĂ© Ă  la 2e brigade de cavalerie d’AlgĂ©rie. La deuxiĂšme guerre mondiale 1939 – 1945 1939- 1940 ; Pendant la campagne de 1939-1940 le rĂ©giment reste en Afrique. Le 1er septembre 1939 le 2e RCA devenu avec d’autres unitĂ©s le 182e GRDI est subordonnĂ© Ă  la 16e brigade motorisĂ©e. Fin mars 1940 il quitte sa zone de stationnement PerrĂ©gaux pour la rĂ©gion de TĂ©bessa, puis passe en Tunisie et se positionne dans la rĂ©gion de Gafsa. DĂ©but juillet il rentre Ă  Mascara et reprend sa dĂ©nomination dorigine ’ 2e RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique ’ le 1er novembre 1940. L’armĂ©e d’Armistice ; En 1942 le 2e RCA est entiĂšrement motorisĂ©, il est dotĂ© d’AMD et de chars D1. Il est stationnĂ© Ă  Mascara, SaĂŻda puis Oran et Missenghin, et entre dans la composition de la brigade lĂ©gĂšre mĂ©canique. Du 8 au 10 novembre 1942 le rĂ©giment s’oppose au dĂ©barquement des alliĂ©s sur la cĂŽte africaine. La campagne de Tunisie ; EngagĂ© contre les forces de l’axe depuis novembre, le 2e RCA est notamment au combat de Thala le 23 fĂ©vrier 1943. DĂ©but mars il est de retour Ă  Oran oĂč il est rééquipĂ© en matĂ©riel amĂ©ricain. Devenu rĂ©giment de chars, le 2e RCA est en compte Ă  la 1er Division BlindĂ©e, et en prĂ©vision du dĂ©barquement en Provence se perfectionne dans le Sud oranais. La libĂ©ration de la France et d’Allemagne ; Le RĂ©giment embarque le 2 septembre 1944 Ă  Mers-el-kĂ©bir et dĂ©barque le 9 septembre Ă  Sainte-Maxime. Remontant la vallĂ©e du RhĂŽne il est engagĂ© le 29 septembre au nord de Lure opĂšre ensuite dans les Vosges dans la rĂ©gion du Thillot, Cornimont puis en Haute Alsace Bruntatt, Pletterhouse. Le 19 novembre il atteint le Rhin. Combat autour de Mulhouse les 20 et 23 novembre, Burnhaupt-le-bas et bataille Ă  Colmar en janvier 1945. En avril il est Ă  Obernai. Le 12 avril 1945 il franchit le Rhin Ă  Maximiliansau. Le 2e RCA traverse le pays de Bade, Offenburg, Freiburg le 22 avril puis opĂšre sur le haut Danube, entre en Autriche le 1er mai, et, le 8 mai il est Ă  Aach et Domsletten. AprĂšs l’armistice il fait partie des troupes d’occupations et tient garnison Ă  TrĂšves en juillet 1945 puis Ă  Kons Karhaus en septembre. L’aprĂšs guerre ; RentrĂ© en France dĂ©but octobre 1945 il sĂ©journe Ă  AngoulĂȘme, Fontenay-le-Comte et au camp de la Braconne jusqu’en avril 1946. Le 5 mai 1946, il embarque Ă  Marseille pour l’AlgĂ©rie et dĂ©barque Ă  Oran le lendemain. RegroupĂ© en AlgĂ©rie le 2e RCA retrouve son ancienne garnison Mascara et passe sur le type rĂ©giment de reconnaissance montagne. Il compte alors un EHR, un escadron de chars lĂ©gers, deux escadrons d’AM et un escadron de spahis qui sera dissous le 29 juillet 1946. D’abord affectĂ© au GI n° 2 il devient le rĂ©giment de reconnaissance de la 21e DIA et s’installe Ă  Tlemcen en 1949. En 1954 un groupe lĂ©ger est constituĂ© il rejoindra la Tunisie en juin 1954 et assurera le maintien de l’ordre dans la rĂ©gion de Gafsa. La guerre d’AlgĂ©rie 1954- 1962 ; A partir de novembre 1954 le rĂ©giment assure le maintien de l’ordre autour de Tlemcen. Plusieurs escadrons sont dĂ©tachĂ©s Le 3e dans les AurĂšs de novembre 1954 Ă  janvier 1955, le 1er et le 4e au Maroc d’aoĂ»t Ă  octobre 1955. De septembre 1956 jusquen aoĂ»t 1962 le rĂ©giment opĂšre prĂšs du barrage Ouest Ă  la frontiĂšre marocaine 12DI soit 135 kilomĂštres de lignes Ă©lectrifiĂ©es dans les secteurs Sebdou, El-AĂŻcha. En 1959 le 2e RCA compte un ECS., deux escadrons d’AM, un escadron de chars et un escadron de chasse le 2e, nommĂ© commando 127. Chaque escadron dispose d’une harka. En septembre 1962 il est affectĂ© Ă  la 4e Division et regroupĂ© Ă  Sidi-Bel-AbbĂšs. EmbarquĂ© Ă  Mers-el-KĂ©bir le 18 juin 1964, il dĂ©barque Ă  Marseille et rejoint Orange oĂč il fusionne avec le CI /11Cuirassiers pour former le 2e rĂ©giment de chasseurs qui conserve son Ă©tendard de ses traditions. Commandement ; Chef de corps du 2e RCA depuis le 1er dĂ©cembre 1831 3e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1833. Devise ’ TANT QU’Il EN RESTERA UN ’ Filiation 1833 3e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1963 Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard Constantine, 1837 / SĂ©bastopol 1855 / Soldering, 1859 / Puebla, 1863 / Maroc, 1908 / Champagne, 1915 / ThiĂ©rache, 1918 / Sud-tunisien, 1942 / Danube, 1945 / AFN, 1952 -1962 DĂ©corations Croix de Guerre 1939-45 avec une palme MĂ©daille d’or de la ville de Milan. Croix de l’Yser belge Campagnes 1833-54 AlgĂ©rie // 1854-56 ArmĂ©e d’Orient // 1856-59 AlgĂ©rie // 1859 Italie // 1860 Syrie // 1862-67 Mexique // 1864 AlgĂ©rie // 1870-71 France // 1871-79 AlgĂ©rie // 1881 Tunisie // 1895 Madagascar // 1909-11 Maroc // 1914-18 Grande Guerre //1942-43 Tunisie // 1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne // 1956-62 AlgĂ©rie. Insigne HĂ©raldique Insigne en mĂ©tal argentĂ©, ajourĂ©, Ă  l’intĂ©rieur portant la devise ’ Tant qu’il en restera un ’ et une trompe de chasse ayant en centre le chiffre ’3’’ Historique succinct Le 3e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est crĂ©e le 1er fĂ©vrier 1833 Ă  BĂŽne en AlgĂ©rie avec les 2e et 8e escadrons du 1er RCA. PremiĂšres campagnes 1833-1871 L’ALGERIE ; Le 3e RCA participe Ă  la conquĂȘte de l’AlgĂ©rie dans la rĂ©gion de BĂŽne et de Guelma de 1883 Ă  1836. Il est de la premiĂšre expĂ©dition de Constantine en novembre 1836 suivi un an aprĂšs par la prise de la ville le 13 octobre 1837, sa future garnison. Il participe Ă  une suite d’opĂ©rations marche sur Djemillla 1839, expĂ©dition dans l’AurĂšs et des portes de fers 1845, de TĂ©bessa 1842, de Zaatcha 1849, affaire de Bougie 1851, expĂ©dition en Kabylie orientale 1852, au Sahara 1853 et une nouvelle fois l’AurĂšs 1853. LA CRIMEE ; Le rĂ©giment est Ă  l’ArmĂ©e d’Orient de 1854 Ă  1856 avec la 1er Division de Cavalerie, il prend part aux combats de Traldir et de TchemaĂźa. Il participe Ă  la prise de SĂ©bastopol le 8 septembre 1855. Il embarquera 9 mois aprĂšs, le 12 mai 1856, Ă  destination de Philippeville. CAMPAGNE d’ITALIE ; EmbarquĂ© pour l’Italie en 1859, il dĂ©barque Ă  GĂȘne et marche sur Voghera, Montebello, Novara, Melegnano et prend une part active Ă  la victoire Ă  Solferino le 24 juin 1859. La campagne terminĂ©e par la dĂ©faite de l’Autriche le rĂ©giment Embarque Ă  GĂȘne et rentre Ă  Constantine le 26 aoĂ»t 1859 LA SYRIE 1860 ; En aoĂ»t 1860 un escadron du 3e RĂ©giment de chasseurs d’Afrique quitte Constantine Ă  destination de la Syrie Il fait partie d’une force internationale dĂ©pĂȘchĂ© dans ce pays suite au massacres de Maronites par les Druzes. Il participe au maintien de l’ordre et Ă  rĂ©tablir la paix civile dans le Liban. Il sera de retour dans sa garnison le 14 octobre aprĂšs une absence de prĂšs trois mois. LA CAMPAGNE du MEXIQUE 1862 – 1867 ; Deux escadrons embarquĂ©s Ă  Alger le 9 septembre 1862 dĂ©barquent au Mexique, le 2 novembre et entre dans la composition du 2e rĂ©giment de marche de chasseurs d’Afrique. Il combat victorieusement Ă  Puebla, Cholula, Atlisco 1863, XĂ©res, Guadalupe 1864. Au cours de ce dernier combat le brigadier Pierre s’empare de l’étendard du 1er rĂ©giment de Lanciers de Zacatecas. Les deux escadrons seront de retour auprĂšs de leur rĂ©giment en AlgĂ©rie en 1867. LA GUERRE FRANCO-ALLEMANDE 1870 – 1871 ; EmbarquĂ©s pour le France le 18 juillet 1870, le 3e RCA est affectĂ©e Ă  l’ArmĂ©e du Rhin. Il charge Ă  Floing, prĂšs de Sedan le 1er Au cours de cette bataille le GĂ©nĂ©ral Ducrot qui demandait une nouvelle charge aux cavaliers du 3e RCA reçu cette rĂ©ponse du colonel Gallifet ’ oui mon gĂ©nĂ©ral, tant qu’il en restera un ’ cette rĂ©plique est devenu la devise du rĂ©giment. Les dĂ©bris du rĂ©giment rejoignent l’armĂ©e de la Loire et Ă  la fin de la guerre regagnent Constantine le 2 mai 1871 PĂ©riode 1871 – 1914 En 1895, un dĂ©tachement est envoyĂ© Ă  Madagascar. De janvier 1908 Ă  janvier 1909, les 1er et 4e escadrons opĂšrent au Maroc occidental, le 2e escadron d’avril 1911 Ă  fĂ©vrier 1913. En 1914, le 3e RCA tient garnison Ă  Constantine le PC et deux escadrons Ă  SĂ©tif La grande guerre 1914 – 1918 Laissant Ă  Constantine son escadron de dĂ©pĂŽt le 5e le rĂ©giment quitte sa garnison et embarque Ă  Alger le 5 aoĂ»t 1914, dĂ©barque Ă  SĂšte le 7 et est dirigĂ© sur Lyon oĂč il devient le rĂ©giment de cavalerie du corps d’armĂ©e colonial. Le 3e RCA reste sur le front de France durant toute la durĂ©e de la guerre. Argonne puis Ardennes belge, combat de Rossignol 22 aoĂ»t, retraite sur la Marne. PremiĂšre bataille des Flandres en octobre et novembre 1914. En 1915, il est aux tranchĂ©es, en juin en Artois puis en Champagne de juillet Ă  octobre. Le 3e rĂ©giment de Marche de Chasseurs d’Afrique est créé et le 3e RCA devient le 7e RCA. RĂ©affectĂ© au 1e Corps d’ArmĂ©e. Colonial le 3e RCA est scindĂ© en deux demi-rĂ©giments. Ses escadrons opĂšrent sur la Somme et en Champagne, toujours scindĂ© en deux. Le 3e RCA assure en 1917 la surveillance des routes, puis combat dans le secteur de Noyon sur l’Aisne en avril et mai et en Alsace en juin/juillet. ReconstituĂ© en aoĂ»t 1918 il se bat en Picardie mars, les Flandres avril sur l’Aisne juin et en Champagne juillet. Le rĂ©giment entre en Lorraine le 17 novembre avec la 129e DI Dieuze, Bitche. Il entre en Allemagne dĂ©but dĂ©cembre et stationne dans le Palatinat jusqu’au 10 avril 1919. Il rejoint ensuite son 3e escadron dĂ©tachĂ© Ă  Lyon depuis le 20 aoĂ»t et embarque Ă  Marseille pour l’AlgĂ©rie le 19 juillet 1919 L’entre deux guerres 1919 – 1939 Fin aoĂ»t 1919 le rĂ©giment est au complet en AlgĂ©rie Ă  SĂ©tif 1er et 2e escadron, Ă  Guelma le 3e escadron, Ă  Constantine le 4e. Depuis ses garnisons du constantinois le 3e RCA envoie des dĂ©tachements de renfort au Maroc aoĂ»t 1921 au Levant septembre 1921, en Tunisie 1922. En 1933 le rĂ©giment se transforme en deux groupes d’escadrons le premier motorisĂ©, le second montĂ© La deuxiĂšme guerre mondiale 1939 – 1945 1939- 1940 ; Pendant la campagne de 1939-1940 le rĂ©giment reste en Afrique. Le groupe d’escadrons motorisĂ© qui avait Ă©tĂ© envoyĂ© en mars 1939 avant les hostilitĂ©s, dans le Sud Tunisiens RĂ©gion de MĂ©dĂ©nine et Gabes rentre Ă  Constantine le 2 juillet. En mai 1941, le 3e RCA est entiĂšrement motorisĂ© et, en raison d’un changement de structure des rĂ©giments, se sĂ©pare du 3e groupe d’escadrons au profit du 9e RCA nouvellement créé. La campagne de Tunisie ; EngagĂ© contre les forces de l’axe depuis novembre, le 3e RCA opĂšre dans le sud tunisien vers Gabes, Gafsa, FĂ©riana, Kasserine, Sidi-Bouzid, Ousseltia. RentrĂ© dans sa garnison de Constantine il se dĂ©place peu aprĂšs en Oranie Ă  Bellevue Ă  proximitĂ© de Mostaganem oĂč dĂšs juin il perçoit le matĂ©riel amĂ©ricain et devient rĂ©giment de reconnaissance de la 1er Division BlindĂ©e. La libĂ©ration de la France et campagne d’Allemagne ; Le 5e escadron dĂ©barque en Provence le 15 aoĂ»t 1944 et participe Ă  la prise de Toulon. Le reste du rĂ©giment embarque Ă  Oran les 2 et 3 septembre et dĂ©barque Ă  la Nartelle le 9 septembre. Ses escadrons sont dĂ©tachĂ©s dans des ’command-combat’’ de la 1er DB. Remontant la vallĂ©e du RhĂŽne il est Ă  Dijon le 13 Ă  Lure le 19. Il combat dans les Vosges Ă  Giromagny, Servance, Melizay, entre en Alsace et participe Ă  la prise de Mulhouse. En fĂ©vrier le 3e RCA est Ă  Carspach, puis assure la surveillance du Rhin qu’il traverse le 25 avril Ă  la hauteur de Hirsingue. Sur le territoire Allemand le rĂ©giment traverse Lörrach 25 avril, Radolfzell 27 avril, le 8 mai il est Ă  Kandel et Landau. AprĂšs l’armistice il occupe le palatinat Ă  Obermosschel juillet 1945 et dĂ©tache un escadron de marche Ă  Berlin. L’aprĂšs guerre De retour en France le 27 octobre 1945 il sĂ©journe Ă , Fontenay-le-Comte. DirigĂ© sur Marseille il embarque pour l’AlgĂ©rie le 21 Mai 1946. StationnĂ© Ă  Maison-CarrĂ© il rejoint Tlemcen dĂ©but aoĂ»t. En octobre 1948 le 3e RCA quitte sa garnison et retourne en Allemagne en occupation et stationne dans le Wurtemberg en zone Sud Ă  Weingarten, Ravensburg avec un escadron dĂ©tachĂ© Ă  Langenargen. Le rĂ©giment participe aux expĂ©riences ’ Javelot ’1954 et devient rĂ©giment de reconnaissance de la 7e DMR. En mars 1955 il embarque Ă  Marseille pour l’AlgĂ©rie avec cette grande unitĂ© le 11 mars 1956. La guerre d’AlgĂ©rie 1954- 1962 DĂ©barquĂ© en AlgĂ©rie le 1er Avril 1956 il stationne dans l’algĂ©rois Ă  l’Arba, Rovigo et Rivet et opĂšre en grande Kabylie puis dans le constantinois dans les secteurs de Kenchela et M’Sila. DĂ©signĂ© pour la force ’ A ’ son 3e escadron, dĂ©barque Ă  Port-Fouad en Egypte le 8 novembre 1956. Le reste du rĂ©giment embarquĂ© sur le SM Pasteur ’ le 9 novembre fait demi tour et revient Ă  Alger le 12. Jusquen 1959 le 3e RCA occupe le secteur de Maison-Blanche, Ain-Taya, l’Arba et Rovigo. En aoĂ»t 1959 il est dirigĂ© sur TĂ©bessa et opĂšre prĂšs du barrage Est Quartier Bekkarial jusqu’en 1961 puis occupe le secteur d’El-Ma-El-Abiod de 1961 Ă  1962. StationnĂ© ensuite entre Constantine et Oued-ZĂ©nati, le rĂ©giment embarque pour la France le 6 fĂ©vrier 1963 et rejoint Sissonne oĂč il est dissous le 28 fĂ©vrier 1963. Commandements ; CHEF DE CORPS du 3er RCA depuis la crĂ©ation, le 1er fĂ©vrier 1833 1833 1833 1835 1836 1841 1846 1852 1853 1860 1863 1864 1868 1870 1874 1880 1881 1887 1889 1895 1900 1903 1906 1910 1913 Colonel BOYER 1er fĂ©vrier Colonel RIGAUD Colonel CORREARD Colonel LANEAU Colonel NOLL Colonel de MIRBECK Colonel NEY de la MOSKOWA Colonel de MAZANGE de SAINT-ANDRE Colonel du BARAIL Colonel MARGUERITTE Colonel de MONTARBY Colonel de GALLIFFET Colonel FLOGNY Colonel GAUME Colonel de CUGNON d’ALINCOURT Colonel du BUQUOY Colonel BUFFET Colonel de FORSANZ Colonel LUGON Colonel SAINTE CHAPELLE Colonel GRELET Lt-colonel CLEMENCON Colonel ANDRIEU Colonel COSTET 1916 1918 1919 1921 1924 1925 1928 1931 1933 1938 1942 1943 1944 1945 1946 1951 1954 1956 1958 1959 1961 1962 Lt-colonel FAURE Colonel TOULAT Lt-colonel LEFEVRE + 2 dĂ©c. 1920 Colonel SCHERER Colonel PERROT Colonel HERCHET Lt-colonel ARGUEYROLLE Lt-colonel CHANOINE Lt-colonel PONCELET Lt-colonel FLIPO Lt-col de BAZELAIRE de BOUCHEPOM Lt-colonel MANCEAUX-DEMIAU Lt-colonel FOUCHET Lt-colonel GUIBERT Lt-colonel de VILLELE Lt-colonel de BATTISTI Lt-colonel des COURTILS Lt-colonel ARGOULD Lt-colonel BOQUET Lt-col Le CARBONNIER de la MORSANGLIERE Lt-colonel PICHON Chef d’Escadron HUET Ă  fĂ©vrier 63 4e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1839. Devise ’ MA VIE EST DANS L’ACTION ’ Filiation 1839 4e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1856 Dissous, Chasseurs de la Garde ImpĂ©riale 1867 4e rĂ©giment Chasseurs d’Afrique 1945 Dissous 1948 4e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique Ă  partir du 4e Spahis Tunisiens 1959 Dissous 1959 4e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique dissolution du 9e RCA 1963 Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard Miliana, 1842 / Tagum, 1843 / Isly, 1844 / Balaklava, 1854 / Alsace, 1914 / Uskub, 1918 / Mitrovitza, 1918 / Medjez-el Bab, 1942 / AFN, 1954 -1962 DĂ©corations Croix de Guerre1914-18 avec deux palmes Croix de Guerre 1939-45 avec une palme Ordre serbe de Kar-Georges de 4e R avec glaive Croix de Guerre Serbe avec citation Ă  % de l’ArmĂ©e FourragĂšre Croix de Guerre 1914/18 Campagnes 1839-53 AlgĂ©rie // 1854-56 ArmĂ©e d’Orient // 1870 AlgĂ©rie // 1870-71 France // 1811-82 Sud oranais // 1882 Tunisie // 1914-18 Grande Guerre //1942-43 Tunisie // 1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne // 1954-62 AlgĂ©rie. Insignes HĂ©raldique Insigne Ă©maillĂ© et ajourĂ©. A l’intĂ©rieur d’un croissant dorĂ© reprĂ©sentation d’une mosquĂ©e en lĂ©ger relief et argentĂ©e. Il s’agit de la grande mosquĂ©e de Tunis, la Djamma-ez-Zitouna MosquĂ©e de l’Olivier cĂ©lĂšbre pour son grand minaret de 44 mĂštres. Tunis Ă©tait ville de garnison du rĂ©giment. Sur le cĂŽtĂ© un petit Ă©cu Ă©maillĂ© rouge Ă  trois bands noires porte le chiffre ’4’’ Evolution Ecu Ă©maillĂ© bleu foncĂ© en piĂšce rapportĂ© et en lĂ©ger relief, un gantelet d’armure, tenant une masse d’arme ; en pointe, le chiffre ’4’’ jonquille encadrĂ© d’une bande rouge Ă  trois raies noires. En 1959 le 9e RCA, change de dĂ©nomination dans l’ordre de bataille et devient 4e RCA, mais il ne fut pas autorisĂ© Ă  reprendre son ancien Ă©cusson. La raison officielle invoquĂ©e Ă©tait que l’insigne du 4e reprĂ©sentait la mosquĂ©e de Tunis et que la Tunisie nouvellement indĂ©pendante Ă©tait le berceau grandissant de l’ALN. C’est donc l’insigne du 9e RCA qui fut repris le numĂ©ro ’4’’ se substituant au ’9’’ Historique succinct Le 4e rĂ©giment de chasseurs d’Afrique est formĂ© le 3 dĂ©cembre 1839 par ordonnance royale du 31 aoĂ»t 1839 avec les 6emes escadrons des 2e et 3e RCA, et des dĂ©tachements de divers rĂ©giments de dragons et de lanciers. Jusqu’en 1841 il compte cinq escadrons français et un escadron de spahis indigĂšnes. PremiĂšres campagnes 1839-1871 L’ALGERIE ; Alors que les trois autres RCA sont affectĂ©s chacun Ă  l’une des trois provinces d’AlgĂ©rie, le 4e n’a pas de province d’affectation et passe de l’une Ă  l’autre suivant les besoins ; c’est le ’rĂ©giment voyageur ou nomade’’. Du constantinois au Maroc, il livre de nombreux combats au cours de la pacification du territoire et se fait remarquer tout particuliĂšrement Ă  Miliana 1842, Tagin1843 et Isly 1844 LA CRIMEE ; AffectĂ© Ă  l’ArmĂ©e d’Orient il embarque Ă  Arzew et dĂ©barque Ă  Gallipoli en juin 1854 ; combat Ă  Thrace puis Ă  Varna et embarque pour la CrimĂ©e oĂč il participe Ă  la mĂ©morable charge de Balaklava en octobre 1854 et Ă  la prise de SĂ©bastopol le 8 septembre 1855. Dissous le 5 avril en CrimĂ©e le 4e rĂ©giment de chasseurs d’Afrique forme le rĂ©giment de chasseurs de la garde ImpĂ©riale. Il sera recréé en tant que 4e RCA le 1er avril 1867 en AlgĂ©rie Ă  Mostaganem Ă  six escadrons issus de trois autres les autres du 1er Hussards et du 4e Chasseurs. Le nouveau rĂ©giment participe aux colonnes du Sud AlgĂ©rien et des conflits marocains. LA GUERRE FRANCO-ALLEMANDE 1870 – 1871 ; EmbarquĂ©s pour le France avec 4 escadrons, le rĂ©giment dĂ©barque Ă  Toulon. Le 4e RCA est affectĂ©e Ă  l’ArmĂ©e du Rhin. Les 5e et 6e escadron dĂ©barquĂ© en France le 29 dĂ©cembre forment avec deux autres escadrons du 2e RCA, le 2e rĂ©giment de Marche de Chasseurs d’Afrique et rejoignent l’armĂ©e de l’est. Le 1er septembre avec la division de chasseurs d’Afrique il participe Ă  la mortelle charge de Floing, prĂšs de Sedan. Les dĂ©bris du rĂ©giment rejoignent l’armĂ©e de la Loire et Ă  la fin de la guerre regagnent leur rĂ©giment reconstituĂ© en l’AlgĂ©rie. PĂ©riode 1871 – 1914 ReconstituĂ© Ă  Mascara en AlgĂ©rie le 15 octobre 1870, le 4e RCA, participe aux colonnes dans le Sud oranais et Ă  l’expĂ©dition de Grande Kabylie. En juillet 1882 il stationne en Tunisie, d’abord Ă  la Goulette puis Ă  Gabes et dans le sud tunisien avant de remonter vers le Nord par des dĂ©placements successifs par Le Kef, Souk-el-Djena, Sousse, Mammouba, enfin en 1885 il reprend garnison Ă  Tunis. De 1911 Ă  1912 le 2e escadron participe Ă  l’expĂ©dition du Maroc. En 1914, le 4e RCA stationne Ă  Tunis trois escadrons, Sousse un escadron et Bizerte dĂ©pĂŽt. La grande guerre 1914 – 1918 MobilisĂ© dĂ©but aoĂ»t 1914, le 4e RCA quitte Tunis le 4, et embarque Ă  Alger le 9 aoĂ»t 1914. En France, dirigĂ© sur le Doubs, il est affectĂ© Ă  la 44e Division d’Infanterie, se porte en Alsace le 16 aoĂ»t puis, le 22 se replie dans les Vosges et en Lorraine. En octobre il est dĂ©placĂ© en Artois Ă  Arras, dans les Flandres vers Amiens puis en novembre en Belgique. De retour en Artois il occupe jusqu’en septembre 1915 les secteurs de Mont-Saint-Eloi, Berthonval. A l’armĂ©e d’Orient Le rĂ©giment quitte le théùtre des opĂ©rations en mĂ©tropole pour ĂȘtre rattachĂ© Ă  l’ArmĂ©e d’Orient. Il embarque Ă  Marseille dĂ©but novembre et dĂ©barque en Salonique entre le 13 et 23 fĂ©vrier 1915 ; il sera rejoint un an plus tard par le 1er RCA avec qui il forme brigade. Ses actions en MacĂ©doine se dĂ©composent en sĂ©jours. Durant le premier sĂ©jour il mĂšne des opĂ©rations sur le Strouma en aoĂ»t et en Albanie d’octobre Ă  dĂ©cembre 1815. Le deuxiĂšme sĂ©jour en Thessalie en juin /juillet 1917. Un troisiĂšme sĂ©jour l’amĂšne en Vieille GrĂšce en aoĂ»t 1918 Un quatriĂšme sĂ©jour lui donnera l’occasion de se distinguer lors de l’offensive vers le Danube. Prise d’Uskub le 29 septembre 1918 puis Mitrovitza ; .Ses escadrons traversent ensuite la Serbie, le MontĂ©nĂ©gro, la Hongrie et arrivent en Roumanie en Novembre 1918. L’entre deux guerres 1919 – 1939 De fin janvier Ă  mars 1919 les escadrons du 4e RCA sont en Bessarabie, en Ukraine Ă  Odessa, en Turquie puis en Bulgarie. Laissant quelques Ă©lĂ©ments sur place le reste du rĂ©giment rentre Ă  Tunis le 12 septembre 1919 et se reforme. Il appartient maintenant Ă  la 4e brigade de cavalerie d’Afrique et passe alors sur le type de rĂ©giment partiellement motorisĂ© La deuxiĂšme guerre mondiale 1939 – 1945 1939- 1940 ; Pendant la campagne de 1939-1940 le rĂ©giment reste en Tunisie et rejoint la rĂ©gion de MĂ©denine, Tataouine, Ben-Gardane puis en juillet 1940 rentre Ă  Tunis La campagne de Tunisie ; Avec l’arrivĂ©e des troupes allemandes en Tunisie le 4e RCA reprend le combat. Il assure la dĂ©fense de Pont de Medjez-el-Bab le 19 et 20 novembre 1942 et participe aux combats au Djebel Mansour, El Aroussa le 18 dĂ©cembre 1942 et Siliana le 20 janvier 1943. Les troupes allemandes ayant Ă©tĂ© rejetĂ© Ă  la mer il rentre en mai Ă  Tunis et Ă  Sousse avant d’ĂȘtre dirigĂ© sur le Maroc pour s’y rĂ©organiser. TransformĂ© en rĂ©giment de chars Ă  Casablanca, il est affectĂ© Ă  la 3e Division BlindĂ©e. AprĂšs la dissolution de cette grande unitĂ©, le 4e RCA s’installe Ă  MeknĂšs et devient le 1er septembre ’ Centre d’Instruction de l’Arme BlindĂ©e de l’armĂ©e B ’. Le CIAB 1er ArmĂ©e quitte MeknĂšs le 10 novembre 1944, embarque Ă  Mers-el-KĂ©bir pour la France oĂč il stationne Ă  Besançon le 27 novembre 1944 puis Ă  Saverne du 22 avril au 15 novembre 1945 avant d’ĂȘtre dissous. L’aprĂšs guerre Pour la troisiĂšme fois, le 4e RCA est recréé en Tunis le 1er avril 1948. Il tient garnison Ă  Sfax, Gabes, Zarzis puis Mareth. En 1952, il est regroupĂ© Ă  Gabes et participe aux opĂ©rations de maintien de l’ordre en Tunisie. La guerre d’AlgĂ©rie 1954- 1962 Le 2 aoĂ»t 1958 il embarque pour l’AlgĂ©rie et dĂ©barque Ă  Bougie et fait mouvement sur SĂ©tif oĂč ses escadrons opĂšrent dans les secteurs du Hodna-Est, d’El-Keur et de Kerrata. Le rĂ©giment est dissous le 31 janvier 1959 et ses escadrons sont versĂ©s au 4e et 18e Chasseurs Ă  cheval et au 29e Dragon. Le 1er avril 1959 le 9e RCA prend le numĂ©ro 4, il occupe le secteur de Batna et ses escadrons sont dispersĂ©s entre Arris, Timgad, Foum-Toub, Laveran, Chemora, Corneille. A partir d’avril 1961 et jusqu’en aoĂ»t 1962, il stationne sur le barrage Est dans le secteur de la Medjerda. RepliĂ© sur AĂźn-Seymour, il embarque pour la France oĂč il est dissous le 15 novembre 1962. Son Ă©tendard et ses traditions sont conservĂ©s par le 4e chasseurs en garnison Ă  la Valbonne puis Gap. Commandement ; CHEF DE CORPS du 4er RCA depuis le 3 dĂ©cembre 1839 1839 1842 1846 1851 1852 1855 1867 1869 1871 1873 1883 1887 1895 1897 1900 1907 1914 1914 1917 Colonel MARTIN de BOURGON Colonel TARTAS Colonel DUPUCH de FELETZ Colonel de GOUSSENCOURT Colonel COSTE de CHAMPERON Colonel de CAUVIGNY Col. CHAMPION DUBOIS de NANSOUTY Colonel de QUELEN Colonel BONVOUST Colonel INNOCENTI Colonel LETENNEUR Colonel COURTIEL Lt-colonel du PUCH Lt-colonel MICHEL WALON Lt-colonel BERNARD Lt-colonel de BUYER Lt-colonel GUDIN de VALLERIN Lt-colonel BARDI de FOURTOU Lt-colonel DUGUE-MARC CARTHY 1919 1919 1926 1928 1931 1934 1937 1940 1941 1943 1943 1944 1948 1948 1950 1953 1957 1959 1961 Lt-colonel LABAUVE Lt-colonel de CLAVIERE Lt-colonel D’AUMALE Colonel VICQ Lt-colonel de CALONNE d’AVESMES Lt-colonel MARCHAL Lt-colonel QUESNEL Lt-colonel HALLIER Lt-col de COURTIEULX de BEAUMONT Lt-col JOUSSEAUME de la BRETESCHE Colonel de TRUCHIS de VARENNES Lt-colonel de VANDIERE de VITRAC Colonel NICOLE Lt-colonel MOISSENET Lt-colonel ROUMIANTSOFF Lt-colonel BLANC Lt-colonel L’ELEU de la SIMONE Lt-colonel RENOULT 1er avril 1959 Lt-colonel BOUILLAS au 15 mars 1962 5e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1887. Devise ’ SAVOIR-VOULOIR ’ Filiation 1887 5e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1963 Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard Maroc, 1908 / La Marne, 1914 / Levant, 1920-21 / Djebel-Zaghouan, 1943 / Toulon, 1944 / Danube, 1945 / AFN, 1954 -1962 DĂ©corations Croix de Guerre1914-18 avec une Ă©toile vermeil Croix de Guerre 1939-45 avec deux palmes FourragĂšre Croix de Guerre 1914/18 Insignes HĂ©raldique Insigne créé avant 1939 par Drago. Dans un fer Ă  cheval, la place du gouvernement d’Alger avec la grande mosquĂ©e Djemaa KĂ©bir ; en fond de dĂ©cor le cap Matifou qui ferme la baie d’Alger ; une chĂ©chia rouge de la subdivision d’arme Ă  trois raies noires et son gland, la pince de fer porte le chiffre ’5’’ ; le fer Ă  cheval Ă©voque le groupe d’escadrons montĂ©s, l’automitrailleuse le groupe d’escadron motorisĂ©. Evolution Insigne en mĂ©tal argentĂ© mat. A l’intĂ©rieur d’un chiffre ’5’’ un lion brochant sur une silhouette de char, gravĂ© d’un large trait, le fond de l’insigne est gĂ©nĂ©ralement sablĂ©. Le lion des armes de Chamborant, rappelle que le 5e RCA Ă  Ă©tĂ© crĂ©e en 1887 avec trois escadrons du 2 e Hussard hussards de Chamborant. De surcroit en 1943, quand le 5e RCA a Ă©tĂ© incorporĂ© dans la 1e Division BlindĂ©e, avec laquelle il allait participer Ă  la libĂ©ration plusieurs de ses officiers, et en particulier le colonel, venaient des 2 e hussards et avaient rejoint l’AFN Ă  travers l’Espagne aprĂšs occupation de la zone libre et la dissolution de leur rĂ©giment. Cet insigne a Ă©tĂ© conçu en 1944 par jean Brune, Ă©crivain et peintre algĂ©rois qui fut aussi chef de char du commandant de Menditte Campagnes 1895-96 Madagascar // 1900-01 Chine //1908-12 Maroc //1914-18 Grande Guerre // 1920-1921 Levant //1942-43 Tunisie // 1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne // 1954-62 AlgĂ©rie. Historique succinct Le 5e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est créé le 1er octobre, loi du 25 juillet 1887. Il est formĂ© de trois escadrons du 2e Hussard et par un escadron le 6e des 1er et 3e RCA. Jusqu’en octobre 1892 il stationne en AlgĂ©rie Ă  Alger PC, OrlĂ©anville deux escadrons et Miliana un escadron. PremiĂšres campagnes 1893-1914 ; Divers Ă©lĂ©ments du rĂ©giment participent aux expĂ©ditions d’outre-mer ; - Un peloton Ă  Madagascar 1895 – 1896 - Le 2e escadron en Chine 1900 – 1901 - Le 1er Escadron en 1908 au Maroc - Le succĂšs dans de nombreuses opĂ©rations et les combats victorieux d’AĂźn el Koum et de R’Fakhas le 29 fĂ©vrier 1908 permettent au rĂ©giment d’inscrire ’ Maroc 1908 ’ dur l’étendard. Cet escadron rentre Ă  Alger en 1912 - Le 2e escadron Ă  son tour prendra part aux opĂ©rations au Maroc Le rĂ©giment reprend garnison Ă  Alger, un escadron est dĂ©tachĂ© Ă  Aumale de dĂ©cembre 1908 Ă  avril 1913, puis les 3 e et 4 e escadrons s’installent Ă  Blida La grande guerre 1914 – 1918 EmbarquĂ© pour la France le 4 aoĂ»t 1914 le rĂ©giment prend part, d’aoĂ»t Ă  dĂ©cembre aux batailles de Charleroi, de la Marne et de l’Yser. En 1915 il combat en Argonne, sur la Somme, en Champagne et en Lorraine en novembre et dĂ©cembre. En 1916 il est en Alsace avec la 10 Division de Cavalerie. En septembre 1916, il se scinde en deux groupes d’escadrons. Le premier reste en France oĂč il est affectĂ© Ă  la division marocaine jusqu’en janvier1919, le second composĂ© du 3e et 4e escadron avec la 76e division d’Infanterie est affectĂ© Ă  l’ArmĂ©e d’Orient et opĂšre dans les Balkans. Le 3e escadron sera dissous en aoĂ»t 1918 et le 4e en 1919. Le 5e escadron aprĂšs avoir combattu au sein de la 3e brigade marocaine dans les Vosges et en Artois quitte le théùtre d’opĂ©rations pour rejoindre l’ArmĂ©e d’Orient en septembre 1916 L’entre deux guerres 1919 – 1939 AprĂšs quelques semaines d’occupation en Allemagne le 1er groupe d’escadrons s’installe Ă  Morhange et entre dans la composition du 2e RĂ©giment Mixte de Marche de Cavalerie du Levant RMMCL partant pour la Galicie. Les 3e et 4e escadrons recréé le 14 aoĂ»t 1919 au sein du RMMCL opĂšrent en Syrie de juin 1920 Ă  1923. Ces quatre escadrons ont permis d’inscrire ’ Levant’’ sur l’étendard du rĂ©giment. ReconstituĂ© en AlgĂ©rie le 1er mars 1921 il tient garnison Ă  Alger. En 1925 il participe aux opĂ©rations du Rif marocain. A partir du 1er octobre le 5e RCA est semi-motorisĂ©, le 1er groupe motorisĂ© reste Ă  Alger au quartier Marguerite, le second groupe Ă  cheval, s’installe Ă  Maison-CarrĂ©e La deuxiĂšme guerre mondiale 1939 – 1945 1939- 1940 ; Le groupe d’escadrons motorisĂ© devient le 1er mars 1940 le 181 GRD I et s’installe sur la frontiĂšre du Maroc espagnol. Le groupe d’escadrons Ă  cheval forme avec le 1er rĂ©giment de spahis algĂ©rien une brigade de rĂ©serve gĂ©nĂ©rale qui jusqu’au 16 aoĂ»t 1940 stationne au camp du Lido prĂšs de Fort de l’EAU. Le 28 octobre 1940 l’escadron motocycliste du 1er escadron part en ReconstituĂ© le 1er novembre 1940 le rĂ©giment est entiĂšrement motorisĂ©. La garde d’honneur du gĂ©nĂ©ral Weygand lui est rattachĂ©e. La campagne de Tunisie ; Un dĂ©tachement de marche 1er et 3e escadron part pour la Tunisie avec la brigade lĂ©gĂšre mĂ©canique, combat sur l’axe Sbiba-Sbeitla et opĂšre dans la rĂ©gion Pichon-Kairouan fin 1942. En avril et mai 1943 il participe aux combats de Pont du Fahs, Bir-Halima dans le Djebel Zaghouan. Puis aprĂšs le dĂ©filĂ© de la victoire Ă  Tunis rentre Ă  Alger. LibĂ©ration de la France et campagne d’Allemagne RĂ©organisĂ© en 1943 le 5e RCA devient l’un des rĂ©giments de char de la 1er DB ; A partir d’octobre 1943 le rĂ©giment perçoit le matĂ©riel amĂ©ricain et part s’entraĂźner dans l’oranais du 26 octobre 1943 au 20 mai 1944 avant de s’installer en zone d’attente ArĂ©a Ă  Assi-Ben-Okba. le 6 juin 1946. EmbarquĂ© Ă  Mers-el-Kebir et Oran Ă  partir du 8 aoĂ»t, il dĂ©barque dans la baie de Sainte-Maxime entre le 16 et 18 aoĂ»t. AffectĂ© au ’ command-combat n° 2’de la 1er DB. Le rĂ©giment participe Ă  la libĂ©ration de Toulon le 24 aoĂ»t 1944 puis remonte la vallĂ©e du RhĂŽne et de la SaĂŽne, libĂšre Givry le 5 septembre combat dans les Vosges, la Chapelle Ronchamp le 29 septembre. Il entre en Alsace le 18 novembre et mĂšne de durs combats dans les citĂ©s ouvriĂšres Ă  l’Ouest de Mulhouse en janvier 1945. Le 5e RCA franchit le Rhin Ă  Mannheim le 6 avril traverse Baden-Baden 12 avril Tuttlingen ’21 avril, le Danube, Ulm, Biberach 13 avril Kempten 29 avril. AprĂšs l’Armistice il va s’installer Ă  Spire et dans sa rĂ©gion en occupation. Il stationne ensuite dans la rĂ©gion de Mayence et de Kreuznach du 14 juillet au 8 octobre 1945 L’aprĂšs guerre RamenĂ© en France avec la 1er DB, le 5e RCA est Ă  Nantes du 25 octobre 1945 au 12 mai 1946. Les 2e et 3e escadrons passent au 2e rĂ©giment de Hussards, les chars sont versĂ©s au 2 e cuirassier. Le reste du rĂ©giment, sans matĂ©riel retourne en AlgĂ©rie. DĂ©barquĂ© Ă  Alger entre le 24 et 31 mai, le rĂ©giment est reconstituĂ© avec l’apport du 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique de RĂ©serve RCAR et des Ă©lĂ©ments du 5e RCA qui retrouve ses cantonnements du quartier Marguerite Ă  Mustapha qu’il quitte en avril 1949 pour Maison-CarrĂ©e et le camp du LIDO. Du 22 juin au 15 dĂ©cembre 1954 un groupe lĂ©ger d’une cinquantaine d’hommes opĂšre en Tunisie. La guerre d’AlgĂ©rie 1954- 1962 A partir de novembre 1954, le rĂ©giment participe aux opĂ©rations de maintien de l’ordre dans l’algĂ©rois, rĂ©gion de Blida, Souma, Marengo, puis dans le massif des AurĂšs, en Oranie et en Kabylie. En 1957 le 5e RCA, s’installe dans le Sersou au sud du massif de l’Oursenis PC Ă  Bourbaki. En aoĂ»t 1958, il tient le secteur de Teniet-el-Haad ZOA avec ses unitĂ©s Ă  Teniet, Marbot, Boubaki et Les CĂ©dres. En mars et avril 1958 certains Ă©lĂ©ments son dĂ©placĂ©s Ă  Alger avec une mission particuliĂšre celle d’assurer le maintien de l’ordre ? Le rĂ©giment s’installe ensuite dans la vallĂ©e du ChĂ©lif, le long de la route Alger-Orleansville Kherba, Oued-Fodda, Rouina. Le 21 septembre 1962 le 3e escadron relĂšve Ă  Affreville le 28e Dragon dissous. RegroupĂ© Ă  OrlĂ©ansville en fĂ©vrier 1963 le 5e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est dissous. Commandement CHEF DE CORPS du 5er RCA depuis la crĂ©ation le 1er octobre 1887 1887 1889 1891 1893 1898 1900 1903 1906 1900 1913 1917 1920 1921 1923 1926 1928 1932 1933 Colonel de GIRARDIN Colonel de BUTLER Colonel KIRGENER de PLANTA Colonel de POMMAYRAC Lt-colonel NUSSARD Lt-colonel CONNEAU Lt-colonel de CONTADES-GIZEUX Colonel CHEVILLOTTE Lt-colonel CLOZET Lt-colonel THIERRY d’ARGENLIEU Lt-colonel CHALANQUI-BEURET Colonel DUPERTUIS Colonel JOUIN Colonel de BONNEFOY Colonel LOBEZ Colonel HERCHET Colonel GAILLARD Colonel MARTIN GALLEVIER de MIERRY 1937 1940 1941 1943 1944 1944 1945 1946 1948 1949 1950 1952 1954 1956 1958 1959 1962 1962 Colonel DURAND Lt-colonel de BARDIES-MONTFA Colonel SIMON Lt-col DESAZARS de MONTGAILHARD Colonel KIENTZ Lt-colonel GROUT de BEAUFORT Lt-colonel DODELIER Colonel de BRETERECHE de MENDITTE Lt-colonel JOURDIER Lt-colonel DELARUE Lt-colonel GELIOT Lt-colonel RIBES Lt-colonel COURTOIS + 14 mai 1954 Colonel HARGOUS Colonel MENIERE de SCHACKEN Colonel JULIEN Colonel JEANNEROD Lt-colonel DESCHAMD 6e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1887. Devise ’ TOUJOURS RENAÎT ’ Filiation 1887 6e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1922 Dissous 1941 6e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1941 Dissous 1945 6e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1962 Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard Casablanca, 1908 / Bou-Denib, 1908 / L’Yser, 1914 / MeziĂ©res, 1918 / Belfort, 1944 / Stuttgart, 1945 / AFN, 1956 -1962 DĂ©corations Croix de Guerre 1939-45 avec palme Campagnes 1895- 96 Madagascar // 1900-01 Chine // 1908-12 Maroc //1914-18 Grande Guerre // 1941 Levant // 19441945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne// 1956-62 AlgĂ©rie. Insignes HĂ©raldique Le premier insigne rĂ©alisĂ© en 1941 s’inspire de celui du 8e groupe d’automitrailleuse dont une partie du personnel est issu. Une gazelle bondissante rivalise de vitesse avec une automitrailleuse violette couleur distinctive des troupes du Levant Ă  l’intĂ©rieur d’un croissant bleu. Evolution En 1944 le rĂ©giment adopte un nouvel insigne. Insigne en mĂ©tal argentĂ© peint ou Ă©maillĂ©, Ă©cu argentĂ© ; en pointe. Le chiffre ’6’’ argentĂ© se dĂ©tachant sur fond rouge sur lequel se dĂ©tachent trois bandes noires de la chĂ©chia des chasseurs d’Afrique ; au centre s’élevant d’un brasier Ă  5 ou 7 flammes suivant les modĂšles un phĂ©nix noir. Le choix de ce motif central illustre la devise du rĂ©giment ’’ Toujours renait ’ et fait allusion aux dissolutions et reconstitutions successives du rĂ©giment, chaque fois que la guerre l’exigeait. Historique succinct Le 6e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est créé le er octobre, loi du 25 juillet 1887. En AlgĂ©rie Ă  Mascara. Il est formĂ© de trois escadrons du 4e hussard et par un escadron le 6e des 2er et 4e RCA. PremiĂšres campagnes Le 6e RCA opĂšre dans le Sud oranais mais envoie des dĂ©tachements Ă  Madagascar 1895 – 1896, en Chine 1900 – 1901, au Maroc 1908 – 1912. En 1914 il stationne Ă  Mascara PC Oran et Sidi-Bel-AbbĂšs. La grande guerre 1914 – 1918 EmbarquĂ© pour la France le 6 aoĂ»t 1914 le rĂ©giment dĂ©barque Ă  SĂšte et rejoint la 37e Division d’Infanterie avec laquelle il combat en Belgique Dinan, Guise puis en France se repliant jusqu’à la Marne Ă  Montmirail. En septembre, octobre 1915 il se bat vers Reims et sur l’Yser en novembre. De juin 1915 Ă  aoĂ»t 1916 il forme la cavalerie de lu 38e CA, puis il prend le service aux tranchĂ©es dans la rĂ©gion de Reims de la Pompelle et des Marquises . En dĂ©cembre 1916 le rĂ©giment est dispersĂ© deux de ses escadrons dĂ©tachĂ©s auprĂšs de la 56e DI regagne le Constantinois en AlgĂ©rie. Ils reprendront le combat en mĂ©tropole Ă  leur retour en avril 1917 avec le 34e CA leur nouvelle affectation. Les autres escadrons restant en mĂ©tropole sont l’un Ă  Verdun avec la 67e Division d’Infanterie, le second, le 4e escadron, en haute Alsace. A partir d’aoĂ»t 1917 le 6e RCA se scinde en deux groupes d’escadrons. Le 1er groupe est affectĂ© Ă  la 38 DI et le 2e Ă  la 97 DI ; ce dernier groupe opĂšre vers Saint-Mihiel en liaison avec l’armĂ©e amĂ©ricaine, libĂšre MĂ©ziĂšres le 9 novembre 1918 et Sedan le 10 novembre puis marche sur le Rhin et atteint Worms et Mayence en Allemagne. Fin janvier 1919 les deux groupes d’escadrons jusqu’à lors sĂ©parĂ©s reconstituent le 6e RCA et de fĂ©vrier Ă  octobre 1919 sont positionner en garde de la tĂȘte de pont Ă  Kehl. RentrĂ© en AlgĂ©rie le 20 octobre 1919, le rĂ©giment retrouve ses garnisons de Mascara, Oran, OrlĂšansville, change de dĂ©nomination et devient 2e RCA. DeuxiĂšme crĂ©ation Le 1er RĂ©giment de dĂ©couverte et combat 1er RDC est formĂ© le 10 dĂ©cembre 1940 Ă  Beyrouth Levant avec deux escadrons du 8e GEAM et d’une compagnie du 63e complĂ©tĂ© par des Ă©lĂ©ments du 68e BCC. Cet amalgame d’unitĂ©s prend la dĂ©nomination de 6e rĂ©giment de chasseurs d’Afrique le 1er janvier 1941. Aux cours de la campagne contre les forces Anglos-gaullistes du 8 au 12 juillet les escadrons sont engagĂ©s dans des reconnaissances et des actions de retardement dans les secteurs du littoral entre Tyr et SaĂŻda 8 au 14 juin, dans le Chouf 18 au 30 juin l’Anti-Liban 1er au 13 juin, la Kekaa, la rĂ©gion d’Homs Ă  Damour et Ă  Ralda. Ses pertes s’élĂšvent Ă  31 tuĂ©s dont trois officiers. RegroupĂ© Ă  Beyrouth, le 6e RCA rentre en France le 19 septembre. StationnĂ© au camp de Gers prĂšs de Tarbes, oĂč il reçoit des personnel du 7e RCA dissous et va s’installer Ă  Issoire oĂč il devient le 6e Groupe d’Escadrons Autonome de Chasseurs d’Afrique GEACA le 1er novembre 1941. En dĂ©cembre 1942 Il rejoint Maison-CarrĂ©e en AlgĂ©rie puis est dirigĂ© sur le Maroc. En garnison Ă  TAZA le 6e GEACA se reconstitue et reprend sa dĂ©nomination de 6e RCA le 1er fĂ©vrier 1943. En octobre, il perçoit le matĂ©riel amĂ©ricain et devient l’un des rĂ©giments de la 5e Division BlindĂ©e puis se dĂ©double pour former le 6e Cuirassiers. AprĂšs une pĂ©riode de formation le rĂ©giment passe en AlgĂ©rie et rejoint la zone d’attente d’Assi-Ben-Okba. LibĂ©ration de la France et campagne d’Allemagne EmbarquĂ© Ă  partir du 13 septembre il dĂ©barque le 23 septembre Ă  Saint-Tropez. AffectĂ© au ’ combat-command n° 6 ’ de la 5e il fait mouvement sur la Haute –SaĂŽne, combat Ă  Gray et Vesoul puis dĂ©bouche dans la trouĂ©e de Belfort le 17 novembre, libĂšre la ville et se porte sur la Haute-Alsace oĂč il combat Ă  Dannemarie, Aspach, Thann. Du 25 janvier au 5 fĂ©vrier 1945 il participe Ă  la rĂ©duction de la poche de Colmar, nettoie la forĂȘt d’Haguenau en mars 1945 puis franchit la Lauter, traverse la ligne Siegfried et la forĂȘt de Bienrwakl. OpĂ©rant sur la rive droite du Rhin en pays de Bade, Ă  travers la forĂȘt noire et le Wurtemberg le 6e RCA s’empare de Stuttgart le 21 avril, traverse le Neckar, le Danube, s’empare de Tuttlingen le 26 avril 1945 et arrive sur les bords du lac de Constance. Les pertes au cours de ces campagnes s’élĂšvent Ă  104 tuĂ©s dont neuf officiers. L’aprĂšs guerre Le 6e RCA participe Ă  l’occupation de l’Allemagne avec le GR n° 5. De mai 1945 Ă  avril 1946, il est successivement Ă  Biberach, Saint-Wendel, Spire puis Lachen Ă  partir de mai 1948 jusqu’à 1956. La guerre d’AlgĂ©rie 1954- 1962 EmbarquĂ© Ă  Marseille le 12 avril 1956 avec la 5e brigade de Cavalerie, le 6e RCA dĂ©barque Ă  Oran pour participer aux opĂ©rations en AlgĂ©rie. D’abord stationnĂ© Ă  Tipaza puis Ă  Mostaganem, il pacifie le massif Dahra mars 1957-1958, surveille l’Ouarsenis oranais PC Ă  Renault puis prend en charge le secteur d’Inkermann. En septembre 1961 il reçoit cinq escadrons du 9e RCA dissous. En mars 1962 il assure le maintien de l’ordre Ă  Mostaganem. RĂ©organisĂ© en juin et rĂ©duit Ă  un ECS et cinq escadrons ; il rejoint fin aoĂ»t Oran oĂč la majoritĂ© de ses effectifs sont ventilĂ©s dans divers corps. Son organe liquidateur embarque le 4 septembre pour la mĂ©tropole oĂč le rĂ©giment est dissous Ă  Sissonne le 30 septembre 1963. Commandement ; CHEF DE CORPS du 6e RCA depuis la crĂ©ation le 1er octobre 1887 1887 1890 1896 1898 1901 1906 1913 1913 1917 1919 1920 1940 1941 1941 1941 Lt-colonel POULLEAU Colonel d’HARANGUIER de QUINCEROT Colonel d’AUTEL Colonel VILLIERS Colonel de GERUS Lt-colonel LEVE Lt-colonel JOUINOT—GAMBETTA Lt-colonel FRANCOLILI Colonel BREZET Lt-colonel de BENOIT Colonel TOULAT Lt-colonel AMANRICH dĂ©c. 1940 Chef d’Escadrons de VIREL Chef d’Escadrons MARION Lt-colonel LEHR 1er nov 1941 1942 1943 1943 1945 1947 1948 1951 1953 1955 1956 1957 1958 1959 1961 Chef d’Escadrons de LABARTHE Chef d’Escadrons RENAUDEAU d’ARC Colonel CHARUIT 1er fĂ©vrier Lt-colonel RENAUDEAU d’ARC Lt-colonel DUDOGNON Lt-colonel DIVARY Colonel de POUILLY Colonel SABLON du CORAIL Lt-colonel ARNOULT Lt-colonel MAUCHE Chef d’Escadrons Le MASSON Lt-colonel HENNION Lt-colonel DETURBET Lt-colonel LALO Lt-colonel NIELLY au 30 sep 62 7e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1914. Devise ’ PAR NOUS LA FRANCE RENAÎTRA ’ Filiation 1914 2e rĂ©giment de Marche de Chasseurs d’Afrique 1915 7e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1916 Dissous 1941 7e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1941 Dissous 1943 7e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique reformĂ© Ă  partir des chantiers de jeunesse 1947 Dissous 1948 7e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1963 7e rĂ©giment de Chasseurs 1964 Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard Garigliano, 1944 / Toulon, 1944 / Wurtemberg, 1945 Ces inscriptions ont Ă©tĂ© reportĂ©es sur l’étendard du 7e RĂ©giment de Chasseurs DĂ©corations Croix de Guerre 1939-45 avec trois palmes FourragĂšre Croix de Guerre 1939-45 Campagnes 1914-16 Grande Guerre //1941 Levant // 1943-1944 Italie // 1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne. Insignes HĂ©raldiques Premier modĂšle RĂ©alisĂ©e artisanalement en Syrie en 1941, l’insigne prĂ©sente une tĂȘte de bĂ©douin coiffĂ©e du keffieh dans un cor de chasse ; la tĂȘte du bĂ©douin est empruntĂ©e Ă  l’insigne du 8e escadron d’AMC ; ayant servi Ă  former le nouveau rĂ©giment. Evolution DeuxiĂšme modĂšle en 1943. Ecu dorĂ© Ă  fond bleu. Au centre les symboles de l’Afrique Française du Nord française et musulmane ; Ă©toile chĂ©rifienne, croissant, main de Fatima et coq gaulois. Inscription ’ 7e RCA ’ sur fond bleu qui a remplacĂ© l’inscription ’ chantier jeunesse ’ du deuxiĂšme modĂšle initial. Le coq est rouge, le croissant et l’étoile main de Fatma dorĂ©e. En pointe la devise ’ Par nous la France renaĂźtra ’ TroisiĂšme modĂšle e 1954 Insigne argentĂ© et Ă©maillĂ©. Ecu de type suisse, tranchĂ© bleu clair et jonquille. Au centre, deux sabres entrecroisĂ©s, en pointe-le chiffre ’ 7 ’, brochant sur les deux sabres, en piĂšce rapportĂ©e et en relief, un heaume empanachĂ©. Historique succinct Le rĂ©giment de marche du colonel de Sazilly formĂ© le 23 octobre 1914 et rattachĂ© Ă  la 1er Division de Cavalerie devient le 3e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique avril 1915 Ă  CompiĂšgne. Il compte trois escadrons et combat sur le front de France avec la 37e DI. Devenu 7e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique le 2 aoĂ»t 1915 il forme brigade avec le 2e RSA. Il participe aux combats menĂ© sur l’Oise Ă  Offremont et dans les Vosges. Alors qu’il faisait partie de la 1Ăšre brigade de Chasseurs d’Afrique, le rĂ©giment est dissous le 5 janvier 1816 et ses escadrons versĂ©s aux deux autres rĂ©giments de la brigade les 2e et 5e RCA. La deuxiĂšme guerre mondiale 1939 – 1945 L’armĂ©e d’Armistice au Le Levant ; 2e crĂ©ation Le 2e rĂ©giment mĂ©canique de dĂ©couverte et de combat formĂ© le 1er janvier 1941 en Syrie stationne Ă  Damas et Abla oĂč il prend la dĂ©nomination de 7e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique le 1er fĂ©vrier 1941. Du 8 juin au 22 juin 1941, il prend part aux opĂ©rations contre les forces Anglos-gaulliste raid sur Kuneitra le 16 juin, bataille de Damas-MezzĂ© le 20 juin. RapatriĂ© en France, le 7e RCA s’installe au camp de Gers prĂšs de Tarbes oĂč il est dissous et forme le 2e escadron du 6e RCA. La libĂ©ration de la France ; 3e crĂ©ation Le groupe autonome de chasseurs de chars formĂ© Ă  partir de fĂ©vrier 1943 avec des Ă©lĂ©ments de la jeunesse d’Afrique du Nord de la classe 1943 devient le 1er rĂ©giment de Chasseurs de Chars le 1er mars 1943. StationnĂ© Ă  Ben-Chicao, prĂšs de MĂ©dĂ©a, il est rebaptisĂ© 7e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique le 1er avril 1943. DĂšs sa perception du matĂ©riel amĂ©ricain il se dĂ©place dans le Sud oranais Ă  Mercier-Lacombe oĂč il parfait son entraĂźnement. D’abord incorporĂ© Ă  la 1er il devient unitĂ© de rĂ©serve gĂ©nĂ©rale et sera adaptĂ© Ă  la 3e Division d’Infanterie AlgĂ©rienne pendant presque toutes les opĂ©rations de 1944 – 1945. La campagne d’Italie ; EmbarquĂ© Ă  Arzew Ă  partir du 27 dĂ©cembre 1943, il dĂ©barque Ă  Naples et Brindisi le 1er janvier 1944. Il combat sur le sol italien au sein du corps expĂ©ditionnaire français et s’illustre au BelvĂ©dĂšre, dans la plaine de San-Elia Ă  Cassino. En mai 1944, Ă  la bataille du Garigliano, il participe Ă  cette importante victoire qui ouvre au et aux alliĂ©s, la route de Rome et de Sienne. Castelfore, Esperia, Pico, Radicof sont autant de victoire au crĂ©dit du 7e RCA. RegroupĂ© Ă  Tarente le 22 juillet, AffectĂ© Ă  l’ArmĂ©e ’ B ’ du gĂ©nĂ©ral de Lattre de Tassigny il embarque le 10 aoĂ»t 1944 pour la France. La libĂ©ration de la France ; Le 17 aoĂ»t 1944 l’EHR les 2e et 4e escadrons dĂ©barquent Ă  Saint-Tropez, le 1er escadron Ă  Cavalaire le 21 aoĂ»t, le 3e escadron Ă  Marseille le 20 septembre. Il est tout de suite engagĂ© et participe Ă  la libĂ©ration de la Provence. Par les Alpes libĂšre Bourg-Saint-Maurice le 2 septembre, traverse le Jura, les Vosges, et entre en Alsace. En janvier 1945 il assure la dĂ©fense de Strasbourg puis combat Ă  Kilstett et Oberhoffen le 15 mars. La campagne d’Allemagne ; Le 30 mars aprĂšs la rupture de la ligne Siegfreid le 7e RCA entre en Allemagne, s’empare de Spire, traverse le Wurtemberg, combat Ă  Rastat et Stuttgart le 21 avril. Il participe ensuite Ă  l’occupation de l’Allemagne de mai 1945 Ă  dĂ©cembre 1947 ; d’abord Ă  Herrenberg en 1945 puis en RhĂ©nanie Ă  Alzey et Dalsheim en mai 1956. Le 2 septembre 1946 deux escadrons sont dĂ©tachĂ©s Ă  Berlin. Le 7e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est dissous Ă  Berlin le 15 dĂ©cembre 1947. L’aprĂšs guerre 4e crĂ©ation Le 7e RCA est reconstituĂ© le 1er aoĂ»t 1848. RĂ©giment de chasseurs de chars il est affectĂ© Ă  la 3e Division d’Infanterie puis au 1e CA en fĂ©vrier 1947. Ses garnisons successives seront Primasens en 1948, TrĂšves en octobre 1948, Coblence en aoĂ»t 1951, Marburg en octobre 1955 puis Friedrichshafen en novembre 1956. En fĂ©vrier 1960 il est affectĂ© Ă  la 13e Brigade MĂ©canisĂ©e de Constance et devient alors le 7e rĂ©giment de chasseurs Ă  Friedrichshafen. Commandement ; CHEF DE CORPS du 7er RCA depuis le 23 octobre 1914 1914 1915 1941 194 3 1945 194 6 194 8 194 9 Colonel de SAZILLY octobre Colonel SOULE Lt-colonel Le COURTEULX de CAUMONT Lt-colonel VAN HECKE Lt-colonel de VANDIERE de VITRAC Lt-colonel de CARMEJANE Chef d’Escadrons MAYEUX Lt-colonel ROUVILLOIS 1952 1954 1957 1959 1962 Lt-colonel SEGUINEAU de PREVAL Lt-colonel GASQ Lt-colonel de la FERTE SENECTERE Lt-colonel CHEVALIER Lt-colonel DUFAURE du CITRES au 31 mai 1963 8e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1915 Filiation 1915 8e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1917 Dissous 1941 8e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1941 8e rĂ©giment interarmes de Bizerte 1963 Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard Garigliano, 1944 / HyĂšres, 1944 / Vosges, 1944 DĂ©corations Croix de Guerre 1914-1918 avec Ă©toile d’argent Croix de Guerre 1939-45 avec deux palmes FourragĂšre Croix de Guerre 1939-45 Campagnes 1915-17 Grande Guerre // 1942-43 Tunisie // 1943-1944 Italie // 1944-1945 LibĂ©ration 1945 Allemagne.// 1957 – 60 AlgĂ©rie Insignes HĂ©raldique. TĂȘte de rhinocĂ©ros Ă©voquant le Soudan, premier lieu de stationnement, sur une ancre coloniale pour les renforts coloniaux reçu par le rĂ©giment, Ă  l’intĂ©rieur d’un Ă©trier rappelant la cavalerie et la premiĂšre existence du 8e RMCA de 1915 Ă 1917. Le premier insigne rĂ©alisĂ© en 1941 reprĂ©sente le rhinocĂ©ros d’Asie Ă  une seule corne, une deuxiĂšme corne sera ajoutĂ©e aprĂšs guerre. Evolution Le modĂšle de 1947 rĂ©alisĂ© par Drago prĂ©sente l’ancre inclinĂ©e, le rhinocĂ©ros porte une deuxiĂšme corne. L’insigne ci-contre Ă  ancre inclinĂ©e ayant dĂ©plu aux anciens de 1954. Drago rĂ©alisait un nouvel insigne reprenant le premier modĂšle mais conservant la deuxiĂšme corne qui a Ă©tĂ© raccourcie. Historique succinct En fĂ©vrier 1915 se forme en AlgĂ©rie Ă  Oran et Philippeville un rĂ©giment de Marche de Chasseurs d’Afrique avec des escadrons prĂ©levĂ©s sur les dĂ©pĂŽt des 3e, 4e, 5e et 6e RCA. CrĂ©e officiellement le 25 fĂ©vrier, le RCMA embarque pour le front d’Orient le 15 mars 1915. A l’armĂ©e d’Orient Les quatre escadrons sont regroupĂ©s en Egypte au camp de Zahira puis Ă  Victoria collĂšge, prĂšs d’Alexandrie. Seule une section de mitrailleuse participe avec le 6e RMIC Ă  l’expĂ©dition des Dardanelles en avril et mai 1915. Le 17 aoĂ»t 1915, le RMCA prend la dĂ©nomination de 8e rĂ©giment de marche de chasseurs d’Afrique. EmbarquĂ© 17 octobre 1915 Ă  Alexandrie le 8e RMCA dĂ©barque le 13 Ă  Salonique. Il participe Ă  l’offensive sur la Serbie suivie, du 17 octobre au 12 dĂ©cembre, de la retraite sur la frontiĂšre GrĂ©co-serbe oĂč du 16 au 13 mars il reste en couverture avec la 57 e et 122 e division d’Infanterie. En MacĂ©doine du 13 au 31 juillet il s’illustre dans les opĂ©rations sur la Strouma du 9 mars au 3 octobre 1916, puis du 14 octobre au 13 dĂ©cembre 1916 dans la boucle de la Cerna et Ă  Monastir. OpĂ©rant ensuite en Albanie, le 8e RMAC tient les tranchĂ©es au lac Perspa du 1e janvier au 19 mars 1917. Il occupe ensuite la Thessalie du 10 juin au 29 juillet puis retourne sur le front du Vardar. StationnĂ© en Vieille GrĂšce, le 8e RMCA est dissous le 10 dĂ©cembre 1917, ses escadrons sont versĂ©s aux 1er et 4e RCA et au 1er RMSM. La deuxiĂšme guerre mondiale 1939 – 1945 L’armĂ©e d’Armistice au Soudan ; 2e crĂ©ation Le groupe d’escadrons autonome du 1er RCA devenu 8e groupe autonome de chasseurs d’Afrique est crĂ©e le 1er avril 1941 Ă  Rabat au Maroc. Quittant le Maroc le 14 juin il dĂ©barque Ă  Dakar d’oĂč il est acheminĂ© par voie ferrĂ©e sur Koulikoro au Soudan le 8 juillet 1941. Devenu 8e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique le 16 aoĂ»t, il appartient au Groupe Mobile Colonial et fait mouvement sur SĂ©gou le 18 septembre oĂč s’installe le PC. Les escadrons Ă©tant Ă  Dosso, Bobo-Dioulasso, Bamako, Keyes, Sikoro. Le 30 janvier 1943 il est dirigĂ© sur le camp de Tiaroye au SĂ©nĂ©gal, puis embarque Ă  Dakar le 24 fĂ©vrier et dĂ©barque Ă  Oran le 24 mars 1943 aprĂšs une courte escale au Maroc. ArrivĂ© en AlgĂ©rie il stationne Ă  Lourmel dans l’oranais, perçoit le matĂ©riel amĂ©ricain et se transforme en rĂ©giment de chars. AffectĂ© provisoirement Ă  la 3e DB. il est affectĂ© au Corps ExpĂ©ditionnaire Français et embarque le 18 dĂ©cembre 1943 pour l’Italie La campagne d’Italie ; Le 8e dĂ©barque Ă  Naples les 25 et 16 dĂ©cembre 1943. OpĂ©rant dans les Abruzzes avec la 2e Division d’Infanterie Marocaine, il participe aux attaques contre la ligne Gustave tenue par les troupes allemandes, Ă  celle de rupture de la position du Garigliano et prend une part glorieuse Ă  la conquĂȘte du Maroni et San-Giorgio, puis traverse Rome, Sienne et la Toscane. RegroupĂ© Ă  Tarente le 22 juillet, AffectĂ© Ă  l’ArmĂ©e ’ B ’ du gĂ©nĂ©ral de Lattre de Tassigny il embarque dĂ©but aoĂ»t 1944 pour la France. La libĂ©ration de la France ; A peine dĂ©barquĂ© Ă  Saint-Tropez le 10 aoĂ»t, le 8e participe Ă  l’attaque du fort de Saint Marguerite Ă  Toulon. Continuant sur sa lancĂ©e, il libĂšre successivement. Arles, Montpellier, puis remontant la vallĂ©e du RhĂŽne et de la SaĂŽne, entre Ă  Ronchamp et Belfort, combat dans les Vosges et en Alsace Ă  Masevaux et Thann. Remis Ă  la disposition de la DMI le 20 septembre 1944, il participe en janvier 1945 Ă  la dĂ©fense de Strasbourg et Ă  la bataille de Colmar. La campagne d’Allemagne ; Le 2 avril, il traverse le Rhin et entre en Allemagne. Le 8e RCA s’empare successivement de Pforzheim, Freudenstadt, Stuttgart, TĂŒbingen, Sigmaringen, Wengen et arrive en Autriche Ă  Bregenz dĂ©but mai. Au lendemain de la victoire c’est l’occupation de l’Allemagne et le rĂ©giment s’installe Ă  Mulheim et Constance. Les 1er et 2e escadrons stationnent Ă  Berlin du 26 mars au 18 dĂ©cembre 1946. L’aprĂšs guerre En aoĂ»t 1947 le rĂ©giment rentre en France et s’installe Ă  Roanne et Ă  Saint-Etienne. TransformĂ© en rĂ©giment de reconnaissance, il troque ses TD contre des chars M 5 pour deux escadrons. Le troisiĂšme, dotĂ© d’AM M8, est affectĂ© au groupement de montagne crĂ©e le 1er juin 1949 Ă  la 27e division de montagne et, est transfĂ©rĂ© Ă  Lyon. En janvier 1954, le rĂ©giment est regroupĂ© au camp de la Valbonne dan l’Ain et prend la dĂ©nomination de 8e rĂ©giment de Cuirassiers. La Tunisie 2e crĂ©ation Recréé en Tunisie le 1er fĂ©vrier 1954 sur la base stratĂ©gique de Bizerte, le 8e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique ex 8e cuirassiers assure avec ses escadrons le maintien de l’ordre en Tunisie notamment vers Bou-Ficha. En 1959, le 8e compte deux escadrons de chars M 24 et un escadron d’AM M8. En mars 1960 l’escadron d’ M8 est supprimĂ©. A la fin de l’annĂ©e le 8e fusionne avec le 412e pour former Ă  compter du 1er janvier 1961 le 8e rĂ©giment interarmes de Bizerte qui sera lui dissous en 1963. Commandement ; CHEF DE CORPS du 7er RCA depuis sa crĂ©ation 1915 1941 1941 1943 1946 1947 1950 ? Chef d’Escadrons MIQUEL Lt-colonel PANSARD Lt-colonel SIMON Lt-colonel VESINE de la RUE Lt-colonel CATOIRE Colonel LERIDON 1951 1963 1954 1954 1955 1959 Lt-colonel VOLPERT Lt-colonel de BALINCOURT Lt-colonel VALLAT-MORIO Lt-colonel de ROQUEMAUREL Lt-colonel GRANDPIERRE Lt-colonel de VERTHAMON au 31 dĂ©c 1960 9e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1941. Devise ’ TANT QUE DESTROYE ’ Filiation 1941 9e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1959 Dissous 1959 9e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1961 Dissous Etendard Le rĂ©giment a eu deux Ă©tendards. Le premier Ă©tait celui du 9e rĂ©giment de Chasseurs Ă  cheval qui fut confiĂ© au 9e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique le 13 septembre 1943 Ă  Mascara. Le 6 mai 1949, cet Ă©tendard fut rĂ©parĂ© et transformĂ© en 9e RCA et remis au rĂ©giment Ă  Batna le 31 octobre 1949. Dissous le 31 mars 1959 et recréé Ă  Inkermann en novembre de la mĂȘme annĂ©e l’étendard revient Ă  nouveau au rĂ©giment puis quitte Ă  nouveau la terre d’Afrique pour les invalides le 21 dĂ©cembre 1961. Le 4 juin1971 l’étendard du 9e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique Ă  Ă©tĂ© remis au 5e rĂ©giment de Chasseurs pour le 9e rĂ©giment de Chasseurs, corps de rĂ©serve. A la dissolution de cette unitĂ©, il a Ă©tĂ© reversĂ© au service historique de l’ArmĂ©e de Terre le 28 juin 1994 Inscriptions sur l’étendard France, 1944 / Stockach, 1944 / AFN, 1944-1962 Campagnes 1942-1943 Tunisie //1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne. // 1954 – 61 AlgĂ©rie Insignes HĂ©raldique L’insigne dessinĂ© en octobre 1944 prĂ©sente un dextrochĂšre bras droit cuirassĂ© armĂ© d’une masse d’arme sur fond Ă©maillĂ© bleu roi avec la devise du rĂ©giment ’ Tant Que Destroye ’ en lettres gothiques qui Ă©voque le matĂ©riel Tank Destroyer dont Ă©tait dotĂ© le rĂ©giment. Parodiant l’hĂ©raldisme solennel de certaines unitĂ©s voisines, son auteur voulait Ă©voquer le geste provocant un bras d’honneur souvent employĂ© par le français d’Afrique du Nord qui constituaient alors la majoritĂ© des effectifs du rĂ©giment. Evolution En 1946. Par suite du manque d’émail le fond de l’insigne devient argentĂ© et gravĂ© de traits horizontaux convention hĂ©raldique pour reprĂ©senter la couleur azur ModĂšle rĂ©alisĂ© par Drago. HomologuĂ© H 160 En 1956 le dessin de l’insigne est lĂ©gĂšrement modifiĂ©, le dextrochĂšre est remplacĂ© par un gantelet tenant une masse d’arme. Le chiffre ’ 9 ’ est encadrĂ© d’une bande rouge Ă  trois raies noires Ă©voquant la chĂ©chia des chasseurs d’Afrique. Le rĂ©giment devenu 4e RCA en avril 1959 a conservĂ© cet insigne en changeant le chiffre. ReconstituĂ© en 1959, le 9e RCA a repris cet insigne avec naturellement le chiffre ’ 9 ’ Historique succinct Le 9e rĂ©giment de chasseurs d’Afrique est crĂ©e le 1er juillet 1941 Ă  Mascara par la rĂ©union des 5e et 6e escadrons des 3e et 5e rĂ©giments de Chasseurs d’Afrique. DotĂ© de vĂ©hicules tout terrain, il ne dispose d’aucun blindĂ© et est subordonnĂ© Ă  la 2e Brigade de Cavalerie d’Afrique Division territoriale d’Oran. Il reçoit le 23 septembre 1942, la garde de l’étendard du 9e rĂ©giment de chasseurs Ă  cheval. Les 9 et 10 novembre 1942 il fait preuve de sa capacitĂ© opĂ©rationnelle en contenant Ă  Saint-Lucien les troupes Anglo-amĂ©ricaines qui avaient dĂ©barquĂ© dans la rĂ©gion d’Oran. La deuxiĂšme guerre mondiale La campagne de Tunisie ; Les Ă©lĂ©ments du rĂ©giment participent Ă  la campagne de Tunisie en deux phases La premiĂšre Le 17 novembre 1942, un groupe d’escadrons le 1er et 3e de marche est mis sur pied. Un groupe d’escadrons participe Ă  la campagne de Tunisie au sein de la Brigade LĂ©gĂšre MĂ©canique du colonel du Vigier. Ce dĂ©tachement aux ordres du lieutenant colonel Mazoyer prend part aux batailles de Pichon, Kef-el-Ahmar et Fondouk-el-Orbi. Suite Ă  une rĂ©organisation des troupes en Tunisie le Groupent Mazoyer est libĂ©rĂ©. Il quitte le front tunisien, embarque Ă  Ouenza le 7 mars 1943 et rentre Ă  Mascara. La seconde Le 20 fĂ©vrier 1943, un peloton autocanon du 4e escadron rejoint Ă  son tour la Tunisie. Mis Ă  la disposition du groupement de la Garrenie, il opĂšre dans la rĂ©gion de Gafsa dĂšs le 17 mars 1943. Il rejoint ensuite le groupement blindĂ© français du GĂ©nĂ©ral Coutiel de Caumont et s’illustre Ă  Allaoui, Pont-du-Fhas et Zaghouan. Ce peloton sera de retour Ă  Mascara le 23 mai 1943 aprĂšs avoir participĂ© au dĂ©filĂ© de la victoire Ă  Tunis le 17 mai 1943. En juin 1943, rééquipĂ© avec du matĂ©riel amĂ©ricain, le 9e est l’un des rĂ©giments de ’ Tanks destroyer ’ de la 1er Division BlindĂ©e de l’ArmĂ©e ’B’’ du gĂ©nĂ©ral de Lattre de Tassigny. LibĂ©ration de la France Ses escadrons versĂ©s dans des ’ command combat ’’ diffĂ©rents, dĂ©barque en Provence le 16 aoĂ»t 1944 ; le 2e escadron Ă  la Nartelle avec la CC1 du gĂ©nĂ©ral Sudre. Le 3e escadron Ă  Beaulieu avec le CC3 du colonel Keintz. Ils se distinguent Ă  Aubagne, participent Ă  l’investissement de Marseille et Ă  la libĂ©ration de Villefranche-sur-SaĂŽne. Durant les combats en Bourgogne, le 3e escadron du capitaine Giraud s’empare d’un train blindĂ© Ă  Saint-BĂ©rain et fait 300 prisonniers. En octobre toutes les unitĂ©s sont engagĂ©es dans les Vosges puis participent Ă  la percĂ©e sur l’Alsace. Ils atteignent le Rhin, prennent au passage Altkirch et Mulhouse et aprĂšs de durs combats dans la forĂȘt de la Hard, Heimsbrunn, Pont-d’Aspach et enfin Colmar derniĂšre Ă©tape de cette campagne de France. Pour ces actions dĂ©terminante durant la campagne, l’étendard reçoit l’inscription ’ France 1944-1945 ’. La Campagne d’Allemagne En avril 1945 dĂ©bute la campagne d’Allemagne avec la 1er DB dont la mission est de couper la retraite des forces allemande de la forĂȘt noire en progressant vers la Suisse. Le 5 avril le 3e escadron franchit la frontiĂšre allemande Ă  Bergzabern puis le Rhin Ă  Mannheim. Le Rhin est franchit Ă  Wissembourg le 19 avril par le 4e escadron, le 18 avril Ă  Roppenheim par le 2e escadron et le 19 avril par Ă  Beinheim par l’EM, l’EHR et le 1er escadron. Les escadrons franchissent le Neckar, le Danube, combattent Ă  Fussen, Tulingen. Le 22 avril le 2e escadron entre dans Ulm alors que d’autres unitĂ©s repoussent Ă  Stockart une violente attaque allemande. Cette bataille donne au rĂ©giment le droit d’inscrire sur la soie de l’étendard ’ Stockart 1945 ’. Le 30 avril 1945 le rĂ©giment arrive le premier sur l’Illers Ă  la frontiĂšre autrichienne. La guerre est finie le 9e RCA se regroupe dans le Palatinat puis va prendre garnison en octobre 1945 dans le Berry. Le 9 septembre 1946 il retrouve la terre d’Afrique et prend garnison Ă  Batna dans le Sud Constantinois. Une pĂ©riode de paix de courte durĂ©e s’installe jusqu’en mai 1954. La Tunisie La situation en Tunisie se dĂ©tĂ©riore et l’intrusion de groupes incontrĂŽlĂ©s incite le commandement Ă  intervenir. Le 2e escadron d’AM M8 du 9e RCA fait mouvement et s’installe Ă  Thala dans le Sud tunisien. Il dĂ©pend du secteur de Kasserine et retrouve douze ans plus tard le terrain oĂč ses anciens avaient combattu l’Arika-korps. Mi-juin un peloton AM-M8 est mis Ă  la disposition du secteur du Kef et laisse sa place Ă  un groupe lĂ©ger venant le Batna. Ce dĂ©tachement prĂ©figure ce que seront plus tard les commandos de chasse. Le 2e escadron est de retour en AlgĂ©rie dans sa garnison, le 16 aoĂ»t 1954. La guerre d’AlgĂ©rie Le 1er novembre 1953 Ă  3 heures 15 du matin, le quartier du 9e Ă  Batna est attaquĂ© par un groupe de rebelles. La sentinelle, le chasseur Audat, est tuĂ©e pendant sa faction. C’est le dĂ©but de la guerre d’AlgĂ©rie. Durant quatre journĂ©es le 9e sera seul pour supporter l’insurrection dans le vaste territoire de l'AurĂšs. Il fera acte de prĂ©sence sur les points chauds que sont Arris, Foum-Toub, Pasteur et T’Kout jusqu’à l’arrivĂ©e des renforts. Puis ce sera la ’ Pacification ’. DĂ©but 1955, le rĂ©giment est dotĂ© d’un escadron de et de deux escadrons d’AM M8. En 1955-56 la structure du rĂ©giment est modifiĂ©e, elle se compose maintenant de deux escadrons d’AMM8 et d’un escadron de cars Schaffee M24. La crĂ©ation de secteurs verra les escadrons mis Ă  la disposition de ces zones de responsabilitĂ©s Ă  Arris, Biskra, Timgad. Dans le cadre du plan ’ Valmy’’ un escadron de rappelĂ©s venant de Noyon arrive en renfort au 9e RCA dĂ©but 1956. Il constituera le 4e escadron. Cette unitĂ© sera dissoute le 1er janvier 1958. En fĂ©vrier 1949 deux escadrons type 107 sont créés, le 4e Ă  partir d’un escadron du 24e Dragon dissous, il s’installe Ă  Foum-Toub ; le 5e Ă  partir d’une autre unitĂ© du 21e dragon Ă  Laveran. Le 1er avril 1959 le 9e RCA change de numĂ©ro dans l’ordre de bataille et devient 4e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique. Le 1er avril 1959 le rĂ©giment est recrĂ©e Ă  Inkermann. Il est de Type 107 et prend en compte les secteurs de Renault, Ammi-Moussa, Inkermann et El-Alef oĂč il remporte de nombreux succĂšs notamment les 24 et 25 avril au Djorf-en-Nemer. Le 1er octobre 1961 le rĂ©giment est dissous. Le 21 dĂ©cembre l’étendard quitte la terre d’Afrique riche de la gloire de ceux qui l’on servi et est remis au SHAT Ă  Vincennes. En 1966, un 9e rĂ©giment de chasseurs est crĂ©e Ă  PĂ©rigueux. C’est un rĂ©giment de rĂ©serve ; il sera dĂ©positaire de l’étendard du 9e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique jusqu’au 18 juin 1994, date de sa dissolution. Commandement CHEF DE CORPS du 7er depuis le 1er juillet 1941 1941 1943 1943 1943 1944 1945 1946 1947 Colonel BILLON Colonel SCHLESSER Colonel BOUTAUD de LAVILLEON Colonel MAZOYER Colonel de LABARTHE Colonel RETHORE Colonel GOUSSE de SAINT MARTIN Colonel CASTALDO 1948 1954 1955 1957 1958 1959 1960 Colonel TERRASSON Lt-colonel BOREL Colonel FRAPPA Colonel de MONTARDY Lt-colonel RENAULT Lt-colonel MORGAT Colonel TRAMOND Jusqu’au 1e janvier 1961 10e Groupe Autonome de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Le 10e Groupe autonome de chasseurs d’Afrique ou GACA a Ă©tĂ© crĂ©e le 16 juin 1941 au Maroc, Ă  Rabat, Ă  partir du 1er groupe d’escadrons du 3e RSM. Chef de corps 1941-1943 Renaudeau d’Arc Campagne NĂ©ant Étendard NĂ©ant Insignes HĂ©raldique MalgrĂ© la briĂšvetĂ© de son existence le 10e GACA eut deux insignes semblables, Ă©cu tranchĂ© bleu ciel et jonquille portant une Ă©toile et le nombre 10 surmontĂ© de trois chevrons d’argent au dessus d’un vĂ©hicule tout terrain mais diffĂ©renciĂ©s par le cavalier. Sur le premier modĂšle, un spahi, burnous an vent armĂ© d’un mousqueton, rappelle que le groupe d’escadrons fut constituĂ© en partie par des personnels du 3e RSM. Sur le second Jeanne d’Arc dressĂ©e sur son destrier brandit sa banniĂšre. Les deux modĂšles ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par Drago. Le 10e Groupe Autonome de Chasseurs d’Afrique a Ă©tĂ© dissous en 1943. 11e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1941. Devise ’ QUAN MÊME ’ Filiation 1941 11e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1959 Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard Haute Alsace, 1944 / Stuttgart, 1945 DĂ©coration Croix de guerre 1939 – 45 avec palme Insignes HĂ©raldique Le 1er modĂšle date de 1941, il est d’aluminium dĂ©coupĂ© et peint. Dans un cor de chasse portant le nombre ’11’’ sur le pavillon, le naja dressĂ© prĂȘt Ă  mordre reprĂ©sente les armes de Marrakech, garnison du 11e CAPCA ; l’étoile chĂ©rifienne rappelle que l’unitĂ© a Ă©tĂ© formĂ© Ă  parti du 4e RSM. Evolution L’insigne reprĂ©sentĂ© ci-contre est le troisiĂšme modĂšle. Ecu Ă©maillĂ© noir, Ă  large bordure dorĂ©e ; le naja dressĂ© vers la gauche, dorĂ© ; en pointe, Ă©toile chĂ©rifienne verte, portant en son centre le nombre ’11’’, en chef devise gravĂ©e ’ QUAND MEME ’ Campagnes 1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne. Historique succinct CrĂ©e le 16 juin 1941 au Maroc Ă  Marrakech, Ă  partie du 3e groupe d’escadrons montĂ© du 4e RSM , le Groupe Autonome portĂ© de Chasseurs d’Afrique est rattachĂ© administrativement Ă  ce rĂ©giment mais porte l’écusson des chasseurs d’Afrique avec le numĂ©ro ’11 ’ La deuxiĂšme guerre mondiale 1939 – 1945 La rĂ©organisation ; AprĂšs le dĂ©barquement alliĂ© au Maroc en novembre 1942, il devient 11e Groupe Autonome de Chasseurs de Chars Ă  deux escadrons et est toujours stationnĂ© Ă  Marrakech. TransformĂ© le 1er fĂ©vrier 1943 en 11e RĂ©giment de Chasseurs de Chars il prend ensuite son appellation dĂ©finitive de 11e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique et rentre en compte dans l’organigramme de la 5e Division BlindĂ©e comme rĂ©giment de chasseurs de chars. En aoĂ»t 1943 le 11e RCA passe en AlgĂ©rie et parfait son entraĂźnement dans l’oranais Ă  Bedeau 18 aoĂ»t, Tenira 25 aoĂ»t, Sainte-Barbe du TĂ©lat 11 dĂ©cembre Trois Marabouts 9 juin, puis va s’installer en zone d’attente Ă  Assi-Ben-Okba le 15 septembre 1944 LibĂ©ration de la France EmbarquĂ© Ă  Oran le 26 septembre 1944 pour la France, il dĂ©barque Ă  Marseille le 1er octobre. Remontant la vallĂ©e du RhĂŽne et de la SaĂŽne il est engagĂ© en Haute SaĂŽne Ă  HĂ©ricourt, MontbĂ©liard, Belfort puis en Haute Alsace Ă  Dannemarie, Thann, Kaysersberg et Orbey. AprĂšs la rĂ©duction de la poche de Colmar janvier-fĂ©vrier 1945 il se regroupe au sud-ouest de Strasbourg. La Campagne d’Allemagne Le 24 mars aprĂšs la rupture de la ligne Siegfreid le 11e RCA entre en Allemagne, s’empare de Pforzheim le 8 avril et de Stuttgart le 21 avril pour arriver sur les bords du lac de Constance. EntrĂ© en Autriche le 29 avril, il est Ă  Hagau le 8 mai jour de l’Armistice. L’aprĂšs guerre Le 11e RCA est en occupation en Allemagne de mai 1945 Ă  janvier 1959 ; Il tient garnison Ă  Friedrischafen 14 mai 1945 Ă  Wengen 16 septembre 1945 Ă  Neuenbourg 4 fĂ©vrier 1946 et Reutlingen 25 octobre 1947. Les 1er et 2e escadrons sont dĂ©tachĂ©s Ă  Berlin du 2 dĂ©cembre 1947 Ă  aoĂ»t 1949. Le rĂ©giment stationne ensuite Ă  HechtsheinMayence septembre 1949 Lachen-Speyendorf, prĂšs de Neustadt de juillet 1952 Ă  janvier 1959. Le 1er fĂ©vrier 1959, le 11e RCA change de dĂ©nomination et devient le 24e rĂ©giment de Spahis. Jusqu’à sa dissolution le 11e RĂ©giment de Chasseurs Ă  toujours appartenu Ă  la 5e Division BlindĂ©e Commandement CHEF DE CORPS du 11e depuis le 16 juin1941 1941 1943 1943 1945 1947 Chef d’Escadrons Lt/ Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel EDON DUVERNOY LEMOYNE EDON CAQUERAY-LAMENIER 1950 1953 1954 1957 1958 Lt/Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel DORE LEVACON CHEVALIER De CHÄTEAUBODEAU JULIEN Jusqu’au 31 janvier 1959 12e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1941. Devise ’ AUDACE N’EST PAS DERAISON ’ Filiation 1941 12e groupe autonome de Chasseurs d’Afrique 1941 12e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1963 Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard Paris, 1944 / Strasbourg, 1945 DĂ©coration Croix de guerre 1939 – 45 avec deux palmes Insignes HĂ©raldique Insigne en mĂ©tal argentĂ© et ajourĂ©. Une roue dentĂ©e entourant une carte d’Afrique ; en lĂ©ger relief, un cheval stylisĂ© dressĂ© ; sur la roue, inscription gravĂ©e ’ UBIQUE PRIMUS ’ et ’ sur la carte, l’inscription ’DAKAR’’. Insigne rĂ©alisĂ© par Augis Evolution DeuxiĂšme modĂšle est reprĂ©sentĂ© ci-contre Il est analogue au prĂ©cĂ©dent mais l’inscription ’ Dakar’’ est remplacĂ© par SENEGAL ’ et la devise ’ Ubique Primus’’ par ’ AUDACE N’EST PAS DERAISON ’ Campagnes 1942-1943 Tunisie // 1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne //1955-57 Maroc // 1958-63 AlgĂ©rie Historique succinct Le groupe d’escadrons chars-motos d’ formĂ© Ă  partir du 22 fĂ©vrier 1941 au Maroc Ă  Casablanca devient le groupe d’escadrons autonome du 1er le 16 mars. Il se compose alors d’un peloton de side-cars venant du 5e RCA en place au SĂ©nĂ©gal depuis novembre 1940 et de deux escadrons de chars Saumua S 350. EmbarquĂ© le 1er septembre 1941 Ă  Casablanca, il dĂ©barque Ă  Dakar le 16 et s’installe Ă  ThiĂ©s Ă  80 kilomĂštres de la capitale au camp dit ’ de la Tropicale ’. Le 1er septembre, il prend la dĂ©nomination de 12e Groupe Autonome de Chasseurs d’Afrique et forme avec deux compagnies du RMIC/AOF le groupement motorisĂ© de ThiĂ©s prĂ©vu Ă  l’origine, pour s’opposer Ă  toute tentative de dĂ©barquement sur la cĂŽte sĂ©nĂ©galaise. Un escadron hors rang est crĂ©e le 1e janvier 1942 Campagne de Tunisie ; AprĂšs le dĂ©barquement des alliĂ©s en le 12e GACA embarque Ă  Dakar le 13 janvier 1943 et dĂ©barque Ă  Alger le 8 fĂ©vrier aprĂšs une escale de deux semaines Ă  Casablanca. Le 2e escadron, aprĂšs quelques jours passĂ©s Ă  Boufarik, est dirigĂ© le 14 fĂ©vrier 1943 sur le front de Tunisie dans la rĂ©gion de Metlaoui. L’escadron de Somua participe Ă  l’attaque sur Gafsa le 17 mars. AprĂšs trois semaines de combats dans ce secteur, par TĂ©bessa en AlgĂ©rie il remonte sur le front nord et on le retrouve au combat au Kef, Siliana, Pont du Fhas et Zaghouan. Les troupes de l’Axe dĂ©faites, il quitte la Tunisie le 29 mai et rejoint son corps, devenu rĂ©giment, Ă  Rio-Salado en AlgĂ©rie RĂ©organisation ; Le 12e GACA est devenu le 12e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique le 15 fĂ©vrier 1943. RĂ©giment de chars M4-A4 et M5 A3 il est provisoirement rattachĂ© Ă  la 3e Division BlindĂ©e. Avec les renforts des 1er, 2e et 4e RCA il met sur pied 12 escadrons. DĂ©doublĂ© le 1er septembre 1943 il forme le 1er RCA bis qui deviendra le 12e Cuirassiers le 16 septembre Ă  Hamman-bou-Hadjar. Les deux rĂ©giments entre dans la composition de la 2e Division BlindĂ©e qui se forme au Maroc. StationnĂ© Ă  Sidi-Yahia forĂȘt de Temara le 12e RCA embarque le 10 avril 1944 et dĂ©barque Ă  Swansea en Grande-Bretagne le 22. Le 31 juillet 1944 il quitte Weymouth et dĂ©barque en Normandie le 1er aout 1944. LibĂ©ration de la France et campagne d’Allemagne ; SitĂŽt dĂ©barquĂ©, il est engagĂ© Ă  Alençon, Rambouillet et marche sur Paris qu’il libĂšre le 25 aoĂ»t 1944. Puis c’est la marche sur la Lorraine, bataille Ă  Dompaire, Damas 13 et 15 septembre Baccarat, traversĂ©e des Vosges par Saverne et participe Ă  la libĂ©ration de Strasbourg le 23 novembre 1944 puis de Lingosheim, Schervller, et SĂ©lestat. Le 3 mars il est dirigĂ© sur ChĂąteauroux pour ĂȘtre mis Ă  disposition du dĂ©tachement de l’ArmĂ©e d’Atlantique le rĂ©giment est sous les ordres du Chef d’Escadrons Gribus il est rattachĂ© Ă  la division Gironde- Groupement Est. Les unitĂ©s du rĂ©giment sont commandĂ©es - L’ECS par le capitaine Starck - Le 1e escadron par le capitaine de Perceval - Le 2e escadron par le capitaine de VandiĂ©re - Le 3e escadron par le capitaine de Bort - Le 4e escadron par le capitaine Baillou. Le 12 RCA s’illustre le 16 avril lors de l’exploitation de la percĂ©e de la bretelle Jaffre-Fontbedeau. Le 17 avril prĂšs de Tournegaud, le 18 dans la forĂȘt de la Coubre. AprĂšs la reddition de la poche de Royan le 18 avril, il est de retour en Alsace Ă  Brumath le 30 avril 1945. PĂ©nĂ©trant en Allemagne le 1e mai, il atteint Augsburg puis Unterschoendorf le 5 mai 1945. C’est dans cette derniĂšre localitĂ©, l’Armistice du 8 mai 1945 signĂ©, qui stoppe sa progression. L’aprĂšs guerre ; RentrĂ© en France le 12e RCA stationne dans la rĂ©gion de Nemours-Fontainebleau puis va s’installĂ© Ă  Rambouillet novembre 45 Ă  juillet 1946. EmbarquĂ© Ă  Marseille en cinq dĂ©tachements le 12 RCA dĂ©barque Ă  Casablanca en juillet 1946. AffectĂ© au Groupement Instruction Ă  MeknĂšs en octobre 1949 il passe Ă  la 22e division d’intervention au Maroc. TransformĂ© en rĂ©giment de chars moyens le 16 novembre 1950, le rĂ©giment passe rĂ©serve gĂ©nĂ©rale le 16 dĂ©cembre 1950. A partir de juillet 1955 le rĂ©giment participe au maintien de l’ordre au Maroc. En 1956 il assure le maintien de l’ordre Ă  Ouezzane et Gercif. Le rĂ©giment compte alors deux escadrons d’automitrailleuses et de Half -Track 1er et 3e, un escadron de chars 2e et un centre d’instruction La guerre d’AlgĂ©rie ; TransfĂ©rĂ© Ă  Casablanca en avril 1958, il quitte le Maroc et passe en AlgĂ©rie entre le 26 avril et le 9 mai 1958. Mis Ă  la disposition du Corps d’ArmĂ©e de Constantine, il occupe le secteur de M’Sila et opĂšre dans le Hodna. En 1959 il compte avec l’apport d’un escadron du 2e dragons, cinq escadrons stationnĂ©s Ă  Zergma, El-Hammam, DrĂ©at, Ksob et Bechera. En 1962 le 5e escadron devient unitĂ© de la Force Locale 447 Ă  Fort de l’Eau. EmbarquĂ© pour la France le 15 novembre 1963, le 12e RCA est dissous au camp de Sissonne le 30 novembre 1963. Son Ă©tendard et ses traditions sont conservĂ©s par le 12e rĂ©giment de chasseurs Ă  Sedan qui sera lui-mĂȘme dissous en 1984. Commandement ; CHEF DE CORPS du 12e depuis le 22 fĂ©vrier 1941 1941 1943 1944 1945 1946 1946 1946 1953 Chef d’Esc Lt/Colonel Lt/Colonel Chef d’Esc. Lt/Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel GIROD de LANGLADE GIROD de LANGLADE MINJONNET GRIBUS Par interim MARION BARROU Le FURST BEAUMONT 1955 1954 1958 1960 1961 1963 Lt/Colonel Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel HUOT CHEVALIER POURCHER de la RUELLE du CHENE BLANCA BARRAS MARSAUCHE LES CAMPAGNES DES REGIMENTS DE CHASSEURS D’AFRIQUE CAMPAGNES REGIMENTS 1er 2Ăš 3Ăš X X AlgĂ©rie 1832 AlgĂ©rie 1933 AlgĂ©rie 1839 CrimĂ©e 1854 X X X Italie 1859 X X X Maroc 1859 X X Syrie 1860 X X Mexique 1870-1867 X X X Franco-allemande 1870- 1871 X X X AlgĂ©rie 1871 X Tunisie 1881 X Tunisie 1882 1884-1886 X X Madagascar 1895-1896 1896 Maroc 1900-1912 X X 12Ăš X X X X X X X X X X France 1914-1916 1914- 1915 X Balkans 1915-1918 X Balkans 1917-1918 1916-1919 11Ăš X 1908-1909 1918-1919 X 10Ăš X 1912 Hongrie X 9Ăš X X 1907-1913 Balkans X 8Ăš X 1911-1912 GRANDE GUERRE X 7Ăš X 1893 1900-1901 6Ăš X Madagascar Chine 5Ăš X Tonkin AlgĂ©rie Touat 4Ăš X X X X X X X X X Maroc 1921 X Levant 1921 X Liban 1940 Liban 1941 Syrie 1920-1923 Tunisie 1922 X X X X Seconde Guerre mondiale AOF X Tunisie 1939-1940 Soudan 1941-1943 Tunisie 1942-1943 Italie 1943-1944 France 1944-1945 Allemagne 1945 Autriche 1945 Tunisie 1954-1961 Tunisie 1954 Maroc 1955 AlgĂ©rie 1954-1963 AlgĂ©rie 1961-1963 AlgĂ©rie 1958-1963 AlgĂ©rie 1956-1962 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X VoilĂ  donc terminĂ© l’histoire trĂšs succincte, qui sera je l’espĂšre un tĂ©moin modeste de ce que furent les RĂ©giments de Chasseurs d’Afrique. De 1832 Ă  1963 sur tous les théùtres d’opĂ©rations et dans nos mĂ©moires ils n’ont cessĂ© de vivre puis de survivre. Le 1er RĂ©giment de Chasseurs dAfrique continue, seul, Ă  pĂ©renniser les vertus cavaliĂšres de ses devanciers. Je remercie tous ceux qui m'ont apportĂ© leur concours en m’adressant de la documentation. Pour Ă©viter d’en oublier certains en essayant de les citer tous, je prĂ©fĂšre n’en nommer aucun. Lieutenant colonel H Henri AZEMA 1er et 9Ăšme RCA
compagnies Les rĂ©giments Ă©voluent dans le temps au grĂ© des dĂ©cisions politiques et des Ă©volutions de la guerre et des techniques. Sur MĂ©moire des hommes, on peut consulter des journaux des marches et opĂ©rations des corps de troupe.. Un exemple avec les Hussards. Les rĂ©giments de hussards sont des rĂ©giments de cavalerie lĂ©gĂšre 28 Sep 2006 La force de ce film, avant mĂȘme sa sortie, est d’avoir participĂ© Ă  la reconnaissance publique, par delĂ  les cercles d’historiens, de l’engagement des tirailleurs maghrĂ©bins et d’Afrique noire contre la barbarie nazie. Ce sont en effet environ 233 000 militaires arabo-berbĂšres qui furent engagĂ©s en France ; les Africains, Antillais et Malgaches auraient fourni quant Ă  eux quelque 113 000 hommes aux rĂ©giments coloniaux. Et pourtant les inĂ©galitĂ©s de traitement, de statut, pendant la guerre comme aprĂšs la victoire, entre Français et indigĂšnes » furent le prolongement d’une incapacitĂ© Ă  reconnaĂźtre l’autre, celui que l’on a colonisĂ©, comme un Ă©gal. par RESF94 Certains nous disent qu’il ne sert Ă  rien de culpabiliser la France de son passĂ© colonial, au point mĂȘme de vouloir faire reconnaĂźtre le rĂŽle positif » de la colonisation dans un article de loi. Le passĂ© c’est le passĂ©, vaut mieux oublier pour ne pas exciter l’esprit de vengeance, n’est-ce pas ? Mais c’est confondre la science historique et l’idĂ©ologie, croire que le tabou cicatrise les plaies et surtout ne pas voir que le passĂ© revient dans le prĂ©sent pour s’y reproduire tant qu’il n’est pas reconnu. Chair Ă  canon » hier, chair Ă  patrons » aujourd’hui. Aujourd’hui, une famille algĂ©rienne vient de recevoir une invitation Ă  quitter le territoire comme rĂ©ponse au dossier envoyĂ© dans le cadre de la circulaire Sarkozy lui est pĂšre de trois enfants nĂ©s en France, scolarisĂ©s depuis plusieurs annĂ©es ; son propre pĂšre est français, dĂ©corĂ© pour son engagement pendant la seconde guerre ; son frĂšre est français Ă©galement. Mais lui, fils de tirailleur, aprĂšs avoir vĂ©cu en France, choisi la France, Ă©levĂ© ses enfants en France, devrait la quitter au motif que il ne fait pas suffisamment la preuve de son intĂ©gration » ! Que vont devenir les 80 % de refusĂ©s de la circulaire Sarkozy ? Monsieur Propre veut-il faire le grand nettoyage et atteindre son objectif affichĂ© de 25 000 expulsions dans l’annĂ©e ? Non Monsieur Propre sait trĂšs bien que ces familles ne seront pas toutes expulsĂ©es et qu’elles n’accepteront pas l’aide au retour pour la grande majoritĂ©. Mais peu importe le prix Ă  payer pour sa stratĂ©gie marketing de campagne prĂ©sidentielle. Et tant mieux si au passage, le travail illĂ©gal y gagne. Ces hommes et ces femmes deviendront alors de la chair Ă  patrons ; dĂ©localisation sur place qui permet alors d’aggraver les conditions de travail pour nous tous, en jouant sur la concurrence entre les pauvres et les salariĂ©s dans leur ensemble. CNE et la nouvelle loi sur l’immigration mĂȘme logique. Contrairement Ă  la dĂ©magogie de Sarkozy, il faut rappeler que tout le monde ne vient pas en France, l’immigration est stable depuis 1975 selon le dernier rapport de l’INSEE et sur les quelque 120 millions de migrants dans le monde, la grande majoritĂ©, prĂšs des deux tiers, n’immigrent pas vers le nord. Quelle est la barbarie d’aujourd’hui ? Un pĂšre qui a servi de chair Ă  canon, un fils qui n’a d’autre issue que de servir de chair Ă  patrons, ses enfants qui viennent Ă  l’école la peur au ventre. A Nevers et Ă  Soissons, les forces de police viennent interpeller Ă  6 heures du mat et chez elles les familles dĂ©boutĂ©es. Des Ă©coles transformĂ©es en piĂšge Ă  sans papiers Ă  Cachan, le 18 septembre, un pĂšre de famille, rĂ©sident du gymnase, arrĂȘtĂ© en allant chercher son fils. Cachan oĂč des centaines de familles sont parquĂ©es, ne pouvant mettre le nez dehors sans risquer d’ĂȘtre arrĂȘtĂ©es, Cachan oĂč Sarkozy et son exĂ©cutant maintiennent, par leur refus d’une vraie solution, des hommes, des femmes et des enfants dans des conditions barbares. Chasse Ă  l’enfant ; chasse Ă  l’homme ; Ă©cole piĂšge Ă  sans papiers. La barbarie frappe Ă  nos portes, et certains veulent lui ouvrir la porte. Quel avenir voulons nous ? Ne soyons pas dupes, ne nous laissons pas diviser et mobilisons nous ensemble pour que chacun d’entre nous ait le mĂȘme droit au logement, aux papiers, et Ă  l’école. Les solutions existent, encore faut-il poser les bons problĂšmes.
EnOccident, la PremiĂšre et la Seconde guerre mondiales demeurent un moment emblĂ©matique, commĂ©morĂ© en grande pompe. Le nouveau et fringant prĂ©sident de la RĂ©publique française, Emmanuel Macron, n’a pas dĂ©rogĂ© Ă  l’usage. Il a cĂ©lĂ©brĂ© les cĂ©rĂ©monies du 8-Mai, 73e anniversaire de la victoire de 1945, sur un mode traditionnel, en prĂ©sence de descendants du
Le Monde Afrique Le blockbuster Black Panther » agrĂšge des rĂ©fĂ©rences Ă  de multiples cultures du continent, tout en s’inscrivant dans une esthĂ©tique afrofuturiste. PubliĂ© le 28 fĂ©vrier 2018 Ă  16h30 - Mis Ă  jour le 28 fĂ©vrier 2018 Ă  16h57 Temps de Lecture 17 min. Tribune. En janvier, le prĂ©sident amĂ©ricain, Donald Trump, a une fois de plus choquĂ© l’opinion internationale en qualifiant HaĂŻti et les Etats africains de shithole countries » – littĂ©ralement pays trous Ă  merde ». Un mois aprĂšs nous arrive, toujours des États-Unis, le blockbuster Black Panther, dont la majeure partie de l’action se situe dans le royaume fictif de Wakanda. Un pays-trou Ă  merde » de plus ? Non, plutĂŽt une vĂ©ritable mine d’or. Ou plus exactement de vibranium, minerai imaginaire et prĂ©cieux capable d’absorber les vibrations environnantes. Le dernier roi du Wakanda, T’Chaka, en a vendu de petites quantitĂ©s pour financer l’éducation et le dĂ©veloppement de son pays, prĂ©sentĂ© dans le film comme la nation la plus avancĂ©e technologiquement au monde. Lire aussi Black Panther » l’Afrique a enfin son super-hĂ©ros sur grand Ă©cran RĂ©alisĂ© par l’Afro-AmĂ©ricain Ryan Coogler, Black Panther est adaptĂ© d’un comic créé par les AmĂ©ricains blancs Stan Lee et Jack Kirby en 1966, qui dĂ©peint les aventures du jeune T’Challa, fils de T’Chaka, prince du Wakanda et premier super-hĂ©ros d’origine africaine. Des changements considĂ©rables – au script comme Ă  l’esthĂ©tique – ont Ă©tĂ© apportĂ©s par l’équipe de Coogler pour faire de Black Panther la premiĂšre superproduction afrofuturiste. Celle-ci dĂ©peint, Ă  travers Wakanda, son roi, ses sujets et son organisation politico-religieuse, une Afrique en miniature non plus prĂ©sentĂ©e comme archaĂŻque et sous assistance, mais comme une nation alliant harmonieusement technologie de pointe et identitĂ©s africaines assumĂ©es. Impressions libres depuis la salle bondĂ©e et survoltĂ©e d’un cinĂ©ma d’Ibadan, dans le sud-ouest du Nigeria. Loin du misĂ©rabilisme habituel A Ibadan, le public s’est rendu en masse aux premiĂšres projections de Black Panther. Le dernier blockbuster des studios Marvel promet en effet pour la premiĂšre fois de montrer Ă  l’écran un super-hĂ©ros noir et africain, rĂ©gnant sur un royaume alliant tradition et technologie, bien loin de l’imagerie misĂ©rabiliste habituelle concernant l’Afrique subsaharienne, particuliĂšrement dans les films d’action amĂ©ricains. Le premier film de science-fiction Ă  gros budget basĂ© en Afrique, District 9, du Sud-Afro-Canadien Neill Blomkamp 2009, dĂ©crivant l’échouage d’un vaisseau extraterrestre au-dessus de Johannesburg, avait profondĂ©ment blessĂ© les sensibilitĂ©s africaines, et tout particuliĂšrement nigĂ©rianes. Les NigĂ©rians y Ă©taient dĂ©peints comme des trafiquants d’armes, de drogues et d’ĂȘtres humains Ă  des fins de prostitution, mais aussi comme des cannibales. Le film avait provoquĂ© l’ire de la diaspora nigĂ©riane et avait Ă©tĂ© interdit Ă  la projection dans le pays. C’est donc avec un grand enthousiasme que les spectateurs nigĂ©rians attendaient l’arrivĂ©e sur leurs Ă©crans de Black Panther. DĂšs les premiĂšres scĂšnes du film, des exclamations, rires, flashs de tĂ©lĂ©phones portables et amorces de dĂ©bats Ă©clatent et vont se poursuivre pendant toute la projection. Les spectateurs nigĂ©rians semblent surtout rĂ©actifs Ă  la reprĂ©sentation qui est donnĂ©e de leur continent, voire de leur pays, Ă  travers Wakanda et ses habitants. Des rires et des cris de joie se font entendre, par exemple, durant la mise en scĂšne du sauvetage des filles de Chibok, lycĂ©ennes enlevĂ©es en 2014 et maintenues en captivitĂ© pendant un temps dans la forĂȘt de Sambisa, bastion du groupe djihadiste Boko Haram, dans le nord-est du pays. Lire aussi Black Panther » le premier super-hĂ©ros noir reprend du pouvoir dans la pop culture amĂ©ricaine Les emprunts et rĂ©fĂ©rences africaines dans Black Panther ne se limitent pas pour autant au Nigeria. Le film rĂ©ussit en effet le tour de force de recrĂ©er Ă  l’échelle du Wakanda une Afrique en miniature », pour reprendre l’expression consacrĂ©e pour dĂ©signer le Cameroun, faite d’un assemblage hĂ©tĂ©roclite de paysages, de costumes, de symboles, mais aussi de traits politiques et religieux. En collaboration avec Hannah Beachler, production designer, Ryan Coogler parvient Ă  crĂ©er un royaume dont les paysages Ă©voquent autant l’Afrique de l’Est, notamment le Rwanda ou le Kenya, par ses savanes de piĂ©mont propices Ă  l’élevage du bĂ©tail, que des pays d’Afrique centrale ou du golfe de GuinĂ©e, par l’écosystĂšme tropical dans lequel semble s’ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e la capitale du Wakanda. Le travail sur les costumes et les ornements corporels est Ă©galement un savant mĂ©lange de rĂ©fĂ©rences empruntĂ©es Ă  l’ensemble du continent. RĂ©alisĂ© par Ruth E. Carter, il pioche dans le rĂ©pertoire vestimentaire dit traditionnel » de nombreux groupes africains. Cet Ă©clectisme frĂŽle parfois le folklore, quand on sait que nombre de ces attributs ne sont plus portĂ©s aujourd’hui qu’en des occasions festives ou de reprĂ©sentation, ou plus malheureusement Ă  des fins touristiques. La coiffe de la reine et mĂšre de T’Challa s’inspire de celles portĂ©es lors de mariages zulu en Afrique du Sud. Les costumes de la garde fĂ©minine du roi sont constituĂ©s d’un assemblage de rĂ©fĂ©rences turkana et massaĂŻ du Kenya, pour la couleur rouge et les parures de perles colorĂ©es, et ndĂ©bĂ©lĂ© d’Afrique du Sud pour l’empilement d’anneaux dorĂ©s autour du cou. T’Challa et son pĂšre, T’Chaka, portent des tissus kente du Ghana. Une vieille conseillĂšre au trĂŽne est parĂ©e d’un turban et de bijoux touareg, tandis qu’une autre a les tresses et la peau couvertes de glaise rouge dans le style himba de Namibie. Les Ă©leveurs de rhinocĂ©ros portent des couvertures basotho du Lesotho ornĂ©es de symboles rappelant l’écriture nsibidi des Ejagham du Nigeria. Des danseurs sont vĂȘtus de jupes de fibres roses et de masques dogon du Mali. La volontĂ© de prĂ©senter une sociĂ©tĂ© n’ayant jamais Ă©tĂ© colonisĂ©e peut expliquer l’absence Ă©tonnante des pagnes wax, d’origine hollandaise. Cette sĂ©lection de certains attributs vestimentaires typiquement africains » au dĂ©triment d’autres peut toutefois sembler arbitraire, quand on connaĂźt l’intensitĂ© avec laquelle le pagne, par exemple, a pĂ©nĂ©trĂ© depuis des dĂ©cennies les habitudes vestimentaires comme les collections des grands crĂ©ateurs du continent, tandis que les perles des parures massaĂŻ et les couvertures rouges si prisĂ©es des touristes viennent pour les premiĂšres de RĂ©publique tchĂšque et pour les secondes d’Ecosse. Prééminence des rĂ©fĂ©rences sud-africaines Ryan Coogler et son Ă©quipe ont aussi fait le choix, somme toute assez radical dans le contexte cinĂ©matographique actuel, de faire s’exprimer leurs hĂ©ros soit en anglais avec des accents africains marquĂ©s, soit en isiXhosa, l’une des onze langues officielles sud-africaines. Le symbole est fort et le pari osĂ©, surtout pour les acteurs non locuteurs de cette langue Ă  clics » relativement complexe Ă  maĂźtriser. C’est aussi une fiertĂ© pour ses nombreux locuteurs de la voir mise en avant sur les Ă©crans du monde entier et une consolation pour certains d’entre eux, Ă©chaudĂ©s par le rĂ©cent Inxeba, du Sud-Africain blanc John Trengove, sorti tout rĂ©cemment sur les Ă©crans sud-africains et accusĂ© de rĂ©vĂ©ler les secrets du rite d’initiation xhosa ukwaluka. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Les InitiĂ©s », le film d’un double tabou en Afrique du Sud C’est Ă©galement l’accent sud-africain qui domine lorsque les hĂ©ros du film s’expriment en anglais. Les spectateurs nigĂ©rians ont nĂ©anmoins eu la grande joie de reconnaĂźtre un fort accent igbo dans la bouche de M’Baku, chef des montagnards jabari, pourtant jouĂ© par Winston Duke, originaire de TrinitĂ©-et-Tobago. Les acteurs africains, comme la KĂ©nyane Lupita Nyong’o, l’AmĂ©ricano-ZimbabwĂ©enne Danai Gurira ou le Britannique d’origine ougandaise John Kaluuya, ont quant Ă  eux choisi de mettre en avant l’accent de leur pays d’origine. C’est en tout cas un premier renversement intĂ©ressant proposĂ© par le film, notamment pour le public du Nigeria, oĂč il est du plus grand chic de prendre un accent britannique ou amĂ©ricain quand on s’exprime en anglais. La prééminence des rĂ©fĂ©rences sud-africaines vient aussi trĂšs certainement du fait que le rĂ©alisateur a choisi de se rendre en Afrique du Sud pour aller chercher sur le continent » les Ă©lĂ©ments africains » lui manquant en tant qu’Afro-AmĂ©ricain natif d’Oakland. Ici encore, l’apprĂ©hension d’un continent entier par un seul pays peut paraĂźtre trĂšs rĂ©ductrice. C’est aussi sous cet angle que l’on peut ĂȘtre tentĂ© de lire l’organisation sociopolitique et religieuse du Wakanda, structurĂ©e en tribus » sous l’autoritĂ© d’un roi, intronisĂ© au moyen d’un rituel jugĂ© simpliste par certains spectateurs nigĂ©rians. Il n’empĂȘche que, armĂ© d’une vĂ©ritable volontĂ©, mĂȘme un peu naĂŻve, de revaloriser l’es identitĂ©s et cultures africaines, Ryan Coogler rĂ©ussi Ă  maintes reprises – parfois peut-ĂȘtre par hasard – Ă  tomber juste. L’intronisation du nouveau roi du Wakanda, par exemple, comporte une phase de mort symbolique propre Ă  de nombreux rites d’intronisation dans les anciennes royautĂ©s africaines et plus largement Ă  la plupart des rites de passage. Le culte aux morts illustres ancestralisĂ©s se retrouve Ă©galement Ă  travers tout le continent. Enfin et surtout, la figure du roi PanthĂšre, dotĂ© de pouvoirs surnaturels permettant d’assurer la pĂ©rennitĂ© de son royaume, rappelle fortement les systĂšmes politico-religieux dits de royautĂ©s sacrĂ©es, ayant existĂ© jusqu’à rĂ©cemment dans de nombreux espaces africains. Des processus d’assimilation de certains rois aux panthĂšres ont aussi effectivement existĂ©, par exemple en pays mofu et guiziga, dans l’extrĂȘme nord du Cameroun. Toute panthĂšre capturĂ©e sur les terres du royaume se devait d’ĂȘtre remise Ă  son prince, qui en consommait les yeux et la langue afin d’ingĂ©rer la puissance sauvage » de l’animal et se trouvait ainsi renforcĂ© dans sa posture de roi sacrĂ©, pivot de l’harmonie et de la reproduction du royaume. Lire aussi DerriĂšre le pays imaginaire de Black Panther », une langue sud-africaine bien rĂ©elle Il n’est pas certain que Ryan Coogler et son Ă©quipe aient pris connaissance de ces donnĂ©es historiques, politiques et religieuses pour rĂ©aliser leur Afrique en miniature. Celle-ci est issue d’un mĂ©lange plus complexe qu’il n’y paraĂźt de rĂ©alitĂ© et de fantasme, s’adressant Ă  la fois Ă  des Afro-AmĂ©ricains en quĂȘte de racines et Ă  des Africains d’origines diverses en quĂȘte de reconnaissance. La forte dimension afrofuturiste du film permet toutefois de dĂ©passer cette tendance au panafricanisme hollywoodien. Black Panther Ă©vite ainsi l’essentialisme et la caricature en inscrivant le Wakanda dans un avenir imaginaire oĂč les perspectives sont renversĂ©es, oĂč le low-tech se rĂ©vĂšle high-tech et oĂč les primitifs » s’avĂšrent Ă©voluĂ©s ». PremiĂšre superproduction afrofuturiste Black Panther peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme la premiĂšre superproduction afrofuturiste de l’histoire. L’afrofuturisme Ă©merge comme mouvement culturel et esthĂ©tique littĂ©rature, musique, arts plastiques et visuels, mode dans la seconde partie du XXe siĂšcle. Selon Achille Mbembe, il combine science-fiction, techno-culture, rĂ©alisme magique et cosmologies non europĂ©ennes, dans le but d’interroger le passĂ© des peuples dits de couleur et leur condition dans le prĂ©sent » et dans le futur. Tandis que la vogue afrofuturiste s’est progressivement diffusĂ©e aux Etats-Unis via des musiciens plus grand public comme Erikah Badu, Missy Elliot, Janelle Monae ou encore plus rĂ©cemment Kendrick Lamar, elle s’est aussi Ă©tendue ces derniĂšres annĂ©es au continent africain. L’afrofuturisme a Ă©tĂ© adoptĂ© par les artistes africains aussi bien dans la mode, avec les crĂ©ations de la SĂ©nĂ©galaise Selly Raby Kane par exemple, que dans les arts visuels, avec des artistes comme Lina Iris Viktor, David Alabo ou Milumbe Haimbe. Les artistes nigĂ©rians ou des diasporas nigĂ©rianes ne sont pas en reste, notamment dans le domaine du comic book, avec par exemple l’équipe trĂšs dynamique de The Comic Republic, productrice de nombreux super-hĂ©ros. Peu Ă©tonnant que tous vivent leurs aventures Ă  Lagos, capitale Ă©conomique du Nigeria, qui prĂ©sente elle-mĂȘme une forte esthĂ©tique futuriste. C’est aussi pourquoi la romanciĂšre amĂ©ricano-nigĂ©riane Nnedi Okorafor, figure de proue de l’afrofuturisme africain », l’a choisi comme dĂ©cor, voire personnage, de son roman Lagoon, rĂ©digĂ© en rĂ©ponse Ă  District 9 et mettant en scĂšne des extraterrestres atterrissant cette fois Ă  Lagos. Sa renommĂ©e internationale s’est Ă©tendue depuis que les droits de son roman Qui a peur de la mort ? ont Ă©tĂ© rachetĂ©s par le producteur de Game of Thrones pour devenir la prochaine sĂ©rie Ă  succĂšs de la chaĂźne HBO. Elle martĂšle aussi Ă  qui veut l’entendre que l’afrofuturisme trouve ses origines en Afrique et doit de ce fait y revenir. Black Panther et son esthĂ©tique afrofuturiste arrivent donc sur un sol amĂ©ricain, mais aussi africain, dĂ©jĂ  largement labourĂ© pour que le mĂ©lange prenne et que le public lui fasse un accueil chaleureux. Le personnage le plus emblĂ©matique en la matiĂšre est certainement celui de Shuri, petite sƓur de T’Challa, chargĂ©e du dĂ©veloppement technologique du royaume et des Ă©quipements de son grand frĂšre. De petites touches afrofuturistes ont Ă©galement Ă©tĂ© apportĂ©es Ă  la plupart des autres personnages, Ă  l’instar de la coiffe de la reine mĂšre d’inspiration zulu, rĂ©alisĂ©e avec une imprimante 3D. Ce mĂ©lange des genres permet aussi au spectateur de faire le lien avec toute l’esthĂ©tique futuriste classique des films de super-hĂ©ros Marvel avec Ă©quipement informatique de pointe, armes laser, appareils volants de l’ordre du vaisseau spatial et consorts. Lire aussi A Abidjan, l’acteur Isaach de BankolĂ© en VRP de Black Panther » Un mot doit ĂȘtre Ă©galement dit de la capitale du Wakanda, Birnin Zana, cachĂ©e au reste du monde au cƓur d’un royaume Ă  l’apparence plutĂŽt rurale. Celle-ci a pu ĂȘtre comparĂ©e Ă  la Chocolate City » ultime, qualificatif dĂ©signant une ville oĂč les Afro-AmĂ©ricains reprĂ©sentent la majoritĂ© des habitants et sont les leaders politiques et Ă©conomiques. Aux yeux des spectateurs, c’est surtout un extraordinaire mĂ©lange de rĂ©fĂ©rences africaines relativement idĂ©alisĂ©es, car assez dĂ©connectĂ©es des rĂ©alitĂ©s des grandes villes du continent, et d’élĂ©ments futuristes alliant organique et minĂ©ral. Venant du Nigeria encore, un modĂšle similaire de citĂ© africaine high-tech et vĂ©gĂ©tale avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© proposĂ© par l’architecte et artiste Olalekan Jeyifous. Dans Shanty Megastructures, celui-ci imagine la Lagos du futur comme un assemblage de real estates et de bidonvilles verticaux recouverts en partie par la vĂ©gĂ©tation. Si le rĂ©sultat est bien moins policĂ© et plus dĂ©crĂ©pit que la Birnin Zana du Wakanda, elle a le mĂ©rite d’ĂȘtre plus proche du paysage actuel de la capitale Ă©conomique nigĂ©riane, mais aussi de faire apparaĂźtre les inĂ©galitĂ©s dans les modes de rĂ©sidence des Lagosiens ; inĂ©galitĂ©s curieusement absentes dans les images de la capitale du Wakanda. Black Panther joue aussi avec les stĂ©rĂ©otypes des spectateurs. Les supposĂ©s primitifs se retrouvent Ă  la pointe du dĂ©veloppement technologique mondial et leur culture matĂ©rielle en apparence rudimentaire se rĂ©vĂšle composĂ©e d’élĂ©ments high-tech. Un pieu de mĂ©tal sur un manche en bois sculptĂ©, identifiĂ© comme un outil fula du XVIIIe siĂšcle par des conservateurs britanniques, se rĂ©vĂšle ĂȘtre une arme de pointe wakanda en vibranium. Les couvertures basotho des Ă©leveurs de rhinocĂ©ros, gardiens des frontiĂšres du royaume, se transforment en boucliers laser au moment du combat. Dans ce contexte, le maintien d’une culture matĂ©rielle simple dans l’habitat et le quotidien peut ĂȘtre certes vue comme une volontĂ© de dissimulation aux yeux du monde de l’avancĂ©e du Wakanda, mais aussi comme un choix dĂ©libĂ©rĂ©, en phase encore avec des esthĂ©tiques et identitĂ©s africaines. Comme le remarque avec dĂ©dain la cheffe de la garde royale fĂ©minine lors d’une Ă©pique course-poursuite Ă  Busan, en CorĂ©e du Sud, les simples armes Ă  feu des vilains occidentaux apparaissent dĂšs lors so primitive ». Un film post-colonial ? Cette dynamique du renversement permet aussi au film d’aborder une sĂ©rie de questions vĂ©ritablement post-coloniales. Il s’agit par exemple de la lĂ©gitimitĂ© des collections d’objets africains dans les musĂ©es occidentaux, constituĂ©es essentiellement durant la pĂ©riode coloniale, et des dĂ©bats actuels sur la nĂ©cessitĂ© d’une restitution de ces Ɠuvres Ă  leurs pays d’origine. C’est aussi la remise en question de l’hĂ©gĂ©monie des codes esthĂ©tiques occidentaux, Ă  travers cette scĂšne hilarante oĂč la cheffe de la garde royale se retrouve affublĂ©e d’une perruque synthĂ©tique pour ne pas ĂȘtre reconnue, avant de s’en dĂ©barrasser en la jetant Ă  la tĂȘte d’un assaillant quelques minutes plus tard. C’est enfin plus largement la question de la capacitĂ© de l’Afrique Ă  s’absoudre des relations d’assistance, et du coup de dĂ©pendance, avec les pays occidentaux et Ă  s’aider elle-mĂȘme, exprimĂ©e par exemple dans l’intervention auprĂšs des filles de Chibok enlevĂ©es par Boko Haram. Ces questions sont toutefois beaucoup plus survolĂ©es que vĂ©ritablement traitĂ©es et trouvent surtout des rĂ©ponses toujours trĂšs consensuelles, incarnĂ©es par exemple par l’agent de la CIA blanc et amĂ©ricain emmenĂ© Ă  Wakanda pour ĂȘtre soignĂ©, et qui se retrouve Ă  combattre auprĂšs de T’Challa contre l’autre prĂ©tendant au trĂŽne, Erik Killmonger, censĂ© reprĂ©senter une posture beaucoup plus radicale mais prĂ©sentĂ©e dans le film comme erronĂ©e et dangereuse. Lire aussi Black Panther » des tweets racistes deviennent la risĂ©e des rĂ©seaux sociaux Certains spectateurs ont de ce fait Ă©tĂ© déçus par la position somme toute assez tiĂšde de Black Panther vis-Ă -vis des dĂ©bats autour de la condition des populations africaines et afro-descendantes, notamment aux Etats-Unis. Avec un titre comme Black Panther et de nombreux hommages dans le film au parti afro-amĂ©ricain du mĂȘme nom l’affiche du film, par exemple, prĂ©sentant le roi T’Challa sur son trĂŽne, Ă©voque directement une cĂ©lĂšbre photo de Huey P. Newton, fondateur des Black Panthers, dans une posture similaire, les attentes Ă©taient en effet importantes. Mais Black Panther reste un blockbuster hollywoodien, tenu Ă  une posture consensuelle pour faire un maximum d’entrĂ©es. On peut certes retrouver dans l’affrontement entre l’Africain T’Challa, tenant jusqu’à l’issue du film d’une posture non violente mais aussi d’un certain isolationnisme pour mieux protĂ©ger son pays, et l’Afro-AmĂ©ricain Erik Killmonger, partisan de l’armement des populations africaines et afro-descendantes par le Wakanda pour se dĂ©fendre, voire conquĂ©rir le monde, l’évocation de grandes tendances idĂ©ologiques ayant traversĂ© les luttes pour les droits civiques aux Etats-Unis. Mais celles-ci restent brossĂ©es Ă  grands traits de façon relativement simpliste et, surtout, trouvent une issue trop conservatrice pour certains spectateurs. La condamnation d’Erik Killmonger par la mise en avant de sa violence peut paraĂźtre ainsi assez injuste, surtout en regard de la rĂ©habilitation de l’agent de la CIA surpris d’abord Ă  vouloir trafiquer une arme du Wakanda pour les Etats-Unis, puis finissant par servir d’intermĂ©diaire au roi T’Challa pour accĂ©der Ă  la tribune des Nations unies. Aussi, vues du Nigeria, ces problĂ©matiques semblent trĂšs amĂ©ricaines et parlent assez peu aux spectateurs, plus prĂ©occupĂ©s par les conflits internes au pays, comme la recrudescence actuelle des affrontements entre Ă©leveurs et agriculteurs dans plusieurs de ses Etats. Black Panther ne peut ĂȘtre donc considĂ©rĂ© comme un film vĂ©ritablement militant, dans le sillage du parti dont il porte le nom. NĂ©anmoins, il reprĂ©sente une avancĂ©e considĂ©rable dans la reprĂ©sentation des individus et des cultures noires, notamment africaines, dans l’industrie globalisĂ©e du divertissement. Il poursuit ainsi, avec une ampleur jusqu’ici jamais Ă©galĂ©e, le processus de renversement des perspectives entamĂ© depuis plusieurs dĂ©cennies par les multiples acteurs d’une pensĂ©e-monde noire et africaine du passĂ©, du prĂ©sent mais aussi du futur. Son carton au box-office mondial et son accueil enthousiaste par les publics du monde entier, quelles que soient leur couleur de peau ou leurs origines, en fait un jalon majeur dans le long processus de reconnaissance de la valeur des identitĂ©s, des cultures et des histoires noires et africaines. Par Emilie Guitard, chercheuse en anthropologie sociale, directrice adjointe de l’Institut français de recherche en Afrique Nigeria, et Laure Assaf, chercheuse en anthropologie Ă  l’Ecole des hautes Ă©tudes en sciences sociales. Cet article a d’abord Ă©tĂ© publiĂ© sur le site The Conversation, en collaboration avec le blog de la revue Terrain. Emilie Guitard, Laure Assaf et Emilie Guitard et Laure Assaf

Al’aube du V e siĂšcle, les limitanei de l’armĂ©e romaine d’Orient se rĂ©partissaient entre quinze rĂ©gions, commandĂ©es par treize ducs et deux comtes, alors que le comitatense comprenait 43 rĂ©giments de cavalerie et 114 rĂ©giments d’infanterie. Un siĂšcle plus tard, les unitĂ©s de comitatense Ă©taient placĂ©es sous les ordres de cinq maĂźtres des soldats.

Devise des rĂ©giments Legio Patria Nostra » La LĂ©gion est Notre PatrieL'origine de cette devise est aujourd'hui mal connue. On ne sait pas exactement quand, ni comment elle est nĂ©e et a Ă©tĂ© adoptĂ©e. NĂ©anmoins, l'appartenance Ă  cette Patrie, Ă  cette nouvelle famille, n'oblige pas Ă  la rĂ©pudiation de la premiĂšre. La LĂ©gion Ă©trangĂšre respecte la patrie d’origine du lĂ©gionnaire et il est parfaitement libre de conserver sa nationalitĂ©. À tel point que la LĂ©gion demande son accord Ă  tout lĂ©gionnaire qui pourrait ĂȘtre envoyĂ© sur un théùtre d’opĂ©ration sur lequel son pays d’origine serait Ă©galement Ă©trangĂšre HONNEUR ET FIDÉLITÉ » 4e division blindĂ©e de la lĂ©gion Ă©trangĂšre 4e Velite13e Demi-Brigade de la lĂ©gion Ă©trangĂšre 13e More majorum de la 13e division blindĂ©e de la lĂ©gion Ă©trangĂšre More majorumOpĂ©ration ORYX de la 13e division blindĂ©e de la lĂ©gion Ă©trangĂšre Restore hope3e compagnie de la 13e division blindĂ©e de la lĂ©gion Ă©trangĂšre 1 More majorum, 2 Dur et pur1er rĂ©giment Ă©tranger de cavalerie 1er Royal Ă©tranger Nec pluribus impar Au dessus de tous, identique Ă  celle du 14e rĂ©giment d'infanterie lĂ©gĂšre Les brigadiers chefs du 1er rĂ©giment Ă©tranger de cavalerie HonnĂšte et fidĂšle2e rĂ©giment Ă©tranger de cavalerie 2e Pericula1er rĂ©giment Ă©tranger de gĂ©nie 1 Parfois dĂ©truire, souvent construire, toujours servir avec honneur et fidĂ©litĂ©, 2 Ad unum jusqu'au dernier 5e compagnie Cum vertute2e rĂ©giment Ă©tranger de gĂ©nie Rien n'empĂȘche6e rĂ©giment Ă©tranger de gĂ©nie Ad unum Vers l'unitĂ©1er rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie 1er bataillon de marche du 1er rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Vindicta4e bataillon et corps du 1er rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Honneur, discipline2e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Être prĂȘt 2e bataillon du 2e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Honneur et fidĂšlitĂ©Train blindĂ© du 2e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie en Aes triplex deo juvanteCompagnie de discipline du 2e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie, Dura lex sed lex3e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie 1 France d'abord, 2 Legio patria nostra La lĂ©gion est notre patrie 3e compagnie du 3e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Legio patria nostra La lĂ©gion est notre patrie6e compagnie du 3e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Avec le sourire7e compagnie du 3e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Isidore2e bataillon, 8e compagnie du 3e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Quo non du 3e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie 1 NoĂ«l, 2 Selva4e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie 2e bataillon du 4e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Nul ne crains5e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie 1er bataillon du 5e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Primus Inter Pares Premier partout3e bataillon du 5e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Ne crains rien6e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Ad unum Vers l'unitĂ©12e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie Honneur, fidĂšlitĂ©, valeur, disciplineRĂ©giment de marche de la lĂ©gion Ă©trangĂšre France d'abord1er rĂ©giment de marche des volontaires Ă©trangers Servir2e rĂ©giment Ă©tranger de parachutistes More majorum Sur le modĂšle des anciens13e demi-brigade de LĂ©gion Ă©trangĂšre More majorum Sur le modĂšle des anciensDĂ©tachement de LĂ©gion Ă©trangĂšre de Mayotte Pericula ludus Au danger mon plaisir du dĂ©tachement de lĂ©gion Ă©trangĂšre de Mayotte Avec le sourirePeloton d’Equipement MĂ©canique Legio patria nostra La lĂ©gion est notre patrie40e compagnie de camions bennes Section bateaux pliants Ad ultimum65e compagnie de rĂ©paration automobile Legio patria nostra La lĂ©gion est notre patrie
Lenouveau roi zoulou cĂ©lĂ©brĂ© par une foule immense. Des milliers de personnes se sont rassemblĂ©es au palais royal zoulou en Afrique du Sud le 20 aoĂ»t 2022 pour le couronnement du nouveau roi SĂ©nĂ©gal se battre "contre les extrĂ©mistes" en "respectant" les diffĂ©rences, exhorte Macky Sall; Cameroun Slate Cameroun. Cameroun: la police lĂšve le siĂšge du domicile du principal opposant; Cameroun: procĂšs le 17 dĂ©cembre de trois militaires pour les meurtres de civils; Cameroun: un archevĂȘque briĂšvement retenu en otage en zone 0UkOLc.
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